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BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Pour participer tous les ans à l'élection des meilleurs albums de l'année écoulée dans différentes catégories

BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede nexus4 » 06/01/2025 16:40

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Le devoir de mémoire serait-il le fil conducteur du palmarès des BDGest'Arts 2024 ? De la vie de résistante héroïque de Madeleine Riffaud, récemment disparue, aux souvenirs de jeunesse de Craig Thompson égrenés dans Ginseng Roots, jusqu'à l'évocation du passé de femme pirate d'Anne Bonny, prendre un moment pour regarder derrière soi permet parfois de mieux appréhender l'avenir. Le triste anniversaire du 7 janvier 2025 - 10 ans déjà - en est le parfait exemple. Pour redonner le sourire, le délicieux Ulysse & Cyrano et l'espiègle Brûme ont, entre autres, également été choisis par les lecteurs de BDGest'. De l'éclectisme et du plaisir !

LE PALMARÈS DES BDGEST'ARTS 2024

Récit court – Europe : Ulysse & Cyrano (Casterman)
Série - Europe : Madeleine, Résistante 3. Les nouilles à la tomate (Dupuis)
Album – Asie : Mission in the apocalypse tome 1 (Delcourt - Tonkam)
Album – Comics : Ginseng Roots Casterman)
Premier album : La dernière nuit d'Anne Bonny (Le Lombard)
Album Jeunesse : Brume 3. La source des secrets (Glénat)
Couverture : Ulysse & Cyrano (Casterman)

Prix du Jury Album : Ame augmentée (404 éditions)
Prix du Jury Editeur : Tanibis
Prix des chroniqueurs : Mitsuo Tome 1 (Le Lombard)


LE PANTHÉON DE LA BD 2024

Cette année 4 sièges étaient mis aux votes pour les BDGest Hall of Fame. Les lauréats sont :
Catégorie Franco-belge : André Juillard
Catégorie Anglo-saxone : Daniel Clowes
Catégorie Asie : Riyoko Ikeda
Catégorie Fondateurs : Louis Forton





MEILLEUR RÉCIT COURT



Un album réussi passe nécessairement par de belles complicités. Celle entre trois auteurs tout d'abord : deux d'entre eux qui ont déjà laissé une empreinte remarquée dans l'univers du 9ème Art, Xavier Dorison et Servain, et un autre, Antoine Cristau, novice dans l'exercice mais expert dans d'autres domaines touchant notamment à la gastronomie. Celle entre deux personnages, Ulysse & Cyrano, réunis par une passion commune, chacun donnant la main à l'autre quand il est sur le point de tomber, faisant de leurs différences, d'âge et de vécu notamment, une force inébranlable. Celle enfin entre une couverture (récompensée par ailleurs) et les futurs lecteurs : un paysage bucolique, champêtre et coloré qui tranche avec les ambiances parfois moroses, actualité oblige, qui lance un appel à la joie de vivre, une invitation à se saisir de l'ouvrage pour se plonger dans une histoire enveloppante, chaleureuse et rassurante. Ulysse & Cyrano (Casterman) est de loin (plus du tiers des suffrages) l'album préféré des lecteurs de BDGest' en 2024.

Une oeuvre comme un personnage qui ne se contente pas d'être scrutée, admirée ou abhorrée mais qui observe depuis sa création, année après année, celles et ceux qui viennent poser leur regard sur elle. Telle est la folle idée de Luz en signant avec Deux filles nues (Albin Michel) un album qui, au-delà de l'exercice de style, livre une réflexion lucide et passionnante sur la place de l'Art et de la censure dans la société. Avec Hitler au pouvoir, le tableau d'Otto Mueller sera retiré des musées nationaux allemands et participera à la tristement célèbre exposition de 1937 consacrée à l'Art dégénéré. Difficile alors de ne pas penser à une autre forme de confrontation entre l'Art et l'obscurantisme qui s'est déroulée tragiquement en janvier 2015. Une piqûre de rappel brillante et nécessaire.

Une piqûre de rappel brillante et nécessaire ? En voici une deuxième avec Bobigny 1972 (Glénat) de Marie Bardiaux-Vaïente et Carole Maurel. En 1972, la loi Veil n'a pas encore été votée et de nombreuses femmes avortent encore clandestinement. Cette même année, Marie-Claire,16 ans, est enceinte à la suite d'un viol et décide, avec sa mère Michèle, d'interrompre sa grossesse. Le célèbre procès de Bobigny s'ouvre alors, la défense étant assurée par Gisèle Halimi. La chronique de BDGest' se conclut ainsi : "Constamment juste, poignant mais pas larmoyant, Bobigny 1972 revient, avec force et talent, sur un combat marquant que les Françaises ont eu le courage de mener. Il rappelle aussi à quel point cet acquis peut être fragile et l'extrême nécessité de rester vigilantes et vigilants pour le défendre. Même et surtout en 2024."




