Elmer (Alanguilan - Ca et là)

[vacom]

Quelqu'un aurait-il lu ceci ?

[kilfou]

Pas encore mais il est dans ma pile.

Je ferai un retour d'ici peu, je suis curieux de voir ce que donne la BD philippine.

A titre perso, j'aurais mis le sujet dans alternative.

[vacom]

Elmer par D. Wesel

[Alexis L]

C'est une authentique pépite. A lire absolument !

[MaelB]

Drapal!
J'attends d'avoir quelques avis supplémentaires avant de me l'acheter, mais il est dans mon radar.

[kilfou]

C'est émouvant, bien construit et j'aime beaucoup le dessin entre entre gravure et manga.

C'est un peu dans la veine du Combat Ordinaire, niveau chronique sociale du moins.

Un chouette album. Auquel je ne rends pas honneur avec ce misérable post donc foncez l'acheter.

[maxmax_2]

La critique en ligne donne envie en tout cas . Malheureusement je ne l'ai encore vu nulle part vers chez moi...

[Croaa]

Formidable album. D'où a pu venir cette idée pour créer un tel bouquin ?
C'est inventif et tellement bien fait que les protagonistes deviennent tellement humain que l'on en oublie leur forme réelle, cela devient presque naturel de les considérer comme des hommes.
Le propos est d'une simplicité déconcertante pour le thème traité. Un travail exemplaire pour un résultat bluffant.

[MLH]

Un avis plus mitigé en ce qui me concerne. Je n'ai pas pu m'empêcher en la lisant de faire un parallèle avec des romans SF de Pierre Boule (La planète des singes) ou de Clifford Simak (Demain les chiens), des animaux doués de conscience n'étant donc pas un thème novateur. J'ai également fait un parallèle avec la fin de la ségrégation ou de l'apartheid, thème quelque part transposé avec le changement de la relation entre les hommes et les poulets. Cette bd évoque aussi la relation au père thème assez classique... Bref tout cela pour dire que cette bd ne m'a pas transcendé mais a quand le mérite de traiter les différents récurrents thèmes que j'ai évoqués sans qu'on se lasse de sa lecture.

[michael le galli]

Formidable album. D'où a pu venir cette idée pour créer un tel bouquin ?
C'est inventif et tellement bien fait que les protagonistes deviennent tellement humain que l'on en oublie leur forme réelle, cela devient presque naturel de les considérer comme des hommes.
Le propos est d'une simplicité déconcertante pour le thème traité. Un travail exemplaire pour un résultat bluffant.

Tout pareil !!!

[chalmo]

voir aussi son site , http://gerry.alanguilan.com/

[fleur]

Formidable album. D'où a pu venir cette idée pour créer un tel bouquin ?
C'est inventif et tellement bien fait que les protagonistes deviennent tellement humain que l'on en oublie leur forme réelle, cela devient presque naturel de les considérer comme des hommes.

Pas au début, surtout que le récit n'est pas linéaire: ce qui nous met dans la position inconfortable de parfaitement comprendre l'incrédulité et la peur qui animaient les tortionnaires, sans bien adhérer à cette revendication de respect de l'individu "poulet" (surtout si on en a mangé au précédent repas ) ... sans compter l'inconcevable amour entre un humain et une poulette!

C'est sans doute délibéré de la part de l'auteur: assimiler cet inconcevable-là, aux racismes d'autres temps ou d'autres lieux, crée une empathie avec ce côté sombre que je ne me serais pas crue capable d'éprouver.

Les relations pères-fils, c'est autre chose: ça me fait un peu penser à Maus: difficultés de communication entre le survivant et son fils, l'écriture comme outil de compréhension... Et là aussi, le choix de traiter racisme et survie d'un peuple, par l'anthropomorphisme.

... et les dessins sont d'une précision et d'une vitalité extraordinaire!


En bref, ce livre est un petit bijou et je remercie ceux qui l'ont découvert de l'avoir mis en vitrine.
Je ne m'y serais pas arrêtée en voyant juste la couv et en feuilletant chez le libraire, surtout en cette période de l'année!

[Croaa]

Formidable album. D'où a pu venir cette idée pour créer un tel bouquin ?
C'est inventif et tellement bien fait que les protagonistes deviennent tellement humain que l'on en oublie leur forme réelle, cela devient presque naturel de les considérer comme des hommes.

Pas au début, surtout que le récit n'est pas linéaire: ce qui nous met dans la position inconfortable de parfaitement comprendre l'incrédulité et la peur qui animaient les tortionnaires, sans bien adhérer à cette revendication de respect de l'individu "poulet" (surtout si on en a mangé au précédent repas ) ... sans compter l'inconcevable amour entre un humain et une poulette!

