Auteurs: le bide en dédi' déjà vécu, quelles sensations?

[herbedebison]

Ils peuvent aussi nous parler des mecs hyper lourd car ils doivent en voir une paire

[Croaa]

Le problème c'est que peut être certains vont se reconnaitre dans les types classifiés comme "lourds" (je parle en dédicace, inutile de sortir la grosse blague : "tu parles pour toi croaa, etc..." parce que moi et les dédicaces....). Bref, topic dangereux...

[toine74]

Autant intéressant (si ce n'est plus ), les bons souvenirs de dédicaces pour les auteurs. Le fan qui amène un cadeau ou une bonne bouteille, déroulement dans cadre original ou bizarre, etc.

[Ryuk and roll]

g

[Alwett]

Ben moi, je veux bien répondre. De toute façon, le bide en dédicace, tous les auteurs l'ont vécu au moins une fois, particulièrement ceux qui se sont risqués à dédicacer en centres commerciaux, au milieu des saucisses et des serviettes hygiéniques (quand la grande surface a pensé à commander vos bouquins).
Donc, au début c'est un peu la honte. On ne se sent pas terrible par rapport au libraire qui vous a invité et qui ne vend pas un seul de vos bouquin. Bien sûr, il y a deux ou trois personnes qui passent, mais eux ont déjà acheté l'album ailleurs. Là, ça fait un peu mal. Vous vous excusez platement de ne pas avoir rentabilisé votre déplacement auprès du libraire, qui, comme il est sympa, vous dit qu'il n'organise pas ce genre de manifestation pour ça, que ça lui a fait déjà tellement plaisir de vous recevoir, et je vous en prie choisissez un bouquin n'importe lequel dans les rayonnages, c'est la maison qui offre pour vous consoler.
Et puis, le lendemain vous allez ailleurs et là, c'est la fête : vous signez toute la journée et vous ne tombez que sur des gens sympas. Et peu à peu, avec l'expérience, vous vous dîtes que bon, y'a des fois c'est comme ça, faut juste l'accepter. Mais au début, on se sent un peu merdeux, c'est clair. Bien sûr, la pensée de tous les auteurs la première fois que ça arrive, c'est : "Ils veulent pas de mon livre, tout ça c'est parce que je suis nulle, j'ai bossé un an pour faire un bouquin de merde, j'aurais dû écouter mes parents qui m'avaient dit que de toute façon j'y arriverai jamais et que j'aurais mieux fait de bosser mon grec ancien pour devenir agrégée de lettres classiques, ça au moins c'est un boulot sérieux."
Mais on s'y fait. Et puis, plus on sort de bouquins plus les files se remplissent, alors bon
Par contre, je peux vous dire que ce que tous les auteurs détestent, mais alors TOUS, c'est :
-Le libraire qui vous fait venir à vos frais, vous propose un café puis vous le fait payer au bar d'à côté, vous engueule parce qu'il n'y a personne alors que tout ce qu'il a fait pour votre promo, c'est coller une feuille A4 sur la vitrine à la dernière minute avec votre nom écrit à la main. Et must du must : vous réclamer la "dédicace" de la mort qui tue sur feuille volante (un original gratos en bref). ça peut paraître incroyable, mais parfois, c'est comme ça qu'on est reçu. Il va sans dire que ces libraires-là se retrouvent back-listés au service de comm de votre éditeur dans les 24h qui suivent.
- Le "lecteur" désagréable qui vous engueule parce que vous n'avez pas le temps de lui faire sa dédicace, vu que sinon vous allez rater votre train, bon, vous pouvez lui faire une tit' signature mais c'est tout, désolée. Et là, le lecteur vous dit que pour la peine il va aller se faire rembourser votre bouquin (preuve qu'il avait vachement envie de le lire). Et si vous avez du bol, par dessus le marché, il vous insulte et demande à voir votre patron, vu que c'est quand même scandaleux que vous ne soyez pas à son service, vu que le client est roi, connasse. Là c'est juste le mec qui n'a pas enregistré que déjà en dédicace l'auteur bosse gratos, donc qu'il n'a pas un nombre d'heures dues, par ailleurs que l'auteur n'a pas de retraite, pas de protection de sociale, pas de congés payés, pas de week-end et donc, pas de patron et que donc la contre-partie c'est qu'on n'a d'ordre à recevoir de personne, éditeur inclus (heureusement, ce dernier est au courant, lui).
- Le collectionneur qui n'achète pas vos bouquins parce que "franchement ça a l'air un peu con, hein ? et puis ce genre d'histoire c'est carrément pas ma came, moi je préfère quand le dessin est vraiment travaillé. Bon, là c'est un peu léger, mais faut bien débuter, pas vrai ? Par contre, je veux un dessin sur cette feuille volante/mon livre d'or/les filles de Soleil (bouquin pour lequel vous avez déjà bossé gratos)."
Je précise que je ne suis pas dessinatrice, mais c'est une situation dans laquelle j'ai souvent vu mes dessinateurs qui dédicaçaient près de moi se retrouver. Et d'accepter gentiment avec un sourire mortifié.
- le mec qui n'achète pas votre bouquin, mais vient vous donner des conseils tellement vous lui faites pitié. Parce qu'évidemment vous vous n'y connaissez rien, tandis que lui, c'est un expert.
D'une manière générale, sans se retrouver dans des situations aussi extrêmes, que personne ne se leurre : les dédicaces sur livre d'or ou feuille volante, les auteurs n'en raffolent pas. Bon, à part le fan touchant qui a déjà tous vos albums, les connaît par coeur, et à qui vous voulez bien faire un petit cadeau.
Mais personnellement, et bien que ne dessinant pas une fois encore, je suis adepte de cette sentence, mise au point je crois par Giraud : "Une dédicace, c'est un souvenir. Un dessin, c'est un travail et un travail, ça se paye."
Après, y'a des auteurs plus diplomates qui ne le diront pas ouvertement, mais dans le fond, tout le monde est à peu près du même avis... En tout cas pour les collègues avec lesquels j'en ai discuté.
Wala ! C'est à peu près tout

