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* * * Ciné-Club 124b : "Perfect Days" (Wenders 23) * * *

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: * * * Ciné-Club 124 : "Jusqu'au bout du monde" (Wenders 91)

Messagede jolan » 12/08/2025 20:38

Message précédent :
Dans laquelle il dit bien que la version de 4h30 (du film de notre séance actuelle) est la seule valable, que quiconque possède celle imposée par ses distributeurs la détruise.

Je n'avais pas aimé le film à l'époque, peut-être vais-je enfin l'apprécier dans cette version ?
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Re: * * * Ciné-Club 124 : "Jusqu'au bout du monde" (Wenders 91)

Messagede sergent latrique » 12/08/2025 23:06

je regarderai ce week-end
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Re: * * * Ciné-Club 124 : "Jusqu'au bout du monde" (Wenders 91)

Messagede jolan » 15/08/2025 18:14

Revu.

Critique à venir.
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Re: * * * Ciné-Club 124 : "Jusqu'au bout du monde" (Wenders 91)

Messagede sergent latrique » 15/08/2025 18:23

Beaucoup d'essais avant de pouvoir récupérer le fichier, mais je l'ai eu ce matin après un nombre élevé de tentatives.

Je commence à le regarder, en plusieurs fois. Jusqu'ici tout va bien :-D
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Re: * * * Ciné-Club 124 : "Jusqu'au bout du monde" (Wenders 91)

Messagede jolan » 15/08/2025 18:27

C'est sûr que c'est pas le petit fichier qui se choppe en deux secondes.

Sinon, je défie quiconque de le regarder en une seule fois.

Impossible.

J'ai fait en quatre fois perso.
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Re: * * * Ciné-Club 124 : "Jusqu'au bout du monde" (Wenders 91)

Messagede jolan » 17/08/2025 19:21

Alors

Jusqu'au bout du monde – Wim WENDERS – 1991

Je pars avec un a priori négatif puisque c'est le film de Wenders que j'ai le moins aimé lorsque je l'ai vu à sa sortie en salles. Et pour ne pas aimer un film de Wenders après les films magnifiques que j'avais vus, il fallait y aller fort. Et il y était allé fort, énorme déception, d'autant que je suivais l'évolution du tournage tous les mois dans Studio. Tiens ils tournent où ce moi-si ? Bref, j'attendais ce film avec impatience, tout comme "Les Amants du Pont-Neuf" de Carax (mais là c'était le film de mon cinéaste favori que j'attendais depuis deux ans, c'était encore à une autre échelle). Pour moi 1991 est une très grande année de cinéma dans mon souvenir (la plus grande, je crois l'avoir déjà dit, j'ai bien dû voir un film par semaine en salles, en plus des films dans les salles parisiennes lors de mes quelques séjours – je ne sais pas s'il y a toujours autant de films à voir dans des centaines de petites salles)

Bon, j'écris comme ça vient, je mettrai peut-être en forme plus tard (en fait non, je n'ai pas remis en forme, la flemme)

A priori négatif donc. Et dès le début ça se vérifie : c'est mal joué, la narration est bizarre, avec une voix off qui intervient on ne sait pourquoi, et pour ne rien dire. En plus écouter Solveig Dommartin (Claire Tourneur, puisque grâce à elle Jeanne Moreau aveugle va enfin y voir clair, et Tourneur – comme les cinéastes - puisqu'elle filme la vie à travers la planète) parler anglais pendant des heures avec son accent et son jeu bien fade (pour ne pas dire atroce), c'est assez agaçant. Moi ça m'a énormément agacé. Sans parler de tous ces chapeaux (pour les hommes la tenue de Winter et de Sam viennent de la fascination de Wenders pour le cinéma américain des années 30/40, il a longtemps porté un chapeau lui-même, c'est un tropisme de cinéaste), ces tenues et ces accoutrements ridicules, ces accessoires futuristes bidons. Les faux décors futuristes autour des monuments sont laids comme c'est pas permis. Et ça valait des millions de francs de tourner ça ? Eh ben...

On a juste l'histoire d'une femme qui recherche un homme qui lui échappe.
Et qui voit le monde à travers sa petite caméra numérique.

Je ne retiens de tout ceci qu'un piètre prétexte pour filmer quelques scènes sans intérêt dans différents pays, différentes villes – dont nous ne voyons pas grand chose, si ce n'est des visions futuristes un peu systématiques, avec des immeubles gigantesques et des enseignes (le nombre de marques) autour de monuments emblématiques (l'Arche de la Défense, la Porte de Brandebourg, le pont de Lisbonne, la place Tian'anmen avec une statue de l'étudiant devant le char) et l'hôtel à capsules.

