Le pitch:
Dans la mégalopole tentaculaire de Lagos, au Nigéria, Adedola est ce que l’on appelle un « Area Boy » : ces petits voyous des quartiers pauvres prêts à vous trouer la peau pour quelques dollars américains. Son quotidien ultra-violent ne connait de répit que lorsqu’il rend visite à son grand-père, avec qui il partage son amour pour la musique de Fela Kuti, le chantre de l’Afro Beat. Ensemble, ils discutent pendant des heures de la vie du « Black President » et son combat, aussi bien musical que politique, pour le destin du peuple nigérian et africain. Mais le jour où son grand-père meurt, Adedola bascule dans une spirale autodestructrice. On le prétend possédé, prêt à être exorcisé par un pasteur dans l’une de ces cérémonies où l’on fait ingurgiter de l’acide aux jeunes pour les purifier… Atrocement brûlé, Adedola est finalement laissé pour mort dans l’une des immenses décharges de la ville. Mais dans les limbes, il entend retentir le saxophone de son idole… Visité par l’esprit de Fela, Adedola retrouvera la vie, mais pas comme un Zombie : prêt à reprendre la lutte là où son maître l’a laissée !
première oeuvre (documentée dans la BEL, du moins) pour Ferrara sur un scénar de Dédola , qui retourne en Afrique après trois album liés à la Turquie
Graphiquement, c'est souvent éblouissant (certaines pages ésotérico-psychédeliques sont à tomber raide ) et l'histoire plutôt prenante, même si l'on ne pige pas tout quant à la culture "vaudou" (pour l'appeller comme cela , faute de mieux) africaine
Bref, une chouette surprise