[Alwett]

Les très rares fois où j'ai vu des dessinateurs se barrer en pleine séance, c'est quand ils se faisaient insulter ou que l'ambiance commençait à se dégrader en file d'attente au point que les fans se battent entre eux ou s'engueulent.
Sinon, non, la norme c'est plutôt de faire courageusement face à son humiliation pendant 4 heures d'affilée s'il le faut. De toute façon pour devenir auteur faut tellement bouffer de couleuvres que bon, une de plus ou une de moins, passé un stade on n'est plus à ça près...
Et puis avant d'être auteur, beaucoup d'entre nous ont un passé de souffre-douleur au collège. Alors rester assis tout seul à sa table à se faire ignorer, c'est de la rigolade à côté du fait de se faire cracher dessus ou de se faire mettre la tête dans les toilettes, si tu vois ce que je veux dire. Hu hu !

[Alwett]

Ah pardon, j'avais pas vu la question annexe.
Voici ma définition, elle est personnelle, donc tous les auteurs n'ont pas forcément la même. Pour moi, le truc caractéristique d'une dédicace, c'est que ça se fait sur un bouquin.
Pour le reste, y'a plusieurs écoles. Y'a les dessinateurs qui font un dessin tout juste reconnaissable pour la forme, parce qu'ils en ont vraiment trop marre de retrouver leurs dessins sur e-bay (la mortification ultime).
Y'a ceux qui bossent leur trucs à mort et qui font en effet des "originaux" super soignés et accrochables en tableaux. Mais la plupart du temps, les dessinateurs se contentent d'un dessin sympa un peu moins chiadé qu'à l'intérieur du bouquin, et plus ou moins réussi parce qu'ils en sont à leur 8e heure de dédicace (ou parce qu'ils ont fait la fiesta toute la nuit, faut pas trop pleurer misère, des fois on a quand même la belle vie )

[yodada]

J'ai lu dans le bodoi de février 2000, ça remonte à 10 ans, toutes les anecdotes et les mésaventures des auteurs en dédicaces, c'est assez cocasse !

