LA PREVIEW :
Kidnappée par des Amérindiens, une famille de colons anglais lutte pour sa survie. Inspiré d’une histoire vraie dans l’Amérique du Nord sauvage du XVIIIe siècle.
Août 1754, Nouvelle-Angleterre. Capturée par des indiens Abénaquis, une famille de fermiers anglais, les Johnson, est réduite en esclavage. Commence un long voyage aux limites du tolérable, au bout duquel seuls les plus forts survivront. Un cauchemar qui ne s’arrêtera pas lorsqu’ils seront vendus aux Français qui occupent Montréal. Inspiré de l’histoire vraie de Susanna Johnson, une aventure méconnue et déchirante dans l’Amérique du Nord du XVIIIe siècle.
L'histoire :
Août 1754. Moses, vieil officier de l’armée britannique en poste dans la région des grands lacs (actuel Nord Est des USA), rend visite à sa fille, Susanna, installée à l’écart du fort militaire avec sa petite famille. Il s’inquiète de l’absence prolongée de son mari James, parti vendre des fourrures, alors même que leur ferme est isolée en plein territoire indien. Susanna gère la propriété et ses trois enfants, Elizabeth (12 ans), Sylvanus (8 ans) et Polly (4 ans) alors même qu’elle est enceinte de 8 mois du 4ème ! Susanna rassure son père : le commerce que fait son mari avec les indiens les protège. Or précisément, c’est le jour que choisit James pour revenir, porteur de bonnes nouvelles : sa campagne commerciale a été bénéfique, ils peuvent désormais planifier leur installation à Northfield. Susanna est aux anges ! Leur vie aventurière est bientôt terminée. Le soir, ils organisent un dîner festif avec quelques « voisins ». A son terme, Moses rentre au fort, mais quelques amis restent dormir sur place, étant donnée la distance du fort et la quantité de boisson ingurgitée. Le lendemain au petit matin, la ferme est violemment attaquée par les indiens. Ces derniers neutralisent ou tuent ceux qui tentent de résister ou de fuir et réduisent en captivité un maximum d’anglais. Un jeune voisin parvient à fuir et court jusqu’au fort pour demander de l’aide. Moses tente aussitôt d’organiser une expédition de secours, mais il se heurte aux réticences de sa hiérarchie. Les tensions avec les français sont à leur paroxysme, il s’agit peut-être d’un piège. Le capitaine a besoin de garder un maximum d’hommes vivants et alertes…