Je voulais juste évoquer :
au comique morbide et vaguement essentiel.
La question est toute là : n'est-il pas un peu futile de nous rappeler l'essentiel quand on a déjà tant à faire avec le superflu?
Donc 60 et quelques pages acides sur l'issue fatale qui nous est promise à tous.
De quoi se flinguer tout de suite.
Ou faire un max la fête.
Jusqu'à la dernière page, on n'est pas certain du camp à choisir.
Johan de Moor met tous son talent, et même plus que ça, au service de cette cause inattaquable.
C'est essentiel comme le Cri de Munch.
Glaçant, bien sûr.
Une expo des planches est visible en ligne ici
http://www.petitspapiers.be/?fond=contenu&id_contenu=112&id_dossier=14