[LEAUTAUD]

Mon copain Jean-Claude grand collectionneur de la première génération m'a raconté qu'il avait été à une séance de dédicace en 1963 à la MJC de Valence . Derrière la table il y avait Goscinny et Uderzo , et devant la table ... personne sauf mon copain ! . Sur la table il a vu une pile de Astérix le Gaulois et une autre de la Serpe d'or , et mon copain qui n'avait pas un rond a discuté une demi-heure avec les auteurs esseulés , sans acheter aucun album . Il en pleure encore !

Cette anecdote nous rappelle qu'une carrière d'auteur , comme le dit Alwett , c'est une longue aventure.

[Tibo!]

Sujet intéressant, mais qui peut vite déraper.

Ca ma rappel une anecdote.

Y a tout juste une dizaine d'années, un centre commercial du côté de Rennes avait organisé une conférence un vendredi vers 18H ....

Etaient présents : Chauvel, Dieter, Rossi, Rollin et un animateur. Moi, jeune collégien de 3e (ultra) fan de BD, heureux de pouvoir rencontrer des auteurs que je connaissais et appréciais (sauf Rollin, dont je n'ai toujours pas lu d'albums...) Débat passionnant dont je garde un souvenir mémorable. Chauvel présentait Arthur qui venait de sortir (ou alors le T2). Dans la salle, PERSONNE, enfin, si, moi, puis un autre gars, qui est resté un petit peu. Un bide monumental. J'étais le seul, ils étaient là, rien qu'à moi. Fasciné malgré ma timidité, à une époque ou mon rêve était de devenir auteur.
Malheureusement, j'ai du vite m'éclipser à la fin du débat, je devais aller à la fête de mon collège, tandis que j'avais été invité pour rester un peu plus longtemps avec eux...


Quelques jours plus tard, ou avant, je ne sais plus, le même centre commercial avait organisé une séance de dédicaces avec Chauvel (ce dernier signait assez souvent dans la région, dans des centres, avec pas mal de bide à la clé :/), Le Saëc, Lereculey et Simon : du beau monde donc ! Une fois de plus, personne. J'étais jeune, sans le sous, et je lisais la plupart de mes BD à la bibli. J'avais juste les Enragés T5 que j'ai pu faire dédicacer. Amer souvenir de ne pas avoir acheter et fais signer des BD des autres auteurs présents dont j'apprécie particulièrement le travail !

Pour avoir brièvement échangé avec Alwett lors du festival de St Malo l'an passé, j'ai pu constaté que, loin du bide, le succès était au RDV pour une nouvelle série

[rollin]

Sujet intéressant, mais qui peut vite déraper.

Ca ma rappel une anecdote.

Y a tout juste une dizaine d'années, un centre commercial du côté de Rennes avait organisé une conférence un vendredi vers 18H ....

Etaient présents : Chauvel, Dieter, Rossi, Rollin et un animateur. Moi, jeune collégien de 3e (ultra) fan de BD, heureux de pouvoir rencontrer des auteurs que je connaissais et appréciais (sauf Rollin, dont je n'ai toujours pas lu d'albums...) Débat passionnant dont je garde un souvenir mémorable. Chauvel présentait Arthur qui venait de sortir (ou alors le T2). Dans la salle, PERSONNE, enfin, si, moi, puis un autre gars, qui est resté un petit peu. Un bide monumental. J'étais le seul, ils étaient là, rien qu'à moi. Fasciné malgré ma timidité, à une époque ou mon rêve était de devenir auteur.
Malheureusement, j'ai du vite m'éclipser à la fin du débat, je devais aller à la fête de mon collège, tandis que j'avais été invité pour rester un peu plus longtemps avec eux...


