Copenhague - Pandolfo/Risbjerg - Dargaud

[Nirm]

Fatiguée par la vie à deux avec sa fille adolescente, Nana Miller s'envole, sur un coup de tête, pour un petit séjour de rêve à Copenhague, la ville des contes de fées. Son arrivée est bouleversée par une annonce presque irréelle : on a découvert, en plein centre-ville, un corps... Mais pas n'importe quel corps... Le corps d'une sirène !

Le Danemark est en émoi, on décrète un deuil national. Les habitants s'enferment chez eux, les rues se vident, les aéroports sont hors service. Nana est bloquée loin de sa fille, pour une période indéterminée. Dans son hôtel presque désert, Nana fait la connaissance de Thyge Thygesen, grand farfelu terriblement attachant, qui va devenir son compagnon d'infortune.

Détectives de pacotille, ils repèrent un type un peu louche qui traîne sur les lieux du drame. Ils se prennent au jeu, le pistent et se retrouvent embarqués dans une histoire trop grande pour eux. Thyge entraîne Nana au coeur de cette ville de contrastes, entre féérie et modernité.

Déjà des retours ?

[mariol]

Pas encore mais c’est une des sorties que je convoite le plus. Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg font toujours des merveilles. Ils m’émerveillent encore un peu plus à chacune de leur sortie

[Mr Degryse]

Pas désagréable mais je n'ai pas compris que les auteurs voulaient nous raconter. Est ce juste une comédie loufoque sans queue ni tête ou est ce une fable avec une morale que je n'ai pas cernée ?

[lololyon69]

J'ai pris ça comme une comédie loufoque pleine d'humour. La fin est surprenante, je ne m'attendais pas à cette part d'obscurité au milieu d'un tel récit! En tout cas c'est très dynamique, décalé, drôle, poétique et très plaisant à lire!

[Karzak]

La chronique de Copenhague est en ligne.

[mariol]

Je ne me retrouve pas dans cette chronique. Tout d’abord, je ne parlerai pas de comédie mais plutôt de fable. Il y a effectivement du romantisme, de la poésie aussi comme à chaque fois avec ce duo, de la légèreté d’une certaine manière et tout ceci vient en contrepoids de quelque-chose de bien plus sérieux, quelque-chose de grave même… une atteinte à ce que l’on peut avoir de plus précieux. Je parlais donc de fable des temps modernes abordant des sujets et des préoccupations on ne peut plus d’actualité.
Quant au fait qu’il y aurait des « invraisemblances », je suis assez surpris par cette remarque. Tous ces éléments imagés, de fiction tout simplement, sont là pour renforcer l’idée que quelque-chose de vraiment très grave vient de se dérouler. Et pourtant lorsque l’on continue sa lecture, on apprend que l’on est peut-être encore loin du compte…

Bref de mon coté, je reste subjugué par cette capacité d’Anne-Caroline Pandolfo et de Terkel Risbjerg à faire de telles propositions depuis tant d’années. Il y a une signature vraiment à part et cette alchimie se concrétise toujours par de très belles histoires tantôt obscurité, tantôt lumière. Ils arrivent toujours à entremêler ces deux aspects avec brio et une très grande finesse.
Un vrai plaisir de lecture

Et pour finir, ce soir débute l’exposition à la galerie Barbier sur Paris. Une rare occasion de pouvoir apprécier les originaux de Terkel Risbjerg

[nexus4]

J'ai beaucoup aimé. On est effectivement dans les codes de la fable. C'est drôle, farfelu, tendre. Les personnages sont attachants, maladroits et surtout le dessin de Risbjerg est formidable. Toutes les scènes dynamiques (courses tout court ou courses poursuite) vous emportent. L'ouverture avec la fanfare est un modèle du genre. C'est réjouissant et burlesque et on voit bien qu'ils sont tous à fond. Dans une période un peu sinistre, c'est un vrai moment de détente.