Éditions Revival

[cronos59]

Nouvelle maison d'éditions basée sur le patrimoine qui devrait sortir ses premiers titres à la rentrée. J'attends de voir ce qu'ils proposent mais selon amazon serait prévu:

Le Déclic
Colville
La Reine des pommes
M. Poche

https://www.facebook.com/BDrevival/

[rennois]

Je relance ce topic mort-né, pour un éditeur dont on ne vante pas assez la qualité, à mon sens...

Tenter au minimum de faire part des sorties serait pas mal

Le 20 janvier


Sherlock Time est une série fantastique et policière. Le propriétaire d’une maison hantée se rend compte qu’elle sert de piège à des extraterrestres pour capturer des humains. Il accepte qu’un dénommé Sherlock Time investisse l’une des tours du manoir. À l’instar de Holmes et Watson, tous deux mènent diverses enquêtes en onze épisodes. Cette série fut publiée en 1958. Alberto Breccia considérait qu’il s’agissait de son premier travail digne d’intérêt. Son style, encore classique mais non dénué d’audaces, emprunte notamment certains codes de l’expressionnisme.

Alberto Breccia (1919-1993) est l’un des grands maîtres de la bande dessinée argentine. Né en Uruguay, il devient dessinateur afin d’échapper au travail dans les abattoirs de Buenos Aires. Enseignant à la Escuela panamericana de arte, avec Hugo Pratt, on lui doit de nombreux chefs-d’oeuvre dont Mort Cinder, Che ou Perramus.

Homme de presse, écrivain et scénariste, Hector Oesterheld (1917-1978) est un personnage incontournable de l’histoire de la bande dessinée argentine. Il collabora avec Alberto Breccia sur de nombreux titres, et aussi avec Hugo Pratt, en particulier sur Ernie Pike. Opposant à la dictature, il est enlevé en 1977, ainsi que ses quatre filles, et meurt assassiné par la junte.

[rennois]

Le 20 janvier, toujours


De Massimo Mattioli, on connaissait surtout Squeak the Mouse et M. le magicien. Il faut désormais compter sur Joe Galaxy. Né en 1970 dans les page du magazine italien Il Male, Joe Galaxy, animal anthropomorphe entre l’aigle et le canard, est un aventurier de l’espace obsédé par l’argent dont la seule et unique activité est de créer des business foireux. Action, humour noir, violence gratuite, gags idiot, sexualité minable… après les cartoons de Squeak the Mouse, Mattioli s’attaque cette fois à un autre sous-genre de la pop culture : la science-fiction.



Massimo Mattioli (1943-2019) est l’un des plus importants dessinateurs italiens de la bande dessinée contemporaine. Durant toute sa carrière, il a reçu de nombreux prix parmi les plus prestigieux. En France, Mattioli a notamment publié M. le magicien dans Pif gadget et Squeak the Mouse dans L’Écho des savanes.



Cette édition intégrale entièrement renumérisée reprend l’intégralité de l’édition proposé par Aedena en 1990, avec plus de cent pages d’inédits dont de nombreuses histoires dessinées par Mattioli a posteriori. A l’époque de la parution de Joe Galaxy en France, Mattioli comptait de nombreux fans, dont le grand Jean Giraud/Mœbius.

[Cabarezalonzo]

En effet, beau programme pour éviter que ne tombent dans l'oubli ces trois auteurs de talent.

[mr_switch]

Repoussé d'un an, dirait-on bien...

[Gaston68]

J'ai il y a déjà un moment que j'ai fait la précommande du Sherlock Time aurpès de mon libraire.

[jdo]

Sherlock Time pour la première fois en français
c'est top ça
merci pour l'info

[rennois]

Repoussé d'un an, dirait-on bien...

Pas d'un an, sans date

[mr_switch]

Je disais 1 an, parce que sur les sites commerçants, le bouquin est repoussé à 2022. Mais oui, c'est plutôt sine die. Cependant, les distributeurs font rarement repousser les dates de sortie prévues au-delà de la véritable date. Ça arrive, mais c'est rare. Donc l'an risque bien de se vérifier...

[jdo]

Pour Sherlock Time l'édition n'est pas formidable
La repro des planches n'est pas terrible
Reste le plaisir de lire l'histoire car ils ne pouvaient peut-être pas faire beaucoup mieux

Envoyé de mon SM-G965F en utilisant Tapatalk

[rennois]

Joe Galaxy" serait finalement calé au 10 mars...

[Bolt]

Pour Sherlock Time l'édition n'est pas formidable
La repro des planches n'est pas terrible
Reste le plaisir de lire l'histoire car ils ne pouvaient peut-être pas faire beaucoup mieux

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C'est même très probable, étant donné que la majorité des planches sont disséminées dans la nature, souvent gardées par ses éditeurs à l'époque, également volées et revendues à l'insu de Breccia.