MEILLEURE SÉRIE



Madeleine pour se souvenir. Au terme d’une année où l’hymne et l’étendard national auront été de sortie comme jamais dans une période proche, voir se hisser sur la plus haute marche d’un podium une figure telle que Madeleine Riffaud ne saurait surprendre. Sur la deuxième marche en 2021 à l’occasion de la sortie du premier tome, sur la troisième avec le deuxième volet l’an passé, la conclusion du triptyque créée par Jean David Morvan et Dominique Bertail sur la base des témoignages de l’héroïne récemment disparue se voit consacrée. L’épisode est particulièrement dur, la résistante – nom de code Rainer – y subit la torture, les séances d’interrogatoire se succédant et la perspective d’être fusillée se profilant comme seule perspective. Heureusement, Madeleine en a vécu d’autres, armée « d’une solide faculté à dénoncer ce qui ne lui convenait pas dans la société » rapportions-nous pour saluer le premier livre. La matière est là, c’est une évidence. « Témoigner, encore, toujours, auprès du plus large public possible » : de quoi composer d’autres récits ? Qui s’en plaindrait ?

Il a fallu que Régis Loisel et Olivier Pont apporte la conclusion à leur « saga amazonienne » pour qu’Un putain de salopard (Rue de Sèvres) connaisse une sélection dans un top 10 BDGest’Art. Et hop ! Deuxième place ! Au cours des quatre tomes que compte la série, les deux auteurs ont pris soin de présenter et d’étoffer leurs personnages – nombreux -, de ménager les surprises, de faire fleurir les rebondissements sur un tempo maîtrisé et servi par un dessin à la fois énergique et précis. Les questions et les quêtes étaient nombreuses, l’aventure s’achève de façon convaincante et les esprits sont en paix.

Cinq terres, quatorze albums, trois cycles, un hors-série, un trio de scénaristes, un dessinateur, un coloriste, quelques comparses et surtout une belle réussite sanctionnée par un troisième podium aux BDGest’Arts depuis 2020 ! L’univers est riche, les personnages et leurs desseins souvent complexes, les enjeux nombreux, la mise en images méticuleuse et puissante. La crainte de se perdre lorsque la distribution, les intérêts et les théâtres d’opération sont variés n’a pas sa place ici. Trente tomes au total ? Z’êtes sûrs ? Ce ne sera pas un peu court ?




MEILLEUR COMICS



Que toutes celles et ceux qui rêvaient d'un ouvrage de plus de 400 pages sur l'histoire de la culture des racines de ginseng lèvent la main. Personne ? Vous êtes sûrs ? Mais alors comment expliquer que Ginseng Roots (Casterman) soit arrivé en tête des votes de la catégorie Comics ? Sans doute parce que Craig Thompson est à n'en pas douter un immense auteur. D'un sujet a priori anecdotique, il a réalisé une immense fresque sociale, économique et transfrontalière qui le replonge, comme dans Blankets vingt ans plus tôt, dans son enfance. Chaque planche est une merveille de créativité pour rendre passionnant le flux permanent d'informations qui puise ses sources dans des souvenirs, des statistiques ou des témoignages. En conclusion, "virevoltant, enchanteur, profond, global et intime, Ginseng Roots est l’exemple type de la BD totale, imposante sans être étouffante grâce à une narration totalement maîtrisée. Peu importe l’angle d’attaque ou le type de lecteur, tout le monde y trouvera son bonheur et infiniment plus. Indispensable" souligne la chronique de BDGest'.

Avec Ulysse & Cyrano couronné dans la catégorie Récit court et Le Dernier festin de Rubin (Urban Comics) qui grimpe sur la deuxième marche du podium de la catégorie Comics, tout porte à croire que la gastronomie a le vent en poupe. Point de poularde en cocotte ou de traditionnel pot-au-feu, c'est vers l'Inde, dont le scénariste Ram V est originaire, qu'il faut se tourner. En revisitant une légende de son pays, il propose un véritable road-trip culinaire, en mettant en scène Rubin Baksh, réincarnation d'un démon ancestral, et Mohan, un jeune homme un peu paumé, le tout mis en images par Filipe Andrade. Cerise sur le gâteau (au choix de chacun), les recettes présentes dans l'album sont toutes réalisables. Bon appétit !

