The Maze Echo a écrit:Je pense que le plus dur sera le code éditeur, car à moins d'avoir une base de tous les codes, comment déterminer sur combien de chiffres il est codé ?
Une technique est d'associer une série de codes à chaque éditeur. Petit à petit, on finit par tous les avoir. Evidemment, il faut faire de l'ISBN une donnée organisée. Par exemple, si l'on sait que les codes Dargaud France, pour l'instant, commencent par "978-2-205-", la saisie du numéro court 'album' suffit. On l'aligne sur (13 - 7 - 1) soit 5 caractères en ajoutant des zéros à gauche, et il ne manque plus que le code de contrôle, à droite. La formule de calcul est accessible dans les pages de l'ISBN ...
Dans l'idée, si je sais que le code album du Astérix tome 19 est "650", son ISBN sera 978-2-205-00650-?
C'est plus complexe, par exemple pour Glénat qui produit encore des albums en 978-2-7234- alors qu'ils ont déjà saturé cette séquence et sont passés à "978-2-344-". Il faudrait donc disposer d'une liste de codes possibles pour chaque éditeur, ce qui est un peu complexe avec les interfaces WEB. Sinon, pour la saisie, c'est super facile, et il suffit d'avoir une fonction d'ajout quand un nouveau code est imputé. L'interface proposerait le dernier code actif, avec possibilité de le changer ... pour un plus ancien ... A ma connaissance, le maximum atteint serait de 5 codes successifs ...
Il y a tout de même des règles pour que les gens qui gèrent l'ISBN s'y retrouvent eux-mêmes. Dans le principe, plus le premier chiffre de la partie éditeur est petit, plus le code est court. Dans la mesure où l'on a un 978-2, tout est pour le français. Par exemple, Hachette est 01, Casterman est 203, Dupuis est 8001, et les éditeurs tout petits récupèrent des codes à 7 chiffres qui commencent par 95 (nnnnn) et ne laissent que 10 albums possibles (de 0 à 9).
The Maze Echo a écrit:La solution de facilité serait de laisser aux contributeurs toute latitude pour mettre les tirets comme ils sont sur leur album, sans imposer un formatage spécifique.
Sauf qu'en faisant ainsi, il recopieraient des formatages qui sont parfois faux ... et ce n'est pas si rare !
Je ne recommande cependant pas de stocker l'ISBN sous une forme éclatée. Il faut seulement trouver un moyen pour obtenir la forme officielle avec tirets la plus correcte possible et la stocker ainsi ...
Et si un jour, comme en 2007, il faut faire une conversion (ajouter 978 devant et modifier la formule du code de contrôle),
cela ne doit pas forcément s'appliquer aux anciens ISBNs, sinon il y aurait divergence avec ce qui est marqué sur les albums ... Je ne sais pas si la BNF a changé tous ses anciens codes ... sans doute pas.
En tous cas, si vous faites un peu de contrôles, il vaut mieux qu'ils ne soient pas trop contraignants, il y a déjà trop de gens qui complètent l'ISBN via des sources diverses (je l'ai déjà constaté pour les éditions spéciales Média-Participation). Un simple warning suffirait et un correcteur pourrait passer après ...