Ce gag est particulièrement... savoureux.
Quand je pense qu'il se trouve des soi-disant amateurs de Franquin qui snobent Modeste et Pompon.
Eh oui, black, c'est bien ce gag (le seul, je crois ?) de Modeste et Pompon dans lequel on trouve un éléphant. Mais son rôle est essentiel pour une poilade réussie.
Quant au varan du Nil dans les Voleurs du Marsupilami (mon premier Spirou), il fait figure de mes favoris, dans son genre. Sans doute que l'effet madeleine y est pour beaucoup. Mais il faut admettre que très tôt, Franquin manifesta son intérêt pour des animaux hors du commun qu'il sut particulièrement mettre en valeur. Ils ne font pas simplement office de décor exotique. Ils captent très vite l'attention du lecteur par le rôle qui leur est dévolu.
Pour le varan qui s'échappe, une grosse dose d'humour dans une séquence de pur suspense qui ne faiblit à aucun moment. Grandiose ! Un peu comme si un gag burlesque s'invitait au beau milieu d'une séquence de fric-frac chez Blake et Mortimer (Grande Pyramide, Marque jaune, Affaire du collier, etc...)