Que Wenders soit le cinéaste du voyage et de la découverte de soi par le parcours, le périple, les villes, les paysages, je suis bien d'accord, c'est ce qui fait que je l'aime autant. Mais là c'est trop pour moi. Et surtout totalement vain. Et les couches d'éléments inutiles (la parabole sur le bout du monde et la fin du monde au passage en l'an 2000 avec le satellite et autres éléments disséminés ça et là) qui essaient de masquer ce vide en tentant vainement d'y apporter une once de poésie n'y changeront rien. C'est creux de chez creux. Et d'un ridicule assumé.

On voit que Solveig (la compagne de Wenders à l'époque, d'ailleurs tout le film est fait pour elle et avec elle) aime bien se mettre nue pour son amoureux, mais on se demande un peu ce qu'on fait là à la voir comme ça tout le temps, on n'a rien demandé, c'est leur histoire pas la nôtre.

J'ai beaucoup de mal avec les choix musicaux de Wenders, qui sont très éloignés des miens, et qui m'agacent aussi pas mal, d'autant qu'il ne se prive pas pour en coller un peu partout (Lou Reed et Nick Cave, au secours, pour moi c'est de l'anti-musique – et aussi la chanson avec tous les "musiciens" et Solveig au chant, la plus horrible qui soit). Les chansons diégétiques hein, pour la musique extra diégétique ça allait, il y avait même de beaux moments de violon indien et de violoncelle.

Bref, tout m'agace dans ce film. Tout est factice, tous ces personnages dans ces tenues étranges, qui font des pauses, qui sont dans un film, qui sont des personnages de film, qui se regardent être dans un film, avec une histoire pour faire film, mais rien ne fonctionne.

Détail amusant : la violoncelliste qui joue l'Aria de la "Suite pour violoncelle n°3" de Bach dans le hall de l'hôtel à Berlin, quelques mois après la chute du mur et la scène avec Mstislav Rostropovitch.
Le mec qui tue l'ambassadeur en se tuant avec lui est le gars qui lui demandait dans le bar de se souvenir de lui vivant quand il serait mort.
On a un segment japonais (dans le petit village de montagne) qui est un début d'histoire et qui est plaisant à lui seul.
Oh, la sœur elle se fait filmer comme si elle était un tableau de Vermeer.
Oh, trop drôle, elle doit trimballer la porte à laquelle elle est attachée. Me fait pas croire que tu ne peux pas désosser une poignée de porte.
Bah alors, je croyais que le piano était radioactif et ils jouent dessus.
Moreau meurt dans la nuit du premier jour de l'an 2000, quand ils apprennent que la planète est sauvée et que le monde est sauf. Oh bah je suis très étonné, on ne s'y attendait vraiment pas.
Le film s'étale sur un an, d'avril 1999 à avril 2000, comme la révolution de la planète autour du soleil, de la première image à la dernière.

En revanche les séquences à la fin sont assez visionnaires de notre époque actuelle et de la folie du monde, avec les personnages les yeux rivés sur les écrans, comme des fantômes, agglutinés sur leur propre existence, drogués à leurs propres rêves comme unique subsistance, à ne plus voir ou se préoccuper de ce qu'il se passe autour. La dernière demi heure est un peu plus intéressante. Je me demande si la traduction exacte du titre allemand ne serait pas plutôt "Jusqu'à la fin du monde" ?

Veuillez excuser ma froideur, encore une fois (surtout auprès de Lobo, qui n'apprécie pas qu'on incendie un film, je mets tous les AMHA qu'il faut pour atténuer le jugement négatif qu'il aurait de ma critique, surtout s'il a aimé le métrage, sorry), mais tout ceci ne fonctionne jamais avec moi. C'est du carton-pâte de pacotille à tous les niveaux. Un film étrangement aussi puéril que prétentieux. Aussi vaniteux que surfait. Aussi artificiel que superficiel.

Wenders a toujours défendu cette version de 4h30 comme devant être la seule à exister.
Personnellement, j'ai du mal à comprendre comment on peut croire en ce projet et ce qui pousse un réalisateur à en faire une version aussi longue en pensant que ça va plaire. C'est naze et c'est tout. Les distributeurs avaient bien raison. On s'ennuie ferme et ce n'était pas la peine de nous bassiner pendant 4h30 pour si peu. Je reste sur mon avis d'il y a 34 ans = c'est nul. C'est le pire film de Wenders. Et je l'ai encore moins apprécié que la première fois.

