Ti bois est en 4eme. Age entre adolescence et enfance. Il est beau, athlétique (peut- etre des lunettes ?) Il est noir, antillais. Il adore sa maman Il vit dans une famille monoparentale avec sa mère petite, besogneuse, simple. Elle est veuve. Elle adore son fils. Ti bois est en perpétuel paradoxe entre son coté branché , moderne et sa culture antillaise profonde sincère simple et sans ambition mais souvent naïve. C’est sa mère qui symbolise les attaches aux racines. Cela ne l’empêche pas d’etre en perpetuel conflit (gentil) avec elle , meme s’il l’adore. C’est difficile de concilier le règne du portable et celui de l’amour maternel. Le monde classique presque rural et le monde moderne et cruel. Ti bois est avant tout un ado du 21 eme siecle. Les touches locales (tels que reconnaitre un site , un batiment , une situation évènementielle de notre île) donnent un coté connu, accessible proche de chacun. La naïveté d’un grand benêt qui adore sa mère doit trancher avec l’air émancipé et autonome qu’il veut faire paraître.. Chacun doit reconnaître une partie de lui meme dans le caractère sympathique de cette famille drole et naïve.
Exemple de sketch : Papy à l’hosto :
On voit de dos Ti Bwa et sa mère (sac à main au bras) qui quittent le CHu de la Meynard (CHU la meynard en banderolle par exemple)
Ti bwa dit à sa mère « Ma’m , il faudra que tu dises aux infirmières de mieux border les draps de papy ,on voit tout son slip lors des visites , c’est génant quand même ! »
La mère réponds (ou non ?) « C’est vrai ...mais tu sais mon chéri elles sont déjà tellement gentilles avec lui !, je n’ose pas les embéter avec ça ! »
De dos on voit apparaître largement le caleçon de ti bwa dont le pantalon ample et à la vogue est demesurément descendu jusqu’au bas de ses fesses.
Fin
contact lengronne.jm@ool.fr
