Quand Aire libre propose un cahier graphique avec la première édition, j'applaudis. C'est une façon de remercier ou de récompenser les premiers acheteurs qui prennent un risque... Et une façon de les inciter à ne pas trop tarder avant d'acquérir l'album. Bref, c'est de bonne guerre.
On voit cependant bien plus souvent l'inverse, à savoir des intégrales accompagnées d'un ex-libris, d'un coffret ou d'un dossier. Il y a quelques années on offrait un album d'inédits de Paul (Rabagliatti) à l'achat de deux albums alors qu'il n'y avait pas de nouveauté. Quelques mois après sa publication, le Jérusalem de Guy Delisle était proposé avec un supplément. Ces exemples sont légion.
Dans ces cas, j'ai toujours l'impression d'être floué. Comme l'offre de BD est imposante, je ne vais tout de même pas racheter ce que j'ai déjà. À quelques reprises, j'ai fait savoir à des éditeurs (notamment Futuropolis et La Pastèque) que leurs pratiques commerciales me semblaient plutôt bof. Je n'ai évidemment pas eu de réponse.
On s'entend que ce commentaire ne s'applique pas aux BD que l'éditeur a choisi de ne plus éditer en albums individuels (Isabelle, Germain et nous, etc.) ou à des classiques comme Spirou.