Arrivé en troisième position, Au-dedans (404 Editions) répond a un double challenge : comment évoquer des concepts aussi complexes que les rapports humains et les interactions qui les régissent ? Et surtout, comment les rendre intelligibles en les mettant en images dans une bande dessinée ? Première oeuvre de Will McPhail, elle laissera tout sauf indifférent. Le charme opère dès les premières planches : les portes apparaissent, certaines s'ouvrent et le lecteur s'y engouffre puis s'interroge. Pas le temps de trop s'attarder, une lueur apparaît, il la suit, tout comme Nick le personnage principal. Puis la fin arrive et le sentiment d'avoir entre les mains l'un des meilleurs bouquins de l'année 2024.




MEILLEUR MANGA



Un univers post-apocalyptique, un monde en ruines, une jeune fille qui cherche à survivre. Sentiment de déjà-vu ? Sans doute. Et pourtant... Le premier tome de Mission in the apocalypse arrivé sur la première marche du podium (Delcourt - Tonkam) de Haruo Iwamune immerge immédiatement le lecteur. Ce dernier n'est pas simplement spectateur de l'histoire, il la vit, l'absence de personnages à l'exception d'une enquêtrice ayant pour mission de décontaminer les zones touchées, n'étant pas étrangère à cette ambiance constamment oppressante. Peu de personnages et donc peu de dialogues, une lapalissade. Une part importante est donc donnée aux planches parfois muettes, au contraste saisissant entre la démesure de certains bâtiments, même en partie détruits, et la fragilité d'une gamine seule face à une tâche qui paraît trop grande pour elle. Pour ne rien gâcher, l'intrigue très mince au début, prend de l'ampleur au fil des pages et donne envie de se jeter sans plus attendre sur la lecture du deuxième tome. Un sacré bon signe.

Beaucoup plus ancrée dans la société contemporaine, La Résidence où l'on meurt en silence (Le Lézard noir) de Saitô Nazuna se déroule presque exclusivement dans un vieux bâtiment occupé par des personnes âgées ayant peu de revenus et pour la plupart complètement isolées. Si l'avenir de ces habitants ne donne lieu à aucun suspense, la première scène s'attarde d'ailleurs sur le décès de l'un d'entre eux, la suite s'attache davantage à leur passé et aux rapports qui les lient à un monde moderne qui les dépasse souvent. Il n'y a aucun jugement dans le regard de l'autrice, simplement un constat parfois dur, de temps en temps drôle, découlant d'une observation toujours fine et tranchante. Un one-shot à lire, assurément.

Sur la troisième marche du podium, Oken (Le Lombard) de Shih-hung Wu est une adaptation d'un classique de la littérature taïwanaise, Mountain Wind and Ocean Rain de Yang Mu. Au début des années 40, Taïwan est sous occupation japonaise depuis déjà un demi-siècle et suite à Pearl Harbor, l'armée américaine riposte en bombardant notamment Hualien, un village dans lequel vit un petit garçon, Oken. Pour lui, c'est le début de l'exil mais aussi la découverte de la nature, de décors montagneux, de couleurs envoûtantes. Face aux horreurs de la guerre, il se réfugie dans l'écriture et la contemplation de paysages que d'autres s'échinent à détruire. Une mise en images toute en aquarelles sublime cette histoire empreinte de sensibilité.




MEILLEUR PREMIER ALBUM



Une histoire crépusculaire en tête de la catégorie premier album, voilà un joli pied de nez ! La Dernière nuit d'Anne Bonny (Le Lombard) est la première oeuvre de Claire Richard, adaptée de l'une de ses réalisations radiophoniques. La légende de la célèbre pirate s'arrête peu après sa capture en 1720 et, jusqu'à sa mort, personne ne sait exactement ce qu'il en a été de sa vie. Une tenancière d'un grand bordel ? Pourquoi pas ! Le récit est riche, alerte, comporte de nombreux rebondissements et tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page. Au dessin, Alvi Ramirez, tout droit sorti de l'univers de l'animation, livre une copie tout à fait convaincante, avec un trait très expressif et des couleurs lumineuses. "Vérité ou pas, cette lecture suscite de l'empathie et provoque une certaine émotion pour une personne qui, certes, n’était pas une sainte, mais sera allée au bout de son destin et de sa légende." conclut la chronique de BDGest.

