BROOKLYN DREAMS de Dematteis & Barr chez Futuropolis

de **edgarmint** » 27/07/2009 12:36

Vient de paraître.

"Brooklyn Dreams raconte la jeunesse de Vincent Carl Santini, au début des années 70, dans le quartier de Brooklyn, et les raisons pour lesquelles il est bon pour suivre une psychanalyse maintenant. Car pour comprendre qui il est, il faut découvrir sa famille : une mère juive hypocondriaque qui se gratte au sang dès qu’elle est contrariée et un père italien, macho, et persuadé que Mickey, l’ex-mari de la sœur de sa femme, considéré comme l’incarnation du mal dans la famille, est le vrai père de Vincent.
Au fil du récit, nous découvrons comment un chien abandonné divise la famille, comment un homonyme de Vincent le conduit en prison, comment la découverte de la drogue transforme sa vie…"

Chronique à suivre...

de **ckicmoi** » 27/07/2009 13:12

Et la chronique suit !

:arrow:

Brooklyn Dreams par L. Gianati

de **edgarmint** » 02/08/2009 20:35

Ai beaucoup apprécié, il y a cependant un point qui mérite d'être "signalé" à celui qui hésite à franchir le pas : le narrateur fait un usage plus ou moins constant de digressions (il y a quelque chose de Woody Allen dans la manière de). Alors, si l'on est amateur du procédé, ça roule tout seul, sinon, il est certain ce quasi-monologue peut laisser perplexe.

Enfin, pour préciser mon idée sur cet album, je lui ai trouvé 1 défaut :

[Révéler] Spoiler:

à force de jouer sur ce qui doit être révélé à la fin, elle en est un peu plate... cette fin

Hormis cela, pour ma part, heureuse lecture !

de **ask** » 03/08/2009 12:37

J'hésite encore même si ça ne me déplaît pas lorsque l'auteur s'égare un peu dans les digressions. J'ai feuilleté pourtant... Je vais sans doute continuer de lui tourner autour...

de **anguss** » 03/08/2009 13:16

Brooklyn Dreams est un recueil de souvenirs dont les "digressions" font partie intégrante.
Une façon, peut-être aussi, de montrer que ces "digressions", futiles en apparence, sont aussi importantes que l'histoire à laquelle le narrateur pensait au début.
Une sorte de séance chez le psy pendant laquelle l'auteur vient avec ces certitudes mais digresse, devant le thérapeuthe (en l'occurrence, le lecteur), sur des détails qui le force à remettre en question son jugement premier.

ask a écrit:Je vais sans doute continuer de lui tourner autour...

Faut arrêter de lui tourner autour.

de **knet** » 03/08/2009 17:15

Pour ma part j'ai trouvé cela beaucoup mieux que du Woody Allen qui, lui, à tendance à m'exaspérer, je suis en admiration devant le travail de Glenn Barr que je ne connaissais absolument pas, du grand art qui va à merveille avec les errances de notre Héros. :ok:

de **ask** » 04/08/2009 20:38

anguss a écrit:
ask a écrit:Je vais sans doute continuer de lui tourner autour...

Faut arrêter de lui tourner autour.

Y a trop de bonnes choses en rayon mon bon m'sieur! Chaque achat est du coup un choix cornélien! :bave:

de **toine74** » 26/08/2009 00:02

Je viens de le finir, c'est vraiment très très bon. Cette espèce d'histoire à la Eisner (New-York, juif) sous acide avec une bonne dose de Woody Allen tient toutes ses promesses. Un petit bémol néanmoins, la quatrième partie, qui est un petit peu moins intéressante, presque trop banale en comparaison avec le reste du récit. Graphiquement c'est également très jouissif, Barr utilise toutes les techniques au catalogue avec talent impressionnant. Dommage, qu'il ait préféré une autre carrière par la suite.

de **elnegus** » 30/08/2009 10:09

Lu également et un constat mitigé.

Glen Barr signe un dessin magnifique, constamment au service de l'émotion, du ressenti. Un dessin au service du récit et c'est assez rare pour le souligner.

Mais comme il est dit plus haut, beaucoup de digressions qui essoufflent la narration et rendent la fin plutôt plate, je dirais même sans grand intérêt. J'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour finir ce pavé.

En gros une oeuvre de Beatniks fait par un (ancien) beatnik sans surprises si ce n'est certaines répliques ou situations croustillantes... Une pierre de plus sur la génération 60's - 70's sans être un monument.

de **paplouf** » 01/09/2009 10:27

je suis dedans, c'est vrai que c'est le roi de la digression ce vincent... bon pour l'instant ça m'amuse, mais ça va peut-être finir par me gaver. Le dessin est splendide, quel transfert des émotions ! la classe !

de **alley oop** » 02/09/2009 08:32

J'ai été déçu, surement dut à l'éloge que j'avais épongé ici sur cet album. L'intrigue est banale au final, des experiences de ce type quand on est jeune sont assez classiques si on aime l'underground. Je n'ai pas aimé le rythme, le dessin, même si le mélange se fait bien, l'émotion n'etait pas au rendez vous, juste j'ai souris devant les betises auquel moi même j'ai du faire face mais avec des anecdotes surement beaucoup plus riches et amusantes. Et le repentir , c'est pas mon truc( faut que jeunesse se fasse). Les parents du héros ne sont pas si touchant ou alors il n'arrive pas à aller au delà. Il manque des choses pour faire de cet album un vrai coup de coeur à mon avis.

de **toine74** » 02/09/2009 17:08

Je ne sais pas si on peut parler d'intrigue avec ce genre de récit...

de **le moine** » 03/09/2009 11:01

C'est amusant de reprocher à DeMatteis ses digressions, alors que c'est le principe même du livre.
Ce n'est qu'une suite de digressions, c'est ça qui construit tout le récit.
Je pensais que c'était évident pour tout lecteur.

Moi, j'ai beaucoup aimé. La narration est excellente, les dessins pleins de trouvailles... vraiment bien.
Le narrateur m'a un peu gonflé à certains moments, mais ce qui était drôle, c'est qu'à chaque fois il y répondait ("Vous allez trouver que je pleurniche", "Vous allez trouvez que ça fait taré New Age"...)
Un excellent bouquin.