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[PREVIEW] Em silêncio - Adeline Casier - La Boîte à bulles

Et toute cette sorte de choses . Fais pas semblant de pas comprendre

[PREVIEW] Em silêncio - Adeline Casier - La Boîte à bulles

Messagede nexus4 » 27/12/2024 13:49

LA PREVIEW :

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Nord du Portugal, octobre 1962. Depuis la prise du pouvoir par Salazar, les arrestations arbitraires s'enchaînent et la population ouvrière s'enfonce dans la misère. Lorsque João perd son emploi, il n'ose pas tout de suite en parler à sa famille et sombre dans le désespoir... jusqu'à ce qu'un ami lui parle de la France. Là-bas, dit-on, il y a du travail, il pourra y offrir une belle maison à sa famille et y vivre heureux.

Quelques semaines plus tard, un passeur vient chercher João chez lui et le guide jusqu'à la frontière espagnole. Comme des milliers de portugais avant lui, il s'élance sur les chemins sinueux de l'espoir, où la Guardia Civil espagnole guette et le silence est roi.

Adeline Casier revient au crayon graphite sur l'histoire de son grand-père, témoin de la grande vague de migration portugaise d'Après-guerre. Un hommage solidement documenté, empreint d'une poésie et d'une mélancolie rêveuses.

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Re: [PREVIEW] Em silêncio - Adeline Casier - La Boîte à bulles

Messagede Cooltrane » 28/12/2024 10:38

nexus4 a écrit:Nord du Portugal, octobre 1962. Depuis la prise du pouvoir par Salazar, les arrestations arbitraires s'enchaînent et la population ouvrière s'enfonce dans la misère. Lorsque João perd son emploi, il n'ose pas tout de suite en parler à sa famille et sombre dans le désespoir... jusqu'à ce qu'un ami lui parle de la France. Là-bas, dit-on, il y a du travail, il pourra y offrir une belle maison à sa famille et y vivre heureux.




mouais, je ne sais pas comment vous lisez cette première partie, mais on croirait que Salazar est arrivé au pouvoir en 62, alors qu'il l'était depuis les années 30 (32, je crois)

bref, venant de La BàB, je m'attends à mieux.
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Re: [PREVIEW] Em silêncio - Adeline Casier - La Boîte à bulles

Messagede nexus4 » 28/12/2024 12:56

Oui je lis pareil que toi. Ils auraient préciser un truc dans le genre
Nord du Portugal, octobre 1962.
Depuis la prise du pouvoir par Salazar en 1932, les arrestations arbitraires s'enchaînent et la population ouvrière s'est enfoncé dans la misère.
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Re: [PREVIEW] Em silêncio - Adeline Casier - La Boîte à bulles

Messagede ubr84 » 12/01/2025 18:14

J'ai beaucoup aimé.

Tout en sensations, on est vraiment immergés dans le récit, l'attente, l'ennui, le temps qui passe.

Et cela permet de voir que la réalité des migrations ne change pas beaucoup d'une vague à l'autre :?
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Re: [PREVIEW] Em silêncio - Adeline Casier - La Boîte à bulles

Messagede toine74 » 14/01/2025 15:40

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Re: [PREVIEW] Em silêncio - Adeline Casier - La Boîte à bulles

Messagede Bolt » 24/02/2025 11:50

Bien aimé, sans être aussi dithyrambique que ubr.

A ma connaissance, c'est la BD la plus réaliste que j'ai pu lire sur la quotidien dans les campagnes portugaises (mettant à part l'Alentejo qui était un cas encore plus hardcore, mais c'est un autre sujet), entre la peur de parler en public et d'un voyage sans retour en Afrique, entre les difficultés d'emploi (le "corporatisme" sous Salazar, autre gros sujet), la faim, les conditions difficiles... Surpris qu'on n'évoque pas les enfants qui partent dans les champs pendant plusieurs mois dès 11-12 ans, coupés de leurs familles, ce qui était largement la norme à l'époque.
C'est la seule BD qui traite de manière aussi forte et intime le Salto (à comparer avec certains films documentaires de José Vieira). Evidemment, ça fait écho aux traversées que m'ont raconté mon père et mes oncles (aucune femme ne l'a fait dans ma famille). Et comme le souligne la postface, chaque traversée a son histoire, de la plus tranquille à la plus terrible.

Surpris des moments d'affection et de fraternité, plus basiquement des contacts physiques, même si ça n'est porté que par le personnage principal. C'est... comment dire... pas le genre de la maison :D

Pour revenir à la postface, elle est éclairante sur des aspects que je ne connaissais pas (je pense à la gestion impossible du retour des clandestins au Portugal).

Pour pinailler, quelques phrases en portugais sont bancals, sonnent pas toujours très naturels et des mots comportent quelques coquilles. Il y a également selon moi quelques anachronismes (Champigny-Sur-Marne au début des années 60 était un pur bidon ville, et un des plus grands d'Europe avec Argenteuil; le morceau de Manuel Freire plusieurs fois utilisé dans le bouquin date de la fin des années 60, c'est un morceau phare de la vague Música de intervenção, ceci dit son texte est fortement à-propos).
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