Lu ce
Concerto ce week-end.
J’émets plus de réserves que les avis précédents.
Rien à dire sur le scénario (qui est inspiré d’une biographie du musicien) ni du découpage qui est bien ciselé, cela se lit vraiment bien, ce n’est quasiment qu’une « voix off » tout du long, mais j’ai été pris par le récit jusqu’à la fin.
C’est graphiquement que je suis, étonnamment, moins ébloui.
Tout d’abord je trouve que le lettrage n’est pas hyper réussi, oserais-je dire que j’ai trouvé la graphie un peu
gauche...?!
Bref, je trouve qu’un peu plus de rigueur sur ce point n’aurai pas été de trop.
Et comme je l’avais dit après un premier feuilletage, je trouve également les visages vus de face moins maîtrisés que ceux de profil, il y a une certaine rigidité maladroite qui m’a un peu dérangé.
Sinon bien évidemment la composition et l’inventivité graphique qui sert le récit sont remarquables, il y a du Bosch, du Otto Dix, il y a même des éléments proches du Chihiro de Miyazaki, et il y a, bien sûr, une parenté très (trop ?) proche avec le style de David B. C’est bien sûr assumé, le personnage Paul Wittgenstein ressemble même autant à David B qu’au pianiste lui-même, mais ce côté « Canada Dry » ne m’a parfois pas pleinement convaincu.
Même s’il y a du talent, je suis curieux de lire le prochain ouvrage de l’auteur pour voir s’il est capable de proposer un univers plus détaché de la référence graphique de David B, et par là même plus personnel.