Pour Carcajou (Sarbacane) arrivé en deuxième position, le scénariste, El Diablo, n'a rien d'un inconnu. C'est en effet du côté du dessinateur que se situe la nouveauté et la très bonne surprise. Imaginez des paysages montagneux à la fin du 19ème siècle du côté du Canada, une bourgade détenue par un homme d'affaires ayant assis sa richesse et son pouvoir sur l'extraction du pétrole, un ermite qui, façon Astérix, résiste encore et toujours à l'envahisseur. C'est bon, vous y êtes ? Maintenant lisez l'avis dithyrambique du chroniqueur de BDGest : "Pour sa première bande dessinée, c’est peu de dire que Djilian Deroche délivre une copie remarquable. Un nom à retenir pour les bédéphiles et une belle trouvaille de plus pour les éditions Sarbacane, habituées à révéler de nouveaux talents. Dans un style pouvant, par endroits, rappeler celui de Christophe Blain, le dessinateur est à l’aise quel que soit le terrain, multiplie les détails, varie les cadrages et rehausse le tout de couleurs percutantes. Surtout, il parvient parfaitement à mettre du mouvement dans ses cases, à casser le rythme lorsque cela s’avère nécessaire et à maintenir une constance tout au long des plus de deux cents planches de cet ambitieux récit." Vous n'avez pas encore lu l'album ? Vite, courez l'acheter !

Parmi toutes les lectures d'une année écoulée, beauocoup sont malheureusement oubliées, d'autres restent en revanche en mémoire pour des raisons aussi variées qu'un personnage charismatique, un scénario prenant et haletant, un dessin à couper le souffle... Idéal (Sarbacane) fait assurément partie de cette dernière catégorie en livrant sans doute les trente premières pages les plus marquantes de ces derniers mois : une narration muette dans laquelle les trois principaux personnages évoluent, se croisent, tissant ainsi les premiers fils du récit, procurant une émotion à la fois douce et captivante. Chapeau bas, messieurs ! Passé ce moment de grâce, cette histoire campée dans un futur proche, embrassant les thèmes de politique identitaire et de romance, est très convaincante. Baptiste Chaubard et Thomas Hayman, deux noms à retenir.




MEILLEUR ALBUM JEUNESSE



Bis repetita. Après - n'ayons pas peur des mots - le triomphe de Brûme (Glénat) en 2023 (Prix du Jury et Prix des Chroniqueurs, excusez du peu), la jeune apprentie sorcière repointe le bout de son balai magique en 2024 pour, cette fois, s'emparer de la plus haute marche du podium de la catégorie jeunesse. Il faut dire que ce troisième tome conclut de façon magistrale un premier cycle haut en couleurs et qu'il permet d'en savoir un peu plus sur les origines de l'héroïne. Pour le reste, il faut s'en remettre à la magie de Carine Hinder et Jérôme Pélissier : des personnages toujours aussi drôles et attachants, des dialogues incisifs et bourrés d'humour, des paysages à couper le souffle, un cochon trognon et tout mignon... et la sensation d'avoir entre les mains une véritable série tout public et intergénérationnelle qui va donner une sacrée banane (ou citrouille si vous préférez) à tous les membres de la famille.

Arrivé second, Mitsuo est aussi le prix des chroniqueurs. Rendez-vous plus bas pour vous en dire tout le bien qu'ils en pensent.

Après Brûme, c'est un autre troisième tome qui monte également sur le podium, celui de Lightfall (Gallimard). Les aventures de Cad et Béa (dont le grand-père est le Cochon Sorcier, décidément les cochons et les sorciers, ça plait) se poursuivent dans une ambiance beaucoup plus sombre et inquiétante que lors des tomes précédents. Et c'est sans doute ce qui a plu aux lecteurs ayant plébiscité cet album. Celles et ceux qui ont découvert cette série il y a bientôt quatre ans ont grandi, évolué, tout comme les personnages principaux de de cette série imaginée par Tim Probert. Suite - très attendue - dans le quatrième tome.




MEILLEURE COUVERTURE



Les yeux qui plissent en plongeant dans un bain de lumière, l’épiderme qui se détend sous l’effet des couleurs chaude, les épaules qui se relâchent en imaginant le clapotis de l’eau à la fois vivifiante et monotone. La couverture d’Ulysse et Cyrano (Casterman) est une invitation à la sieste, à l’isolement dans un coin de nature préservée, une parenthèse calme propice à l’évasion. Profitons de l’instant. Il sera bien trop vite temps de s’apercevoir que ce qui nous entoure le plus souvent est l’opposé de ce moment de grâce.