C'est sans doute délibéré de la part de l'auteur: assimiler cet inconcevable-là, aux racismes d'autres temps ou d'autres lieux, crée une empathie avec ce côté sombre que je ne me serais pas crue capable d'éprouver.

Si, au début également. Mais au début de l'album, pas forcément au début du journal du père de Jack. L'avant veillée funèbre, que cela soit un poulet ou un homme, on ne voit pas la différence. On rentre tout de suite dans le livre avec cette impression qu'il est normal qu'un poulet puisse parler et vivre comme un homme. Ensuite, en effet, on en vient au récit du "big bang" et de la phase de transformation de la société. Perso j'ai tout de suite fait l'analogie avec la shoa (c'est notre histoire, pour les européens en général, la plus récente dans le domaine).

Enfin, tout cela, ce n'est que mon avis. Mais quoi qu'il en soit, c'est un grand bouquin.

[PHILIG]

et il est dans aucune des categories des bdgest arts?

rhooooo

[Croaa]

Sorti tardivement. Il est probable que peu de membre du jury ait pu le lire avant le 15/12 (date de fin des débats).

[edgarmint]

Cet album aborde des thèmes forts, c'est indéniable, pour autant, je n'ai pas eu l'impression d'avoir lu la bande dessinée extraordinaire. Oui, le dessin est précis et soigné, rien à redire la-dessus, mais c'est d'ailleurs peut-être là que le bât blesse : trop propre, trop mécanique, l'émotion de prend pas. D'autre part, l'enchevêtrement des thématiques - comme dans la vraie vie me direz-vous - provoque une sorte de désordre. L'un dans l'autre (la forme et le fond), tout ne fonctionne pas parfaitement et je me suis parfois perdu dans quelque chose que j'ai ressenti comme diffus ; comme si l'auteur courrait après plusieurs lièvres à la fois.

Je n'ai pas dit que c'était une mauvaise bande dessinée, hein, mais j'ai des réticences.

[Hugui]

C'est sur, c'est une curiosité. Le début en voie off ne nous laisse pas imaginer que le narrateur est un poulet ! Et le choc de la révélation est bien amené, ainsi que la révolte du héros en butte au racisme. Toute l'histoire est bien mise au service des thèmes explorés, racisme, relations père-fils, famille, allusion à la Shoah.
Et rien à dire sur les dessins, il sont impeccables, lisibles et expressifs.
Et pourtant la magie n'a pas agit sur moi. Je n'arrive décidément pas à m'assimiler à un poulet, qui sont dessinés trop naturel.
Autant pour Maus auquel on ne peut pas ne pas penser j'ai été pris par l'émotion dégagée, autant la rien du tout, j'ai du me forcer à lire jusqu'au bout. Et cela manque cruellement d'humour, qui pointe juste au début.
Un certain sentiment de gêne montre que l'auteur a quand même atteint son but de nous remettre en question.
Mais j'aime bien prendre du plaisir à lire une bd, la non.
A lire donc comme une curiosité.

[Enigmatik]

C'est sur, c'est une curiosité. Le début en voie off ne nous laisse pas imaginer que le narrateur est un poulet ! Et le choc de la révélation est bien amené, ainsi que la révolte du héros en butte au racisme. Toute l'histoire est bien mise au service des thèmes explorés, racisme, relations père-fils, famille, allusion à la Shoah.
Et rien à dire sur les dessins, il sont impeccables, lisibles et expressifs.
Et pourtant la magie n'a pas agit sur moi. Je n'arrive décidément pas à m'assimiler à un poulet, qui sont dessinés trop naturel.
Autant pour Maus auquel on ne peut pas ne pas penser j'ai été pris par l'émotion dégagée, autant la rien du tout, j'ai du me forcer à lire jusqu'au bout. Et cela manque cruellement d'humour, qui pointe juste au début.
Un certain sentiment de gêne montre que l'auteur a quand même atteint son but de nous remettre en question.
Mais j'aime bien prendre du plaisir à lire une bd, la non.
A lire donc comme une curiosité.

ben pour moi c'est justement l'inverse, beaucoup de plaisir à me retrouver dans la peau d'un poulet

Pour l'humour, c'est pas super drole mais plutôt rempli d'ironie comme des poulets qui nous reprochent nos camps d'extermination mais mangent du canard à table. le croupion, la grippe aviaire, Les gros titres des journaux...
sur des sujets archi traités l'auteur nous sort un truc original (enfin j'ai trouvé).

[Hugui]

sur des sujets archi traités l'auteur nous sort un truc original (enfin j'ai trouvé).

Ça c'est sur !

[MaelB]

J'ai beaucoup aimé, même si la BD n'échappe effectivement pas à quelques clichés àmha. J'en parle plus en détails ici http://maisonusher.blogspot.com/2011/09 ... uilan.html