Qui a peur des contes de fées? souffre des mêmes problèmes d'édition, n'ayant comme matériau de base des pages scannées d'une vieille édition qui semble bien terne par rapport aux rares planches originales retrouvées aux couleurs magnifiques.

[EYE OF DOOM]

Pour Sherlock Time l'édition n'est pas formidable
La repro des planches n'est pas terrible
Reste le plaisir de lire l'histoire car ils ne pouvaient peut-être pas faire beaucoup mieux

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C'est même très probable, étant donné que la majorité des planches sont disséminées dans la nature, souvent gardées par ses éditeurs à l'époque, également volées et revendues à l'insu de Breccia.

Qui a peur des contes de fées? souffre des mêmes problèmes d'édition, n'ayant comme matériau de base des pages scannées d'une vieille édition qui semble bien terne par rapport aux rares planches originales retrouvées aux couleurs magnifiques.

Sur !
On en a parler, sur le topic Breccia probablement.
Pour avoir vu deux ou trois planches de cette serie a la galerie Martel, les originaux sont incroyables et l’edition dispo ne leur rends absolument pas justice. Meme l’unique histoire publiée en france est beaucoup plus belle.

[rennois]

Pas de date précise :



Pompeo, l'alter ego de l'auteur, est le testament artistique d'Andrea Pazienza, le journal de bord d'un personnage désespéré aux prises avec son addiction à l'héroïne. Comme de nombreux jeunes gens dans les années 1980, Pazienza lui-même en fera les frais. Mais plus que le récit d'une longue décente aux enfers dessiné sur des feuillets épars de carnet à spirales, Pompeo est l'un des rares récits autofictionnel en bande dessinée où l'auteur met littéralement ses tripes sur la table, nous fait partager la fragilité de l'existence et la catharsis de la création artistique. Andrea Pazienza est le chef de file du mouvement artistique de la bande dessinée underground italienne des années 1970 et 1980. Il a dirigé deux titres très importants dans l'histoire de la bande dessinée européenne, Cannibale et Frigidaire, journaux dont sont notamment issus les artistes du mouvement Valvoline comme Lorenzo Mattoti, Massimo Mattioli ou Tanino Liberatore. C'est la première fois qu'il est publié en France.

[jdo]

Pazienza est pratiquement inconnu chez nous
il n'y a pas eu de parution en français de ses livres je crois
une bonne chose que cette édition
j'en serai

[Vainsy]

Il doit y avoir une histoire courte dans le "musicomix", non ? (Il est au grenier, je vérifierai demain... ou pas )
Intéressant, en tout cas, en effet. Revival est décidément à suivre.

[EYE OF DOOM]

Oui, de memoire.
Mais je me demande si il y en a pas eu une autre ailleurs.

[Alexander]

Pas trouvé de Pazienza dans la (très très) éphémère revue Transfert des éditions Artefact (un numéro zéro et un seul numéro diffusé !), revue pourtant largement inspirée de Frigidaire (Italie), dont Pazienza était un des 6 fondateurs…

Revues Transfert - Frigidaire.jpg (242.38 Kio) Vu 851 fois

Pas trouvé de Pazienza non plus dans ce livre (qu’il faudra bien un jour que je répertorie dans la Bel) : « Valvoformes Valvocouleurs » de Daniele Barbieri, qui présente (chacun a droit à un chapitre) Carpinteri, Burns (qui vécut 2 années en Italie à fréquenter le groupe Valvoline), Brolli, Jori, Mattotti, Igort, et Kramsky.

Valvoformes.jpg (151.59 Kio) Vu 851 fois

J’étais pourtant sur d’avoir déjà vu du Pazienza en France, mes souvenirs étant trahis par des neurones trop imbibés d’alcool, de Thc et d’alcaloïde de coca, j’ai fait appel à Bdoubliées :
Pas de Pazienza dans le Charlie de Willem ni dans l’incroyable Surprise du même rédac-chef/dessinateur.
Mais, mais... il a été publié à petites doses (si j’ose dire) dans l’Ebdo des Savanes…

Vincent Bernière a bien raison de le publier.
Pour les francophones, un stupéfiant manque culturel va enfin être comblé.
Bravo.

[mr_switch]

Pazienza semble avoir illustré l'édito de Transfert. Il a aussi été traduit dans un numéro du Crapaud Baveux/Krapö
( http://bulledair.com/index.php?rubrique ... rea&type=p )

[jdo]

un sujet sur Pazienza sur le forum
https://www.bdgest.com/forum/andrea-pazienza-star-en-son-pays-inconnu-chez-nous-t62655.html
une publication de Zanardi était prévue aux éditions Ici Même, espéreront que Revival y arrivera