Le deuxième choix des lecteurs de BDGest’ n’est pas moins bucolique. La première image de Verts (Rue de Sèvres) est elle aussi un appel à l’immersion dans le végétal, à humer les fragrances florales, ornée d’une incrustation précieuse dont se parent les plus élégants faire-part. Contraste assuré avec l’intérieur dont la couleur est absente sans signifier un abandon aux ténèbres. Lecteur, si tu pose ta main dans celle qui t’est tendue, tu acceptes de ne remonter à la surface qu’au terme de 260 pages abordant des sujets sinon « sérieux », du moins qui interpellent.

Avec la couv’ de Stacy (Futuropolis), Gipi inflige un choc visuel à qui erre dans une librairie. Il est possible, avec un recul maîtrisé, de relativiser une séquence où les idées noires collent aux pensées comme une mélasse inhibant l’expression créative. Car il faut bien se relever, soigner les plaies et se libérer de cette matière visqueuse (en l’occurrence les excès des réseaux sociaux) en créant à nouveau. En attendant, les stigmates sont là. Comme des traces de griffes sur le visage. Ne dîtes pas que ce dessin vous a laissé-e indifférent-e…




LE PRIX DU JURY



Cellule augmentée : programme de purification génétique. Molly et Hank sont volontaires. Le dernier nommé participe régulièrement au financement de la recherche. Les deux arguments suffisent à faire oublier qu’ils ne sont pas nécessairement les sujets idéaux pour tenter l’expérience et que les conditions ne sont pas idéales non plus. Développement d’immunités, amélioration des capacités physiques, espérance de vie accrue, les promesses sont belles. Le terme « censé » sera ensuite employé à plusieurs reprises. Les choses qui se passent qui ne sont pas censées se produire ainsi. Comment est-on censé réagir face à telle situation ?

Le jury a choisi de distinguer Âme augmentée (404 éditions) qui aborde une multitude de thèmes (l’acceptation de soi, l’amour, la reconnaissance, la manipulation - pas seulement génétique -, réactions face à un double plus « performant » que soi etc.) tout en n’oubliant pas de construire une intrigue et de ciseler des dialogues d’une grande qualité. Depuis sa sortie il y a une dizaine d’années, ce livre a été maintes fois récompensé. Proposé en édition française depuis le printemps 2024, il reçoit une distinction supplémentaire, un BDGest’Art.

Les membres du Jury ont souhaité saluer le travail réalisé par Tanibis. L'éditeur villeurbannais ne peut être tenu pour responsable de la saturation du marché (55 références à ce jour enregistrées sur bedetheque.com) mais se trouve à l'origine de jolies découvertes sortant des sentiers battus et souvent passionnantes réalisées au cours des quinze dernières années. Citons par exemple Le bus et Awaiting the collapse de Paul Kirchner, Prof. fall d'Ivan Brun et Tristan Perreton, Tremblez enfance 246 d'EMG, Connexions de Pierre Jeanneau ou très récemment Oh Lenny d'Aurélien Maury.




LE PRIX DES CHRONIQUEURS



Le premier tome de Mitsuo (Le Lombard) devrait passer entre les mains des petits et grands. Jérôme Hamon réussit le tour de force d'aborder le très délicat sujet du TDAH et de le rendre compréhensible par tous. Comment ? En ayant la merveilleuse idée de la double narration : l'une mettant en scène Sacha, le jeune garçon atteint de ces troubles et ses parents souvent désemparés et peu aidés par le corps médical et l'autre ayant pour héros Mitsuo, l'alter ego de Sacha, vivant des aventures spatiales extraordinaires en compagnie de Plume et Ed. Ces deux mondes sont-ils vraiment hermétiques et incompatibles ? Réponse dans cet excellent opus dessiné par le talentueux Gijé.




Quelques rappels à propos des BDGest'Arts
Du 16/12/2024 au 03/01/2025, bdgest.com a organisé ses traditionnels BDGest’Arts. Pour la 22ème année consécutive, les habitués du site (235.000 inscrits en décembre 2024) étaient invités à élire leurs favoris dans 7 catégories.

