Assassin de l'un des chefs de la pègre locale et voleur d'une formidable somme en diamants, Dead End est désormais considéré comme l'ennemi public numéro 1 de Roman City... une ville protégée par l'implacable Black Snake. Vingt-cinq ans plus tôt, Dead End est encore le jeune et détesté Jack Parks, souffre-douleur de son lycée, jusqu'au moment où il décide de se venger de tous ceux qui l'ont malmené.
L'histoire aurait été plus attrayante en multipliant les images accrocheuses comme la cigarette qui s'envole en page 11, l'explosion de colère page 19 ou de feu page 21, ou encore la fille à poil sous la douche page 62. Univers bien délirant quand même à suivre, malgré son relatif excès de sagesse dans la composition visuelle et dans la mise en scène, compte tenu de la jeunesse de ton qui booste l'ambiance.
Ma première phrase peut sembler anodine ou accessoire mais se justifie par un potentiel déjanté, prometteur d'un point de vue ludique, hélas sous-exploité à cause d'un traitement graphique trop standardisé. Pas d'avis défavorable ceci dit, et la discussion reste ouverte dans la bonne humeur.