Auckland, Nouvelle Zélande, 1994. Un groupe de punks anarchistes ont élaboré un plan pour saboter l'ouverture d'une chaîne multinationale de fast-food, la nuit précédent la journée d'ouverture. Baguette, un jeune punk asiatique et bouddhiste a la tâche ingrate de poser la bombe cette nuit-là avec sa complice Tracy.
Je mets le reste du pitch (pris sur la BEL) sous balise, je trouve qu'il en dévoile un peu trop.[Révéler] Spoiler:Hanté par la mort d'une amie très proche ayant fait partie de son groupe de musique, Baguette se pose sans cesse des questions sur le sens de la vie et l'absurdité du monde. Au début de la nuit de l'opération, Tracy et Baguette taguent la devanture d'une boucherie (« Meat is murder »). Mais Tracy lance la bombe de peinture à travers la vitrine de ce boucher, avant de s'enfuir en courant. Baguette est aussitôt repéré par le boucher de sa fenêtre. Celui-ci s'empressera de téléphoner à son fils skinhead et pro-nazis afin de donner une leçon à « ce trou du cul de punk niakoué ». Reparti retrouver d'autres membres du groupe, Baguette découvre une jeune femme ayant enjambé la rambarde d’un pont. Cette scène lui rappelle alors son amie qui s'était jetée du pont. En allant lui porter secours, il fait connaissance avec Muette, cette fille étrange et sans voix qui va l'emmener jusqu'au bout de la nuit et le confronter à ses antagonismes politique et spirituel.
Devenu culte en Nouvelle Zélande, Dharma punks est avant tout un livre sur le tumulte de la jeunesse et ses extravagances, la quête effrénée du sens de la vie qui vacille entre les idées politiques et le chemin spirituel.
Pris par hasard à la bibliothèque, je ne connaissais ni l'auteur, ni l'éditeur.
J'ai trouvé ça bien foutu, le NB est très élégant e plein d'énergie, ça rappelle un peu Pope je trouve. Au niveau du sujet, on s'attache vite à Baguette. Je lirai le T2.