Un pavé de plus de 500 pages (34€) en N&B, sorti mi-Mai
Les copains d’enfance tu ne les choisis pas, ils te tombent dessus et ils entrent en toi comme la fièvre, et ils n’en partent plus même si tu les chasses à coups de pied au cul.
Guido, Moreno dit «Grisou», Katango et les autres… Une bande d’adolescents qui traînent les rues, fréquentent avec la même nonchalance le même lycée technique. Leurs journées s’égrènent entre bars, billard et virées en voiture ; leurs nuits, ils les passent à fumer au bord du fleuve. Tout près, dans une ferme en ruine, vit une famille de Tsiganes. Parmi eux, Loretta, une fille sauvage en qui les garçons voient tour à tour une sorcière ou une gamine déjà vieille…
L’amitié, le racisme ordinaire, la saison de l’adolescence et comment elle prend fin. Davide Reviati, remarqué pour État de veille (Casterman, 2011), nous raconte tout cela en même temps qu’il s’empare de l’histoire des Roms, jusque dans ses chapitres les plus funèbres.