. Récit court Europe (one shot ou dyptique)
. Série Europe
. Comics
. Manga – Asie
. Premier album
. Album Jeunesse
. Couverture

Pour chaque catégorie, un Jury a établi une présélection de 10 titres maximum publiés en 2024 soumis au vote du public. Ce Jury était composé de dix membres inscrits sur le site, parmi lesquels on trouvait les administrateurs, des chroniqueurs réguliers, un libraire et des amateurs éclairés, tous gros lecteurs de bandes dessinées.

Pour la catégorie 1er album, l'album doit être la première œuvre publiée pour l’un des auteurs au moins.

Pour participer, il suffisait d'être un visiteur enregistré sur le site bdgest.com au moment de l’ouverture du vote, c'est-à-dire le 16/12/2024.


BDGest' offre les 7 albums lauréats à un votant
Tiré au sort parmi 2.921 participants, L'utilisateur PeterArno recevra prochainement son prix prochainement.

MERCI A TOUS !

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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede Diddu » 06/01/2025 17:04

Un palmarès de qualité très moyenne, mais il était difficile de faire mieux, puisque 2024 aura malheureusement été une année assez pauvre en bandes dessinées de qualité.
Bon, on ne peut pas avoir de bonnes années tous les ans non plus, et puis, cela a malgré tout de bon que cela permet de mettre en valeur des titres qui n'auraient pas eu de visibilité dans d'autres circonstances.



Comme souvent, c’est la catégorie patrimoniale qui tire son épingle du jeu.

Tout d'abord, on ne peut pas faire l'impasse sur l'intégrale de Jérôme K Jérôme Bloche qui se poursuit avec les volumes 8 et 9.
Outre la qualité des histoires et du découpage d'Alain Dodier que nous connaissons tous, de ce sympathique héros et de la petite galerie de personnages qui gravitent autour de lui, c'est le travail remarquable d'édition effectué par Bulles en tête qu'il convient de souligner.





Et puisqu'on aborde Jérôme K Jérôme Bloche, c'est le moment de mentionner la remarquable collection Une vie en dessins par Champaka, qui a donc consacré un ouvrage à Alain Dodier. Si on fait l'impasse sur le tarif élevé et la pagination qu'on aurait aimée plus généreuse, il s'agit malgré tout d'un ouvrage à ne pas manquer.



Un peu plus tôt dans l'année, Champaka nous avait déjà gratifié d'un ouvrage consacré aux tuniques bleues par Lambil & Cauvin




Autre auteur éminemment sympathique, Jean-Claude fournier illustre par lui-même sa Vie de rêves, par le truchement de petites scènes et d’anecdotes, dans un ouvrage par ailleurs documenté, avec archives, photos, fac-similés, etc...




Autre ouvrage patrimonial qui fera sans nul doute date, La véritable histoire des éditions Dupuis (à ne pas confondre avec la véritable histoire de Spirou). Son co-auteur, David Amram nous faisant l'amitié de passer sur le forum et de décrire l'ouvrage sous toutes les coutures et en illustrations, le mieux est encore de se reporter au sujet consacré.






Le palmarès des plus beaux graphismes est emporté par Les sœurs Gremillet.
On est certes habitué avec Alessandro Barbucci, mais il s'est encore surpassé cette année.



Il coiffe au poteau l'autre concurrent sérieux qu'était El Diablo, ce conte aux allures de récit initiatique qui dénote dans l'univers du marsupial. Le graphisme d'Alexis Nesme, sa mise en couleurs, ses effets d'ombre et de lumière, tout est sublime à l’œil, et en outre, avec des environnements très variés, de la forêt à la mer, des temples aux cimes enneigées des montagnes.







En catégorie humour, on y est habitué, la palme revient à Dad, par Nob.
Un album qui aurait d'ailleurs lui aussi pu figurer dans la catégorie des plus dessins.
L'humour tendre et poétique de Dad, dans un cadre nostalgique cette année, fait une nouvelle fois mouche.




Un album de Stanislas est toujours un petit évènement et ce monsieur Pinpon, avec son humour absurde mérite d'être signalé dans les trophées 2024.







Dans la catégorie enfants qu'on ne prend pas pour des idiots, c'est bien entendu Emile Bravo qui revient au premier plan avec ses sept ours nains contre le grand méchant loup. Un melting pot de références, et notamment de contes que l'on connait tous, pour un nouvel album réjouissant.







Le prix de la saga familiale, grande tradition de la bande dessinée franco-belge, est remporté cette année par Monique, le 3ème et ultime tome d'Au nom du pain.
Une grande fresque autour du pain, avec un contexte historique bien documenté, rappelant les maitres de l'orge. Il y a pire comme référence !






