Même si la BD n'est pas neuve en soi (daterait de 2019), c'est bien une première oeuvre, qui est finalement publiée en français.
L'auteur raconte l'histoire (un peu romancée) de ses grand-parents, insulaires de La Palme (Canaries)
Le pitch:
« Garafia » est le nom d'une petite commune située dans l'archipel espagnol des Canaries, où se déroule cette histoire. C'est aussi le titre de cette chronique familiale et sociale qui relate comment, dans les années 1950 et 1960, la répression politique par la dictature franquiste et la misère économique qui en découle ont contraint ses habitants à l'exil.Partis pour l'Amérique Latine en espérant y trouver du travail, les hommes se retrouvent confrontés à la xénophobie. Les femmes, restées au pays quant à elles, vont apprendre à assurer seules leur survie, sous la menace croissante du fascisme.Pour retracer l'histoire de cette communauté, de ceux qui sont partis et de celles qui sont restées, Elias Taño s'est inspiré de l'histoire de ses propres grands-parents, Inocencio et Gloria.
Graphiquement, c'est très beau (David B, Satrapi, Anirached, etc...), pour ne pas dire superbe...
... Sauf qu'il y a une trichromie sélective: le bleu pour la partie canarienne, le vert pour la partie vénézuelienne et le rouge pour la violence/répression, et c'est assez bien réussi
Un mini coup de coeur, même si ce n'est pas mon genre préféré de BD