Montée à Paris pour s’y installer, Stéphanie, dite Stef, est successivement hébergée par plusieurs de ses vieilles copines, pour de courtes périodes, en attendant de pouvoir enfin intégrer son propre appartement.
L’occasion d’explorer les joies et les diverses formules de la colocation (plus ou moins heureuse) entre trentenaires, et surtout de brosser une savoureuse galerie de portraits féminins que l’on devine saisis sur le motif : Anouk et son jeune fils Loulou, d’une franchise et d’une spontanéité désarmantes, Sophie dont la mère, fraichement divorcée, est revenue s’imposer chez sa fille, Jo la fashionista, Fanny qui vient tout juste de changer de mec…
Au fil de courtes histoires-gags en une ou deux planches, Carole Morel signe une très attachante évocation de cet univers de filles complices, ponctué de dialogues acides et souvent d’une grande drôlerie. On rit et on sourit avec plaisir, jusqu’à ce que ce soit au tour de Stef, enfin installée dans son lieu à elle, de subir à son tour, avec fatalisme, l’invasion de ces copines décidément indispensables…
Assez marrant, surtout les passages de colocation chez Sophie : partager son lit avec une mère acariâtre et un bouledogue français, et Fanny, la jalouse hystérique.
Dans le style sex and the city, 5 copines célibataires, branchées, dans une grande ville.
Sympa, mais sans plus.