de Patrick.Gere » 29/11/2009 21:21
Personnages :
Jack:
Jack est un homme d’une quarantaine d’années. Je n’aime pas ce que je suis, pourtant je suis, j’existe bien. Une pièce dans un engrenage bien huilé, un boulon parmi tant d’autres qui ne sert qu’à roder la machine. Je ne crois pas avoir été toujours ainsi mais l’usure du temps, mes faiblesses préfabriquées et sans doute un fond de lâcheté ont fait le reste. Ainsi j’accepte, je vis ou plutôt je survis et malgré tout il reste l’instinct, le besoin de me lever, de me nourrir, de dormir, d’avancer et de répéter sans cesse les mêmes figures ; Cercles parfait sans échappatoire possible. Dans le fond de la pièce ; là où je vis, je pense, je rêve, je me soumets et puis il y a le peu auquel je m’accroche. Une brèche dans un mur, qui laisse s’infiltrer de petites gouttes d’eau. Elles tombent sans jamais se fatiguer laissant au passage un nouveau son dans mon environnement. Nouveau ! Voilà un mot que je n’utilise pas souvent. Jack, un être déprimé, alcoolique qui ne trouve pas de raison à son existence. La seule chose qui compte pour lui c’est Charlie son fils, mais il n’aura besoin que d’un seul faut pas pour perdre ce à quoi il tient le plus et déclenché bien malgré lui une guerre qui le dépasse.
Charlie:
Le fils adoptif de Jack et de Clara. Père et mère biologique inconnu. Les citoyens effectuent une demande au gouvernement et reçoivent un nouveau né après approbation du conseil des 13 sages. La prise de Tison empêchant toutes relations sexuelles, il n’y a pas d’autres moyens d’avoir un enfant. Charlie est un enfant étrange, calme, d’une intelligence bien au-dessus de la moyenne. Il cache bien son jeu car il sait qu’il n’est pas ici pour rien, il en a la conviction. Il a peur, il est terrorisé, mais une force en lui le guide. Il deviendra le héros principal de l’histoire.
Réflexion mentale : Charlie 10 ans
J’accentue les efforts pour sortir la tête hors de ces eaux déprimantes, ces vagues tumultueuses, cet orage qui sait abattu sur ma vie. Ma vision devenue incontrôlable, virevoltant dans tous les sens comme un gyrophare, s’arrête brusquement.
Clara :
La mère de Charlie et l’épouse de Jack. Elle avait rencontré Jack lors sa période d’intégration. C’était une formation qui s’étalait sur une longue période, on y rentrait à l’âge de cinq ans et l’on en ressortait pour nos vinqt ans, juste le temps qu’il nous fallait pour apprendre l’histoire de l’ancien monde, règles et bienfait du système et le travail qu’on nous confirait à la sortie de ce que certain appelait l’usine à citoyens. Elisabeth avait perdu la vie un soir d’hiver, fauché par un automobiliste ivre. Le responsable de cet incident avait tous justes vingt ans, il fut exécuté sur la place publique un mois plus tard par écrasement, c’était la loi. Si quelqu’un mourrait par notre faute que ce soit prémédité ou non, on pouvait être sûr de ce faire exécuter dans les mêmes conditions que la victime, si un citoyen volait, la garde s’occupait de saisir tous les biens du prévenu et ainsi de suite, pas de discussions, pas de procès, si l’on prenait le risque de commettre une infraction au code, ont en payais les conséquences, c’était la loi du talion. Petit à petit Jack et Charlie vont découvrir que Clara n’était pas celle qu’ils pensaient et qu’elle savait bien plus de chose sur la Zone Noire qu’elle ne voulait le dire. Des traces, des secrets éparpillés et un groupe de personnes qui semble avoir connu Clara et qui désire protéger Charlie et aider Jack.
