de corbulon » 30/03/2015 22:30
Oui c'est vrai que j'avais pas compris la référence de Silverfab pour Miller dans ce sens là, donc mes excuses. En revanche je ne vois vraiment pas le lien entre Tarantino et Lapham, quant à Thompson quand je lis ça : Yet at his best his novels were among the most effectively and memorably written genre pieces. He also managed unusual and highly successful literary tricks: for example, halfway though A Hell Of A Woman, the first-person narrator Frank "Dolly" Dillon has a mental breakdown; the sides of his personality then take turns narrating the story's chapters, alternately violently psychotic (telling the sordid tale that actually happened) or sweet-natured and patient (telling the idealized fantasy that did not happen. Je me dis que non seulement Lapham a bien lu du Thompson lui, mais qu'en plus dans Stray Bullets, il y rend hommage avec ces good et bad endings. Maintenant si Silverfab trouve que c'est mieux que l'on fasse juste du Jim Thompson, pourquoi pas, mais une oeuvre qui ne se contente pas d'un genre, mais en propose plusieurs pour les utiliser en un patchwork cohérent me paraitra toujours supérieure à celle qui se focalise, je préfère les polyvalents aux spécialistes. Ce qui explique aussi que je ne pouvais pas résumer le truc à du polar, mais à quelque chose qui finalement transcende les genres.