de Thierry_2 » 23/03/2018 10:28
Quelque part au moyen-âge, un village est ravagé par une épidémie. Sans doute la Grande Peste du XIVème.
Il y a ceux qui meurent, les plus nombreux. Et ceux qui survivent, sans logique apparente.
Pourquoi Agnès est-elle épargnée alors que tous les autres membres de sa famille sont morts ?
C'est un livre subtil et fragile que compose Julia Gfrörer. Un graphisme qui évoque les gravures, tout en lignes délicates et hachures pour combler le vide.
Il ne se passe pas grand chose, et pourtant, ce livre distille une substance étrange, qui perdure une fois le livre fermé. Sans doute parce qu'il pose une question universelle: comment continuer à vivre quand sa propre mortalité vous est à ce point proche et évidente. Et parce que l'auteure se garde bien de répondre, grâce à une dernière scène particulièrement ambigue.
Ce n'est sans doute pas le livre de l'année. Pourtant, il fait partie de ceux dans lesquels il se passe quelque chose.
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Thierry_2 le 23/03/2018 13:39, édité 1 fois.