Henry & Elonia :
Henry est le meilleur ami de Jack. C’est un être peureux et lâche qui n’aime pas se mouiller les mains, mais il aime Jack et il devra faire de grands efforts sur lui-même pour affronter ses démons et aider Charlie du mieux qu’il le peut. Jack : Bunker, c’était comme ça que mon ami Henry appelait mon salon. « Ami » était un grand mot, mais c’était la seule personne avec qui j’entretenais des contacts autres que professionnels. Il adorait critiquer, ça devait être ça façon à lui de communiquer et de se décharger du stress accumulé. C’est vrai que le sol et les murs intérieure de mon habitat étaient d’un gris foncé et déprimant, sans oublier les fenêtres barricadées par des barreaux en fer. Mais que soi justifié ou non la façon dont il surnommait mon lieu de séjour, n’empêchait pas son ton moqueur et suffisant de m’insupporter. Surtout que l’endroit où lui-même logeait n’avait guère plus d’allure. Elonia c’était la femme d’Henri, ils s’étaient rencontrés sur leurs lieux de travail, ils bossaient tous les deux dans les cuisines du gouvernement, un poste que j’étais soulagé d’avoir évité, il était arrivée à plusieurs reprise q henri soit privé de tickets de rationnement, tout simplement parce que la nourriture n’avait pas plus à certain responsable du parti. Elonia avait une grâce hippopotamesque, c’était une femme au visage dur et au regard vide, autant que je m’en souvienne, je ne l’ai jamais vu sourire ; Elle détestait là gente masculine mais encore plus la solitude ; comme Henry d’ailleurs. Ensemble ils trouvaient une certaine harmonie : Elle avait son bouc émissaire et lui, quelqu’un à qui parler. Ils n’avaient pas de véritable conversation, mais la présence de quelqu’un rompait le silence.
Les 13 sages :
Les trois gardes se présentèrent à l’entrée badge en main, Charlie restait à l’arrière la tête baissée n’osant même pas regarder ces bourreaux dans les yeux. À la lecture d’un document que le soldat avait remis au gardien de l’entrée ; Celui-ci se mit à rire, regarda l’enfant et lui ricana à la figure : « Convoqué par les treize ; Tu n’es déjà plus qu’un cadavre en sursit vermine », tous éclatèrent de rire postillonnant au visage du gosse abattu, désoeuvré, perdu, mort de peur ; Lui aussi le savait, tout le monde le savait, celui qui est convoqué dans la tour des treize, le plus grand, le plus gigantesque des bâtiments, celui qui domine l’entierté de la cité et bien celui-là, n’en ressort jamais.
Il gouverne la citée, ils sont les maîtres à penser.
Loi 34 tome 2 : La curiosité est un acte ouvert de rébellion et de non-appartenance aux règles établis par le système pour l’intérêt et le bien-être des citoyens. Toutes questions et informations divers sur quelque sujet que se soient peut-être obtenu via le formulaire Q8 au service des informations de votre lieu de travail. Vous obtiendrez la réponse sous réserve de cinq jours au plus tard, passé ce délai considérez que votre question n’est pas approprié et qu’il est inutile de la renouveler. En conséquence tout citoyen non optant le grade qui sera surpris à effectuer des actes de curiosité par d’autres moyens que le service des informations aux citoyens sera sévèrement sanctionné. Extrait du Code pénal ( 13 volumes tome2)
Mangor :
Le N°13 des sages.
Le sage le plus présent dans la citée. Il est toujours au courant de tout ce qu’il se passe. Il semble particulièrement intéressé par Charlie. Il surveille l’enfant de près et le protège parfois (ce qui n’est pas dans son habitude). C’est un être sombre qui livre peu de chose sur lui-même. Il peut être cruel et engendre la terreur aussi bien chez les citoyens que chez les autres sages. C’est certain, il cache un secret. Il déteste les citoyens, il les considère comme des animaux.
Professeur Boisselier :
Un scientifique qui semble utiliser la citée comme un terrain d’observation. Il est trop absorbé par son travail que pour avoir des sentiments pour ses animaux, les citoyens. Il observe, il analyse, il surveille et en réfère directement à Mangor.
La prière des citoyens :
« J’ai la chance d’être en vie, de faire partie du rang des derniers. Je suis un des survivants de l’humanité.
Il est de mon devoir d’obéir aux règles car elles seule m’intiennent l’unité. Le cercle est ma famille, il me surveille et j’en fais de même car il est de mon devoir d’aider à son harmonie.
Il est de mon devoir de protéger chaque membre des autres comme de lui-même car tout derniers qui s’écartent mettent le groupe en danger.
Il est de mon devoir d’assimiler chaque règle et de les pratiquer rigoureusement car chacun d’entre nous est responsable de lui-même comme des autres, chaque dérapage même si celui-ci peut sembler sans importance ou sans danger peut entraîner l’échec de notre devoir envers l’humanité.
Nous sommes les derniers, de notre survie dépend la continuité du règne humain ou l’extermination de celui-ci.
Chaque jour je répéterai ses mots afin de ne pas les oublier car de cela dépend l’avenir.
Ainsi va ma destiné, un devoir envers mes ancêtres comme envers touts les derniers de l’humanité. »