Nirm a écrit:La chronique de ce
Chevalier Brayard par
S. Salin n'a pas été annoncée mais elle est en ligne depuis le 1/09!
Pour ma part, bien aimé cette lecture.
Zidrou joue clairement l'humour potache mais égratigne gentiment au passage les croyants, la condition de la femme et l'importance de la virginité, l'abstinence, .
C'est bien dynamique, ça découpe dans tous les sens, ça chante et ça part "en croisades". Plus que les Monty Python, j'y ai vu un peu de Kaamelott avec ses allusions grivoises, son comique de répétition et le côté absurde.
Graphiquement, Porcel continue sur la voie qu'il empruntait avec Bouffon mais avec des couleurs moins sombre et un trait plus Franco-Belge voire même "cartoon". Quelques cases sont moins réussies mais dans l'ensemble c'est plutôt bon.
Un bon moment avec cette sorte de conte médiéval, décalé et déjanté qui finit de manière plus profonde qu'on ne croit.
Entièrement d'accord avec cet avis.
Je suis quand même déçu, sur 2 points :
- Encore un album unitaire, qui n'aura pas de suite.
Je déteste ça, et je n'avais pas fait attention au fait que c'était un one-shot, sinon je ne l'aurais pas acheté.
C'est frustrant, on entre dans un univers, on apprécie (ou pas) les personnages, l'ambiance, et puis vlan, ça s'arrête (déjà ??), c'est nul...
Certains albums unitaire sont d'ailleurs mal écrits, les personnages manquent de profondeur, par manque de pages pour les développer. Et le dessinateur a trop peu de pages pour trouver son style et réussir ses personnages, en général.
Il y a des contre-exemples d'albums unitaires réussis, mais ce n'est pas ma tasse de thé.
Bref, je me suis fait "piéger", parce que c'était Zidrou au scenario.
J'espérais une suite, qui ne viendra pas (ou alors, sur les jeunes années de Brayard ?).
-La fin m'a "géné", justement.
Elle est inattendue (pas la toute fin, mais avant, ce fameux combat où Brayard est court vétu), pas tout à fait dans l'ambiance du reste de l'histoire, très potache, et qui me faisait bien marrer.
Du coup, j'ai refermé l'album un peu amer (triste pour certains personnages), d'autant plus que je me sentais un peu concerné (je ne peux pas développer).
Globalement, j'ai donc dévoré, en me marrant bien, l'album, et puis la fin m'a laissé dans l'amertume.
Drôle de résultat.