Cinéma asiatique (Japon, Corée, Chine, Hong Kong, etc.)

[roboris 45]

Voici un sujet consacré au cinéma asiatique (Japon, Corée, Chine, Hong Kong, Thaïlande, Inde, Indonésie, etc.)

Tous les genres peuvent être abordés, aventure, action, comédie, comédie romantique, science-fiction, fantastique, horreur, thriller, drame, wu xia pian (films de chevalerie chinois), kung fu pian (semblable au wu xia pian mais avec les poings et les pieds à la place des épées^^), chanbara (films de sabre Japonais), érotique, documentaire...

Ma connaissance du sujet s'étend surtout sur la période 1990-2010.
Je n'ai vu que deux Akira Kurosawa (Les 7 Samouraïs et Rashômon) par exemple.
En ce qui concerne les 15 dernières années, les distributeurs et éditeurs Français sont devenus un peu frileux concernant le cinéma asiatique. Les labels HK vidéo et Asian star n'existent plus. De nouveaux venus ont fait leur apparition (Spectrum Films et Carlotta Films) mais leurs sorties ne se font qu'en Blu-Ray.

Les derniers Stephen Chow (The mermaid, Journey to the west : conquering the demons et The new king of comedy) sont honteusement inédits en France (pas de sorties cinéma, ni DVD, ni Blu-Ray). J'ai tout de même beaucoup d'espoir concernant une sortie Française de Women Soccer (dont nous avons déjà parlé sur le sujet « Les films à venir », la suite de son fantastique Shaolin Soccer.


Shaolin Soccer de Stephen Chow.

Idem pour le mogul du cinéma Hong-kongais/Chinois Tsui Hark, dont la sortie de Detective Dee 3 : La légende des rois célestes remonte à 2018.


The blade de Tsui Hark.

Quant au légendaire Takeshi Kitano, sa production s'est considérablement ralentie (mais comment lui en vouloir ? Il a 78 ans maintenant) et ses derniers films sont soit cantonnés à des sorties en streaming sur diverses plateformes (Ryuzo 7 sur E-cinéma et Broken Rage sur Amazon Prime Vidéo), soit tout simplement inédits (Outrage : Coda et Kubi).


Hanabi de Takeshi Kitano.

Néanmoins, le catalogue encore disponible en DVD en occasion est formidable (merci HK vidéo) et il existe encore beaucoup de perles à découvrir ou à redécouvrir !

C'est tout l'intérêt de ce sujet

Ps : je précise que je suis un intégriste des VOSTF et qu'à de rares exceptions, je ne ne vous conseillerai jamais la VF, sauf si seule celle-ci est disponible sur le DVD, bien entendu.
Les VF des films asiatiques ont un passif calamiteux, même si les choses se sont sensiblement améliorées depuis quelques années. De toute façon, certains réalisateurs comme Takeshi Kitano n'ont jamais connu de VF lors de l'exploitation de leurs films en France, que ce soit au ciné ou en DVD.
Le pire exemple que j'ai connu étant la VF calamiteuse d'Akira (Kénéda au lieu de Kaneda, Lady Miyako dotée d'une voix d'homme, Kay (assistant aux prémices de la destruction finale) qui dit « c'est fantastique ! » au lieu de dire « Kaneda kun » (s'inquiétant pour lui)…
Bref, inutile d'en rajouter, vous m'avez compris^^

[roboris 45]

« Comme un lundi » (Ryo Takebayashi – 2022).

Disponible en DVD et Blu-Ray (VF et VOSTF).

Comédie douce amère mettant en scène une boucle temporelle. Des employés d'une boîte de communication/graphisme revivent la même semaine, indéfiniment (le dimanche 8 du mois bascule au lundi 2 du même mois, si vous voulez^^).
La plupart des employés ne s'en rendent pas compte car en plus de dormir au bureau toute la semaine, ils travaillent aussi le week-end (!)
On égratigne au passage l'inclinaison des Japonais à tout sacrifier à leurs entreprises et à leurs patrons.
Leur patron justement. Les deux premiers salariés s'étant rendus compte du phénomène le soupçonnent d'en être à l'origine. Bien que leur boss ne soit pas au courant et le dernier de l'équipe à s'en rendre compte. Car il faudra remonter toute la hiérarchie (dont l'héroïne, une arriviste, 3e à prendre conscience du problème), convaincre un à un les divers employés selon leur affectation et importance dans la société pour obtenir un début d'écoute du chef d'entreprise sur ce phénomène qui les frappe et ne semble jamais prendre fin.

Je ne vous en dis pas plus, le film prend une dimension imprévue et touchante dans ses 15 dernières minutes.
Petit bémol, les graines conceptuelles de la partie finale ne semblent pas avoir été semées en début de métrage. Pour un film sur une boucle temporelle, c'est un petit paradoxe.

Ma note : 7/10

Au passage, je remercie le membre de Bdgest' « euh... si vous le dites », qui m'a fait découvrir ce film dont j'ignorais l'existence...

