Ted trimballe sa grande carcasse dégingandée à travers la ville dans un train-train aussi régulier qu’énergique; métro-boulot-dodo, certes, mais avec une énergie et une rigueur peu commune. Puis un jour, la mécanique se grippe et tout s’emballe, ce jour où le métro est en travaux et où les choses ne sont pas, plus, comme d’habitude. Et là, tout dérape…
Quelques infos une preview chez l'éditeur.
Alors, Ted est réglé comme une pendule, il mène son quotidien dans un rythme effréné et gare aux perturbations!
Emilie Gleason met bien en avant les particularités des interactions de Ted avec son environnement, on comprend vite que Ted est un autiste Asperger. On apprend sur le site d'Atrabile qu'Emilie Gleason "s’est fortement inspirée du vécu de son frère, diagnostiqué Asperger, pour raconter les bien étranges journées de Ted."
On n'est pas vraiment dans le didactisme de la Différence Invisible de Julie Dachez, L’enchaînement des cases se fait à vive allure dans un bouillon de couleurs.
Sinon, on imagine bien que le choix du prénom renvoie à l'acronyme TED "Trouble envahissant du développement" (bon, maintenant, on parle plus de TSA depuis la publication du DSM-V).