Toujours des bons choix, toutes les BD que j'ai vu passer étaient intéressantes. Une vraie ligne éditoriale, qui ne tire pas sur la corde, toujours en recherche.
Le site éditeur : http://alifbata.fr/les-editions-alifbata/
Une interview de l'éditrice
Quelques previews que je vous ai déjà proposées.

Véritable ode à la culture orale, cette bande dessinée chorale et foisonnante invite le lecteur à partager la vie des habitants de la Casbah, quartier populaire des hauteurs d’Alger où pauvreté et débrouillardise côtoient au quotidien les ragots et les médisances colportés à propos des uns et des autres.
Au centre des rumeurs, une femme mystérieuse qui habite une vieille maison couverte de parapluies et devenue objet de crainte et de fascination : Fatma N’Parapluie. Excentrique et indéchiffrable, elle inspire la terreur des enfants et les moqueries des adultes. Audacieuse et effrontée, elle franchit aussi bien les portes des maisons pour partager les histoires des autres femmes que celles des cafés réservés aux hommes, sans hésiter à leur tenir tête.
Mais comment échapper aux mauvaises langues quand on transgresse ainsi les frontières qui séparent l’univers masculin du monde féminin ? Comment ne pas devenir folle sous le regard vigilant et omniprésent des habitants du quartier ?
Premier tome d’un diptyque haut en couleur.


Alifbata publie aujourd’hui l’adaptation du Pain nu telle que Mouride l’a laissée, avec des planches à l’aquarelle et d’autres en noir et blanc, pour enfin faire découvrir au public ce que ni Choukri ni Mouride n’ont pu voir. Une préface de Kenza Sefrioui et une annexe écrite par Jean-François Chanson complètent les planches et permettent de situer cette oeuvre forte dans son contexte politique et artistique.
L’annexe propose également une archive visuelle rare et précieuse, extraite de On affame bien les rats et de sa première version en langue arabe, Fi ‘akhsha’i baladi.
Celui est un collectif, avec ses avantages et ses inconvénients.

Douze auteurs venus d’Algérie, d’Égypte, du Liban, du Maroc, de Tunisie et de Syrie, réunis à Tunis lors d’une résidence intitulée « Dessiner l’exil » et invités à aborder la migration et l’asile à partir de témoignages personnels et d’histoires vécues.
Dix récits visuels éclectiques tant par leur style graphique que leur point de vue sur le sujet, qui témoignent des exodes contemporains et questionnent le rôle d’un pays où se croisent émigration et immigration.

Tunisie, 1984. Le gouvernement annonce l'augmentation du prix des céréales, déclenchant une insurrection populaire qui enflamme le pays. Durant ces Émeutes du Pain, les Tunisiens découvrent une radio pirate animée par un mystérieux personnage qui sème la zizanie parmi les forces de l'ordre. Qui se cache derrière cette voix irrévérencieuse bientôt devenue une véritable légende urbaine ? À travers Selim et son grand-père, les auteurs imaginent un duo aussi attendrissant qu'héroïque. À l'aide d'un vieux talkie-walkie trafiqué, les deux complices détournent les communications policières, sabotant les opérations de répression avec une insolence et un humour libérateurs pour tout un peuple. Dans ces planches à l'aquarelle aux styles graphiques riches et variés, les auteurs reviennent sur un demi-siècle d'histoire tunisienne, de la Seconde Guerre mondiale à la fin du règne autoritaire de Bourguiba, en passant par la violente répression de l'opposition de gauche dans les 1970.