Le prix du meilleur album de l'année enfin revient aux petits métiers méconnus de Vincent Zabus. Le scénariste nous a concocté une foule de petites histoires tour à tour drôles, émouvantes, poétiques ou touchantes, autour de métiers qu'il invente pour ré-enchanter le monde, toujours avec tact, empathie et bienveillance.

Chaque histoire est illustrée par un dessinateur différent, avec des styles différents, mais qui fonctionnent tous très bien.
Outre son idée très originale et sa réalisation très agréable, c'est vraiment l'humanisme qui se dégage de cet album que l'on retiendra. Un premier prix totalement mérité.





Enfin, le prix spécial de l'année revient à Sangdragon.
Bédu, après 30 ans à dessiner les psys, réussit une "reconversion" impressionnante à 75 ans.

Il y a un très gros travail sur les dialogues des différentes peuplades, notamment les petits êtres de la forte de Branagh.
Leur parler est original, bien construit, et apporte une véritable touche d'humour.

Graphiquement, c'est fluide, coloré, et les représentations du décor sont suffisamment bien construites pour nous immerger immédiatement dans l'atmosphère des différents lieux. Ce moyen-âge fantastique est cohérent.
Le rythme est parfait, ni trop lent, ni trop rapide. Le découpage est aussi très bien étudié.

Un très agréable moment de lecture.

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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede Mr Degryse » 06/01/2025 17:30

Ton top est bien argumenté , illustré et agréable mais n'a à mon sens pas sa place ici ou on parle du palmarès BDGEST'art 2024 et non du DIDDU' arts.
"Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi".
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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede nexus4 » 06/01/2025 17:33

Bha, chacun donne son avis, c'est cool. On a tous nos top perso.
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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede Le Tapir » 06/01/2025 18:12

Je ne réagis pas au "top de Diddu" car je "m'auto modère". Vous avez vu? C'est bien hein!??? Notez l'effort de résilience tout de même. Car il y a tout un vocabulaire de dictionnaire ornitho qui pourrait s'envoler d'un coup... Et bien non!! Mais le coeur y est. Notez aussi...
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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede toque » 06/01/2025 18:14

Bravo à tous ! [:flocon:2]
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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede toine74 » 06/01/2025 20:29

+1 bravo spécial aux maîtres de cérémonie et aux membres du jury. :respect:
« Les gouvernants ont décidé de retarder la concrétisation de l'utopie tant que les citoyens ne seront pas parvenus à un consensus. »

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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede 2fois2cinq » 06/01/2025 23:33

Que des supers choix, même si pour ma part j'ai pas passé la page 10 'Ulysse et Cyrano, mais tellement de gens ont aimé autour de moi je je m'incline...
Et ilde pour Ame augmentée... A ne surtout pas manquer cette année (enfin en 2024!)
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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede ubr84 » 07/01/2025 09:20

Une belle sélection, et un beau palmarès.

En espérant que la curiosité amènera tout le monde à aller jeter un oeil aux 9 BDs par catégorie qui n'ont pas gagnés :lire:

Sur la sélection de Diddu, je suis tout à fait d'accord sur le Emile Bravo et ses sept ours nains qui m'a bien fait marrer, qui est une petite pépite et qui aurait largement pu être sélectionné.
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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede Aleksi » 07/01/2025 10:29

Oui tout à fait Ubr ! Faut aussi découvrir ceux qui n'ont pas fini sur le podium qui sont tout aussi intéressant et réussi :ok:
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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede ubr84 » 07/01/2025 10:32

Mon chouchou à moi c'est Au-dedans que je prête et conseille à toutes les personnes que je croise depuis quelques mois :lol:
C'est une BD sur l'intime, donc j'imagine qu'elle touche plus ou moins en fonction des sensibilités, mais pour moi c'est le meilleur livre de l'année, et sûrement un des meilleurs livres de ma bibliothèque.
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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede Aleksi » 07/01/2025 10:45

Au-dedans qui finit troisième tout de même et avec qui je partage, de meilleur livre de l'année probablement (y a aussi la Quête quand même :D ). Dans les très bonnes lectures, je rajoute d'Or et d'Oreillers, Les Météores et le MURmure de la mer.
En série, je ne sais pas quoi vraiment rajouter qui n'est déjà dans la sélection ! (quelle Quête ?)
En comics, Friday est vraiment mon petit plaisir d'un Brubaker qui sort des habitudes et c'est très chouette
Dans mes petits chouchous en premier album, y a Geographia et Shubeik Lubeik