5/20
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Re: * * * Ciné-Club 124 : "Jusqu'au bout du monde" (Wenders 91)

Messagede sergent latrique » 19/08/2025 15:08

Jusqu'au bout du monde" (Wenders 91)

C'est un film long,
.
très long,
.
.
.
trop long.

Jusqu'au bout du monde nous promène réellement au bout du monde. Le film peut être découpé en trois chapitres informels qui se déroulent fin 1999 et début 2000 dans un future proche (le film est de 1991) autour de la menace d'un satellite indien qui menace la planète entière.
La première partie est une sorte de poursuite ou de fuite en avant entre Venise, Paris, Berlin, Lisbonne, Moscou, Pekin, Tokyo, San francisco et finalement l'Australie.
Dans cette première partie, assez rythmée, les personnages aux rôles encore flous sont introduits petit à petit sur ce qui semble des rencontre de hasard et se
dessinent petit à petit. Claire Tourneur, personnage central a un accident sur la route et se retrouve à transporter le fruit d'un
cambriolage, puis elle recontre Sam Farber alias Trevor Mc Phee, retrouve un ami, amant occasionel, l'écrivain irlandais Fitzpatrick, autre personnage central, qui joue aussi le narrateur, un détective allemand, une sorte d'espion américain.
Tout est assez confus et il est difficile de comprendre qui poursuit qui, quels sont les secrets et les desseins de chacun. Il y a même quelques scènes d'actions à Tokyo par exemple dans l'hôtel capsule.
En deux heures, le film explore les lieux emblématiques de grandes capitales avec de très belles images. Techniquement, Wenders maitrise son sujet et joue agréablement avec les clichés des villes et de leurs couleurs, que ce soit à Lisbonne, Tokyo, Paris etc...
La seconde partie se déroule une fois cette sorte de troupe constituée dans le désert australien, loin de tout, au milieu des aborigènes. SAm Fraber y retrouve ses parents, dont sa mère aveugle et sa quête scientifique qui a été dévoilée est mise en oeuvre, il s'agit de rendre la vue à sa mère aveugle par un procédé
de visualisation des images entre deux cerveaux dans une base scientifique souterraine créée par le père de Farber, retiré ici pour échapper à des services secrets ou multinationales.
Ici, le temps se condense pour arriver à la fin de l'année 1999. La "boite à images" fonctionne particulièrement avec Claire (Solveig Dommartin) qui un médium performant pour l'exercice.
C'est là aussi l'occasion d'images trafiquées, d'oridnateurs, de jeux de couleurs dont wenders use et abuse à mon avis.
Bref, et on arrive à la dernière partie, après la mort de la mère, les aborigènes partis et la catastrophe évitée, un petit groupe subsiste pour poursuivre les expériences scientifiques autour de la lecture des rêves et in fine de l'esprit.
Cette dernière partie plus courte, entraîne l'héroïne au bord de la folie comme aspirée par le puits de ses souvenirs profonds et de plus en plus lointains jusqu'à perdre le sens de la réalité alentour.
J'ai trouvé personnellement, cette descente dans la dépression un peu trop théâtrale.
Pour finir, Farber retourne aux USA, l'écrivain termine son livre et Claire rentre et à l'aube de ses trente ans, part dans l'espace comme spationaute dans une station.

Evidemment, résumer un film aussi long demanderait des centaines de lignes au vu de la densité des images, plans, scènes, personnages. Comme je l'écrivais plus haut, Wenders prend plaisir à étaler les images, souvent fort belles dans les différentes parties du monde, le casting est bien choisi pour les personnages principaux, moins
pour les secondaires parfois et la patte de Wenders est omniprésente avec ces histoires un peu hors du temps, presque oniriques.

Ceci étant dit, la version de 3 heures devait suffire amplement, et je comprends les distributeurs ou producteurs qui ont demandé de couper. Les prises de vues sur tous les continents et le montage ont du demander un travail de fou et un gros budget.

Ma note, sur 20, malgré ma déception, je mets un 10/20

et maintenant je lis vos critiques :)
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Messagede sergent latrique » 19/08/2025 15:17

Ah ah, je me souviens effectivement en lisant jolan des clichés assez bidons (la portière d'avion, je me suis posé la même question) et le coup du pistolet pointé sous la couverture (qui était un crucifix ! ) et le détective qui se fait avoir comme un perdreau de 3 jours :fant2: .
Pour le côté futuriste, je pense que c'est une vision assez ringarde mais qui pouvait passer en 1991 et là où je suis bien d'accord c'est sur la fascination du monde des images et les réflexions sur le sens des mots et des images par l'écrivain. Les accennts ne m'ont pas dérangé outre mesure, chacun parle avec son accent d'origine, ce qui est logique, même si Jeanne Moreau me parait aussi convaincante qu'un concombre masqué. :D
J'imagine que pour l'équipe de tournage, ça a du être une belle expérience de parcourir le monde jusque dans le bush australien, pour la musique, euh, bah, no comment..
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Messagede jolan » 19/08/2025 19:14

Lobo devrait le mater vers le 21 ou 22.

