Je viens de lire cet
Au Revoir Monsieur.Pas encore dans la BEL...
Bon, pour éviter que Phillig ne me reproche encore de ne pas présenter l'album, c'est un one-shot N&B de 80 pages paru chez Casterman (j'ai bon là ?
)
Voici ce qu'en dit l'éditeur :
Augustin, enfant solitaire et mutique d’à peine 13 ans, vient de perdre sa grand-mère Geneviève, seule personne de la famille, sans doute, qu’il aimait sans réserve. La vieille dame est morte aujourd’hui, des suites d’une chute accidentelle dans l’escalier de granit qui mène au premier étage. Enfin ça, c’est la version officielle. Celle qu’ont propagée tout de suite les autres membres de la maisonnée – son père Maurice, ce jean-foutre, sa mère Lucette, si peu sûre d’elle-même – et qu’ont prise pour argent comptant, quoique avec une certaine réticence, les gendarmes venus constater le décès. Parce qu’en réalité, avec cette histoire de dette que traînait Maurice, et avec la bastide et les vignes qu’on aurait pu vendre illico, n’était l’opposition farouche de feu Geneviève… Remarqués avec Achevé d’imprimer, leur précédent titre en forme de cavale sanglante, Mabesoone et Mau reprennent du service avec ce nouvel album coup de poing, toujours aux couleurs farouches du roman noir. Lâcheté, bassesses, violence radicale ; n’espérez pas vous en sortir, il n’y a aucune issue.Autant
Achevé d'imprimé ne m'avait pas vraiment convaincu, autant là : quelle claque !
Le dessin en noir et blanc de Remy Mabesoone est sec et pourtant hyper expressif. La mise en scène est particulièrement soignée et d'une efficacité cinglante. L'histoire en elle-même est d'ailleurs forte et émouvante.
Ce huis clos familial est une vrai réussite !