de geep » 04/09/2014 08:02
Message précédent :
Ni l'un, ni l'autre et d'ailleurs, je confesse (le rouge de la honte aux joues et des cendres au front) que j'ai de plus en plus de mal à (re)lire les albums de Blake et Mortimer. C'est verbeux, avec des didascalies pléonasmiques, une action qui peine à avancer... Reste le dessin de Jacobs dont j'avais vu une expo il y a quatre, cinq, six ans(?) qui se suffit à lui-même.
Clairement, le tandem est dans l'esprit BD belge des années 50, le "sensé", celui qui réfléchit et le "foutraque", plus ou moins sanguin et fonceur. on le retrouve aussi bien chez Tintin et Haddock que chez Spirou et Fantasio*, avec un (ou des) méchant(s) récurrent(s), Zorglub/Zantafio ou Rastapopoulos. On a la même chose chez Laurel et Hardy (avec Ben Turpin en empècheur de déconner en rond).
* Bizarrement, dans Gaston, c'est Fantasio qui devient posé et réfléchi. Quel talent d'interprète!