En jeunesse, le débat Terrible permet d'ouvrir un peu plus la sélection à un public ado (mais je suis d'accord avec la remarque initiale que ce n'est pas de la jeunesse pure comme on l'entendait jusqu'alors - 12 ans max)

Je rejoins Diddu avec Dad, que je trouve très sympathique et Les petits métiers méconnus que j'ai vraiment trouvé rafraichissant et réussi mais ils nous a fallu faire une choix, et c'est pas facile d'en arriver à seulement 10 à 15.
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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede fanche » 07/01/2025 13:01

Un U&C OK mais en fallait il deux?

[Révéler] Spoiler:
Ta gueule t'avais qu'à voter! :D
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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede Cooltrane » 07/01/2025 13:23

Le Tapir a écrit:Je ne réagis pas au "top de Diddu" car je "m'auto modère". Vous avez vu? C'est bien hein!??? Notez l'effort de résilience tout de même. Car il y a tout un vocabulaire de dictionnaire ornitho qui pourrait s'envoler d'un coup... Et bien non!! Mais le coeur y est. Notez aussi...


Tapirounet pour président :respect: [:lega] :daccord: [:flocon:2]
(pourra pas faire pire que Micron)


========

et Diddu au CEO de Dupuis!!! :bravo: [old]
(pourra pas faire pire que la direction actuelle)

=================

Le top 20 de 2024 de la RTBF

https://www.rtbf.be/article/notre-top-2 ... 4-11478516
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)
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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede bone » 07/01/2025 21:50

Question bête

Image

Qui est l'auteur des pictogrammes ?
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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede ptifrise » 07/01/2025 22:19

Vainsy, si je ne me trompe pas
"UN MILLIARD quand tu veux rascal!!!"

Galerie 2D: http://www.2dgalleries.com/browse/profile?id=2228
pages comicartfans: http://www.comicartfans.com/GalleryDeta ... GCat=41045
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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede nexus4 » 08/01/2025 11:58

Ouiii, c'est Vainsy et ils sont super, je suis fan !
Déjà, je rigole rien qu'en faisant le palmarès. :P

Image

Et celui du jury, c'est tellement ça. :love:
C'est un talent de mettre autant d'info, lisibles, dans une si petite surface.

Image
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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede anguss » 14/01/2025 13:23

Comme chaque année, la remise des prix des BDGest'Arts aura lieu à Angoulême lors du FIBD. Elle se déroulera le vendredi 31 janvier à 15h au Magic Mirror (dans la cour de l'Hôtel de Ville) en présence des auteurs et éditeurs. Les 3 auteurs d'Ulysse & Cyrano, ceux de Mitsuo, de La Dernière nuit d'Anne Bonny et de Madeleine ont déjà confirmé leur présence. Si vous êtes dans le coin et souhaitez venir prendre un verre avec nous, envoyez-moi un mp, c'est sur réservation. ;)

C'est la première année que nous ouvrons la cérémonie aux membres du forum. Les places sont limitées. Premiers arrivés, premiers servis. Merci de me communiquer nom et prénom dans le MP. Au plaisir de se croiser.
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Re: BDGest'Arts 2024 - Le Palmarès

Messagede Bert74 » 14/01/2025 18:40

Une remarque sur le Palmarès.

Cela concerne la catégorie la plus subjective, donc forcément la plus sujette à débat : meilleure couverture.
J'ai été très heureux de voir dans la sélection ce que je considérais déjà comme la couverture la plus réussie de l'année et en plus une des BD qui m'ont le plus marqué en 2024, à savoir Racines de Lou Lubie.

Or, pour bien apprécier cette couverture et sa formidable qualité, il faut :
1) avoir eu l'album entre les mains pour mesurer tout le travail qui a été apporté à la couverture pour correspondre au contenu du livre (dimensions spécifiques mettant particulièrement en valeur la disposition du personnage, vernis sélectif soutenant le message de la couv', effet visuel réel général, etc.);
2) avoir lu la BD pour comprendre à quel point cette couverture est un fantastique travail de synthèse du récit.

Bref, proposer de voter uniquement sur la base de la présentation électronique synthétique BDGest me semble bien dommageable pour la mise en valeur du travail de Lou Lubie et Delcourt sur le sujet.

Voilà, c'était mon coup de gueule sur le palmarès et le mode de jugement qui lui est attaché.

Et vive Lou lubie !!
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