Quelques jours plus tard, ou avant, je ne sais plus, le même centre commercial avait organisé une séance de dédicaces avec Chauvel (ce dernier signait assez souvent dans la région, dans des centres, avec pas mal de bide à la clé :/), Le Saëc, Lereculey et Simon : du beau monde donc ! Une fois de plus, personne. J'étais jeune, sans le sous, et je lisais la plupart de mes BD à la bibli. J'avais juste les Enragés T5 que j'ai pu faire dédicacer. Amer souvenir de ne pas avoir acheter et fais signer des BD des autres auteurs présents dont j'apprécie particulièrement le travail !

Pour avoir brièvement échangé avec Alwett lors du festival de St Malo l'an passé, j'ai pu constaté que, loin du bide, le succès était au RDV pour une nouvelle série

Hummm...il n'y a pas qu'en dédicace qu'on peut ressentir de grands moments de solitude...ça peut aussi arriver sur des forums

[Tibo!]

Hummm...il n'y a pas qu'en dédicace qu'on peut ressentir de grands moments de solitude...ça peut aussi arriver sur des forums

Ca fait parti des lacune que je dois combler. J'ai pas encore eu l'occasion de m'y mettre. Un jour, oui oui un jour !
Vous m'aviez d'ailleurs fait un très joli dessin, lors de ce débat, que je garde précieusement.

[benjaminlemau]

-Le libraire qui vous fait venir à vos frais, vous propose un café puis vous le fait payer au bar d'à côté, vous engueule parce qu'il n'y a personne alors que tout ce qu'il a fait pour votre promo, c'est coller une feuille A4 sur la vitrine à la dernière minute avec votre nom écrit à la main. Et must du must : vous réclamer la "dédicace" de la mort qui tue sur feuille volante (un original gratos en bref). ça peut paraître incroyable, mais parfois, c'est comme ça qu'on est reçu. Il va sans dire que ces libraires-là se retrouvent back-listés au service de comm de votre éditeur dans les 24h qui suivent.

Sérieux ? Il y a des libraires comme ça ? Faut dresser un bûcher à ce stade !

[Alwett]

Sérieux ? Il y a des libraires comme ça ? Faut dresser un bûcher à ce stade !

Oui, mais heureusement, c'est une minorité infime. Moi, ça ne m'est arrivé qu'une fois (enfin, une fois et demi, disons). Sinon, j'ai toujours été reçue aux petits oignons par des libraires adorables. Mais le truc, c'est que quand ça arrive à un auteur, l'histoire fait vite le tour de quelques groupes de collègues, c'est sûr...

[Cubitus]

Et l'auteur à qui on demande sereinement "comment allez-vous-yau de poële ?" ?

[cygu]

Sérieux ? Il y a des libraires comme ça ? Faut dresser un bûcher à ce stade !

Oui, mais heureusement, c'est une minorité infime. Moi, ça ne m'est arrivé qu'une fois (enfin, une fois et demi, disons). Sinon, j'ai toujours été reçue aux petits oignons par des libraires adorables. Mais le truc, c'est que quand ça arrive à un auteur, l'histoire fait vite le tour de quelques groupes de collègues, c'est sûr...

un des trois libraire de caen a quasi fait le tour des auteurs et maisons d'editions

a notre grand regret car maintenant quand un autre propose a un auteur de venir sur caen c'est vite "non c pourri "

[cygu]

deux anecdotes que boiscommun m'a raconté en festi

pas de bide pour lui mais des vaches de mecs en face

1: un mec a angouleme devant une file blindé qui lui demande sur troll un mec, en armure, avec plein de soldats derriere, et un decor genre chateau et un dragon dans le ciel ....