Et après je vous enverrai le deuxième film.

* * *

Si tu veux découvrir un beau road-movie de Wenders, je t'invite à regarder "Alice dans les villes" ou "Au fil du temps"

Sinon les deux chefs d'oeuvre avec Bruno Ganz "L'Ami américain" et "Les Ailes du désir"

Et si tu veux un peu de lumière, de couleurs, de belle musique et de joie de vivre "Lisbon Story"

;)
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Messagede sergent latrique » 19/08/2025 21:33

Au fil du temps, je l'ai vu il y a longtemps, pas aimé. Les ailes du désir, vu aussi, par contre je n'ai pas vu Lisbon story qui me tente bien.
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Messagede lobo » 21/08/2025 15:24

J'essaie de rédiger une critique au plus vite. J 'ai vu la première heure que j'ai beaucoup aimée mais j'ai du mal à trouver le temps de le voir en entier.
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Messagede jolan » 21/08/2025 19:22

Point d'urgence ;)
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Messagede lobo » 23/08/2025 11:09

Pfff... quel pensum ! Plus qu'une heure à tirer... A noter que sur Arte il y a une demi-douzaine de films de Wim Wenders à revoir... Paris Texas, les ailes du désir, etc...
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Messagede sergent latrique » 23/08/2025 17:36

Oui, j'ai revu Paris Texas cette semaine, beaucoup plus plaisant que jusqu'au bout du monde. Courage lobo, pour terminer le pensum :lol:
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Messagede jolan » 23/08/2025 18:43

J'espère qu'on se régalera avec le deuxième film.
Je vous l'envoie demain.

"Paris - Texas", je ne l'ai pas revu depuis une trentaine d'années, je l'aurais revu volontiers s'il avait été choisi, mais sinon j'ai envie de rester sur mon souvenir.

Oui, sur Arte ils diffusent certains films (fictions et docus), un documentaire sur Nastassja et un sur Wenders.
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Messagede lobo » 24/08/2025 10:43

Jusqu'au bout du monde (Wenders 91)
Amha aussi c’est un film complètement raté. Pourtant j’ai trouvé qu’il commençait magnifiquement avec ces belles images de décadence futuriste dans un palais vénitien, puis ces rodéos en scooter de mer sur le Grand Canal. J’ai bien aimé aussi l’accident dans le désert de Lozère avec Chico le batteur et l’improbable braqueur bouddhiste sous les traits d’Eddy Mitchell. J’ai bien aimé toute la séquence japonaise, avec l’équipée dans l’hotel capsule très dynamique et amusante, le pachinko et la convalescence chez le vieux guérisseur. Beaucoup de petites séquences sont réussies je trouve, dans le premier tiers, le traceur ours présenté par la belle ténébreuse, par exemple. Et cette SF avec son effet rétro (smartphone, GPS du futur passé) m'a bien plu. Et contrairement à jolan j’aime bien la musique (diégétique) pendant ces séquences, ça commence avec David Byrne puis Elvis Presley, il y a quelque part du Elvis Costello, du Lou Reed. On se dit qu’on a affaire à un road movie à grande échelle, un peu déjanté, avec Claire au centre qui cherche son amoureux, et d’autres qui le poursuivent pour différents motifs
Et puis, à partir de San Francisco, avec la séquence australienne, ça devient extrêmement pénible, même si ici ou là il y a de belles images du paysage australien (celle du labyrinthe de rochers prise en hélicoptère). Je trouve ridicule cette séquence sur l’addiction aux images des rêves, et plus encore celle de la guérison de Claire par les mots. La fin, dans la station spatiale, pourquoi pas, il faut aller jusqu’au bout du monde. L’anniversaire fêté en vidéo me semble une citation de 2001. Bien content de voir qu’Eddy s’est remis de sa blessure et coule des jours heureux à Tahiti.
Bref un scénario nul, qui additionne les thèmes (même pas originaux quand on connait la SF de l’époque), en un gloubiboulga terriblement ennuyeux.
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Re: * * * Ciné-Club 124 : "Jusqu'au bout du monde" (Wenders 91)

Messagede jolan » 24/08/2025 18:34

Mouais, pas fameux.
Dans les fictions, je crois qu'il n'y a que "Hammett" qui soit aussi ennuyeux (film de commande)

Bon, ça nous donne la note de 7/20
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