[euh... si vous le dites]

Au passage, je remercie le membre de Bdgest' « euh... si vous le dites », qui m'a fait découvrir ce film dont j'ignorais l'existence...

Oups, j'avais pas vu ton message.
Je suis heureux que le film t'ait plu.

[Morti]

Je suis assez client des films asiatiques même si je suis loin d'être un "spécialiste".
Ils ont une façon de faire des films différents des films européens ou anglo-saxons mais on y trouve parfois des scènes d'une beauté incroyable et des personnages à la mentalité très différente des nôtres...c'est souvent intéressant.
Maintenant j'ai une liste de films asiatiques d'origines différentes, Chine, Japon, Corée, Vietnam,..., tous très différents mais hormis les DA, je suis ouvert à tout. J'apprécie un peu moins les films très violents mais j'adore leurs films en costume.

Il y a aussi quelques films mettant en scène des asiatiques mais réalisés par des non-asiatiques qui méritent le détour.

A noter que mon premier film asiatique fut L'île nue, de Kaneto Shindo, film en N&B, quasi sans dialogue mais avec une musique envoûtante et qui raconte un épisode d'une vie banale et triste.
Je pense que si on aime ça, le reste passe nickel...

[euh... si vous le dites]

A noter que mon premier film asiatique fut L'île nue, de Kaneto Shindo, film en N&B, quasi sans dialogue mais avec une musique envoûtante et qui raconte un épisode d'une vie banale et triste.

Superbe film en effet.
Sans le moindre dialogue.

[L'Ombre Jaune]

Je ne vais pas m'étendre sur mes goûts pour les inévitables "chambara", les films de Kurosawa, ou de Takeshi Kitano, tant devant que derrière la caméra, les "Yojimbo", "Kagemusha", "Zatoïchi" (tant celui de Kitano que les anciens NB avec Katsu Shintaro).

Par contre, j'ai été ému par "Dare mo shiranaï" (Nobody knows) qui narre l'histoire véridique de 4 jeunes enfants (l'aîné à 12 ans, si je me souviens) qui sont littéralement abandonnés par leur dernier parent, au sein même de leur domicile.


Aussi, un très touchant "Shiko funjatta", conseillé par l'une de mes profs de japonais, (dont j'ignore s'il existe des sous-titrages officiels, anglais ou français, mais qui avait fait l'objet du travail personnel de la prof pour réaliser elle-même le sous-titrage français sur DVD, à l'attention de ses élèves).
L'histoire d'un petit dojo de Sumo, avec son lot de faux volontaires, de loosers et un gaïjin qui ne veut pas porter le "mawashi" sans sous-vêtements.
Drôle et émouvant.

[BDphile et fier]

Puisqu'on parle de film asiatique, quelqu'un a-t-il déjà vu la série de films : "Urotsukidoji"?

[euh... si vous le dites]

"Zatoïchi" (tant celui de Kitano que les anciens NB avec Katsu Shintaro).

Sur les 26 Zatoichi avec Shintaro Katsu, seuls les deux premiers sont en noir et blanc.

[euh... si vous le dites]

Aussi, un très touchant "Shiko funjatta", conseillé par l'une de mes profs de japonais, (dont j'ignore s'il existe des sous-titrages officiels, anglais ou français, mais qui avait fait l'objet du travail personnel de la prof pour réaliser elle-même le sous-titrage français sur DVD, à l'attention de ses élèves).
L'histoire d'un petit dojo de Sumo, avec son lot de faux volontaires, de loosers et un gaïjin qui ne veut pas porter le "mawashi" sans sous-vêtements.
Drôle et émouvant.

Le film est sorti en Blu-Ray chez Spectrum Films.
Pas vu, cela dit.
Je prends note.

[Mr Degryse]

"Shiko funjatta",

Pareil il m'intéresse bien ce film

[Brian Addav]

Je pose un drapeau en souvenir d'un temps ancien où j'avais la chance de zenifier et de cho-yaber.

[L'Ombre Jaune]

"Zatoïchi" (tant celui de Kitano que les anciens NB avec Katsu Shintaro).

Sur les 26 Zatoichi avec Shintaro Katsu, seuls les deux premiers sont en noir et blanc.

Sur les conseils d'un ami japonais, j'avais acquis les dvd des Zatoïchi avec Shintaro, et ils étaient tous en NB.
Peut-être qu'ils avaient été "noir-et-blanc-recolorisés", pour faire plus sympa, va savoir.

[euh... si vous le dites]

"Zatoïchi" (tant celui de Kitano que les anciens NB avec Katsu Shintaro).

Sur les 26 Zatoichi avec Shintaro Katsu, seuls les deux premiers sont en noir et blanc.

Sur les conseils d'un ami japonais, j'avais acquis les dvd des Zatoïchi avec Shintaro, et ils étaient tous en NB.
Peut-être qu'ils avaient été "noir-et-blanc-recolorisés", pour faire plus sympa, va savoir.

Les deux premiers Zatoichi sont en noir et blanc.
A partir du troisième, au vu du succès de la série, les films sont en couleurs.