bref le casse burne de base
lui commence la dedi et de file en aiguille parceque c un mec sympa lui dessine le mec , en armure , les soldats , le decor et le dragon
il tend le bouquin au mec qui regarde un peu circonspect
et qui lui balance " moui le dragon bof c juste une silhouette dans le ciel"


2: boiscommun dessine sa petite dedicace et le mec en face lui fait des remarques genre "oui c pas droit votre trait" " l'est pas terrible le nez la ?"
un peu enervé boiscommun lui tend le bouquin et un stylo "vas y si tu fais mieux"
le mec sur de lui commence a gommer la dedicace et a la retoucher
il repart avec le bouquin et revient genre 1h apres avec le bouquin completement ruiné avec une grosse tache a la place de la dedi
et du coup en demande une autre
et bah boiscommun lui a fait

[Coldo3895]

J'ai un souvenir un poil tendu d'une dédicace faite par Blutch sur mon exemplaire du T2 de Mademoiselle Sunnymoon.

Je ne sais pas comment il dessine d'habitude, mais là sur mon album il y va à gros traits, rajoute des tonnes de tipp-ex, fait quasiment des trous dans la page, et moi je suis à 2 doigts de lui crier dessus "Rhaaaahhhh !!!! Mais qu'est-ce que vous faites à mon album !!!!!"

Et puis comme par miracle, une fois le dessin fini, c'est magnifique.

C'est là que je me suis dit que ce gars connaissait son métier.

[Polle]

souvenirs: Davodeau qui tient à peine son crayon, le coinçant en apparence maladroitement entre le pouce et l'index. Je m'inquiète, il se fout de moi. Et il me sort un portrait nickel du perso principal de Un Homme Est Mort. Respect !

Et puis: Parnotte (Le Sang des Profyres) de mauvaise humeur, qui expédie en 3 traits un perso qui ne ressemble à rien. Bizarre, j'avais entamé la papotte en disant à Yann que il a signé là un de ces meilleurs albums réalistes depuis Sambre (ce que je crois encore!) et glissé que le dessin était sublime. Piètre récompense, tant pis, il y a des jours avec et des jours sans.

Et encore: Von Kummant et Von Eckartzberg (La Chronique des Immortels) qui me font une gouache à tomber raide à travers deux pages. Je l'aurais encadrée, celle-là.

Un vrai bide, pas vraiment, je vois juste à certains festivals bruxellois ou en wallonie des dessinateurs tout seuls se tournant les pouces, regardant avec envie leurs confrères faisant face à une file de 20 personnes.

[Juho]

Tiens, je plante mon drapeau ici, c'est le genre d'anecdote qu'il m'intéresse de suivre.

J'ai pas grande chose à faire partager comme souvenir nauséabond car j'ai toujours connu des dédicaces plutot classiques, quoique, une fois, j'ai connu un bide, dans un festival. Il y avait Laurel, et absolument personne en face. C'était vers 2005, donc avant ses principaux bouquins (que je n'aime pas, en plus, mais j'aime bien son blog depuis le début). Elle faisait vraiment pitié, toute seule et moi, je l'avais jamais croisé, donc j'ai engagé la conversation. Et bien, c'était génial, on a discuté 2 heures ensembles avec un mec qui est venu s'adjoindre à nous en cours de route et moi et ce mec, on est chacun reparti avec un super dessin sur feuille. Bref, un bide en terme de chiffre, mais une réussite coté humain. Parfois, j'aime les auteurs qui font des bides, car on passe un moment très bon sans devoir se presser parce qu'il y a les suivants qui arrivent. Je dirais même que je prefère ce genre de situation à celle où on reste 5 minutes avec l'auteur parce qu'il y a 32 mecs qui attendent derrière.

Ceci dit, pour ceux qui sont amateurs de souvenirs moins reluisants, on en retrouve beaucoup dans les Notes de Boulet, et accessoirement, sur son blog, dont beaucoup n'ont jamais été reprises en album. C'est à mourir de rire tant ca respire le vécu et il y a certains cas qui sont graves de chez grave