LtBottle a écrit:c'est quand même fort de juger une oeuvre humoristique sur les excès qu'elle revendique. ce monsieur doit etre très vieux, et je ne parle pas de son age.
mieux vaut en rire. Goscinny était un anti militariste primaire qui n'a jamais digéré son service. le voir accusé quelques années plus tard de faire l'éloge de la force brute, c'est une farce qu'il aurait certainement aimé.
Puis la potion magique qui en fait des sportifs boosté ... bah oui. c'est pour ça qu'ils peuvent pas utiliser la potion dans Asterix et les jeux Olympiques. Les auteurs avaient déjà eux mêmes répondu à la question. c'était pas la peine d'en rajouter une couche avec des gros sabots sales.
enfin bref, ça lui fera un peu de pub, c'est bien pour sa retraite.
mettez ces albums entre toutes les mains et vous formerez des adeptes de la force pure, de la drogue et des ennemis de la culture
Croaa a écrit:Sinon, le sujet a déjà été éoqué dans le sujet sur la reprise d'Astérix.
Croaa a écrit: Comme pour Tintin et les schtroumpfs, c'est le buzz fait autour qui a fait monter la sauce. Ne pas en parler, comme pour les idées extrémistes, est le meilleur remède pour voir s'éteindre ce genre de propos.
Bad Bear a écrit:ce n'est pas lui qui a prononcé cette phrase, mais Baldur von Schirach, chef des Hitlerjugend, qui l'avait lui-même empruntée à une pièce de théâtre du nazillon Hanns Johst.
Bad Bear a écrit:Je me garderais bien de faire le moindre commentaire au risque de crier haro sur les philosophes de tous poils.
Bad Bear a écrit:
Enfin, troisième et dernier point développé par Michel Serres, le « sort tragique d'Assurancetourix », poète bâillonné qui se retrouve pendu à un arbre lors des banquets à la fin de chaque aventure des irréductibles Gaulois. Une image qui lui fait penser « à la phrase d'Hermann Göring (sic), général (re-sic) nazi : quand j'entends parler de culture, je sors mon revolver ». Bien tenté, sauf que Göring était Reichmarschall et non pas simple général (il en aurait fait exécuter plus d'un pour moins que cela...) et que ce n'est pas lui qui a prononcé cette phrase, mais Baldur von Schirach, chef des Hitlerjugend, qui l'avait lui-même empruntée à une pièce de théâtre du nazillon Hanns Johst.
Bad Bear a écrit:
, Michel Serres a cru bon de rajouter (répondant à une question de Michel Polacco) que si l'on trouvait ces éléments dans d'autres BD, cela signifiait qu'elles faisaient elles aussi « l'éloge du fascisme et du nazisme ».
fleur a écrit:Bad Bear a écrit:Je me garderais bien de faire le moindre commentaire au risque de crier haro sur les philosophes de tous poils.
Ceci est déjà un commentaire en soi, et tu fais bien ce que je craignais: crier haro sur la philosophie en général.
C'est dommage! C'est elle qui est à l'origine des "Lumières" ...entre autres!
On ne gagne pas à ne la laisser qu'aux mains des "spécialistes", au risque de les laisser penser à notre place.
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