En fait, je viens de repasser tous mes achats BD depuis début 2016... et pour Glénat (on va parler uniquement de celles qui porte le nom Glénat... et pas Vent D'Ouest ou Treize Étrange), ils montent à 3 séries: Château Bordeaux, Pirates de Barataria et Tiago Solan... Trois séries que je trouve tout sauf essentielles (Sambre étant +/- passé chez Futuro) et dont je me passerais bien si elles n'existaient pas.
Il est loin le temps ou Glénat était un de mes éditeurs phares, dont je guettais avec avidité ses nouvelles sorties chaque mois...
Comment en suis-je arrivé là??


Et, accessoirement, suis-je le seul?
Bon, vous vous en doutez, le but de ce topic n'est pas de faire le procès de Glénat - surtout que sous Vent D'Ouest et 13 E, j'achète qqes des séries que je considère incontournable (les Chabouté, Grand Mort, Azimut, par ex) - mais bien de se demander si les politiques éditoriales sont à mettre en cause, ou bien si le consommateur (vous et moi) change de gout ou "vieillissent".
A priori, je ne crois pas que le coté vieillissement de la clientèle fidèle (et souvent nostalgique) soit un problème, surtout pour un éditeur bien établi (Glénat encore, mais c'est valable pour Dargaud/Dupuis/Lombard et Caster) dont le catalogue contient pas mal de série best-seller qui sont autour de la 20 ou 30-aine de tomes. Bon, je ne lis plus Titeuf (jamais acheté de toutes façons) depuis bien longtemps
Le comportement du conso-lecteur-mateur s'est certainement modifié, mais ils continuent à prendre ce que les éditeurs proposent. Alors oui, nous les accros acharnés (suffisamment pour poster régulièrement ici et ailleurs), on préfère les cycles courts ou RG ou encore les one-shot/diptyques, mais certaines maisons sont-elles en train de passer à coté?