Bonsoir,
Il n'est pas forcément facile, pour de nouveaux arrivants, de trouver les repères sur le site, et ce plus particulièrement pour ce qui concerne l'identification.
Alors, voici tout d'abord une des clés qui ouvre la porte du qui est qui : en haut de chaque message, il y a la date et l'heure auxquelles ce dernier a été posté puis une série d'icônes. En cliquant sur la première (personnage bleu ou rouge) on accède à quelques renseignements sur la personne, dans la limite de ce qu'elle a bien voulu livrer.
Pour établir le lien entre l'identité d'un chroniqueur et son pseudo forum, c'est beaucoup plus cmpliqué, je ne sais même pas d'ailleurs si c'est possible.
Quoiqu'il en soit, vous avez été très perspicace : C Constant et ckicmoi sont une même et unique personne. Constant est mon nom dans le civil, C est l'initiale de Catherine
Merci d'avoir bien voulu donner une partie de votre temps pour nous faire partager vos sentiments et apporter une éclairage supplémentaire et si vous le voulez bien, je me replonge volontiers dans la discussion.
Le troisième paragraphe de la chronique m’interroge sur la perception de C. Constant quant au contrat entre l’écrivant et son lecteur.
La condition à laquelle la construction du récit peut-être jugée bonne est-elle de pouvoir répondre à l’une des questions posées [...] à l’exclusion des autres ?
Comme je l'ai dit dans un précédent message, pour moi, tout est affaire de perception. L'attente est souvent réelle quand il s'agit d'une série de plusieurs albums. Dans ce cas, le lecteur s'habitue à une histoire, à un style et peut se retrouver déboussolé par un changement radical. A ce titre, il peut m'arriver d'être déroutée par un changement de dessinateur ou de scénariste qui intervient en cours de route, au point de ne plus retrouver le plaisir que j'éprouvais à lire les albums et d'aller jusqu'à en abandonner la série.
Pour un one-shot, c'est très différent. Il n'y a ni "habitude", ni "contrat", juste une découverte, une rencontre.
Ensuite, pour ce qui concerne la construction et "les réponses" aux questions que je peux me poser, tout reste ouvert, mais il me faut à un moment pouvoir me repérer, rentrer dans une espèce de perception globale. Quand je lis, par exemple, même si on n'est pas dans le même registre, du Ludovic Debeurme ou du David B, le désordre, la symbolique ou la complexité m'interpellent mais ne me gênent pas. J'y trouve une lisibilité.
Il n’est évidemment pas question de me comparer à Hemingway, mais Le vieil homme et la mer n’est pas uniquement un traité sur la pêche à l’espadon. De même, pourquoi ne pas laisser faire son chemin au héros de Assis debout ? Au-delà du premier niveau de lecture pour lequel le récit se doit d’être clair, le lecteur est également libre de tracer sa route.
Je veux bien laisser faire son chemin au héros mais je ne suis justement pas arrivée à tracer une - ma - route.
La conclusion de ce troisième paragraphe : « Difficile de vraiment s’y retrouver. La construction manque de clarté, les mots et les concepts semblent parfois jetés sur le papier, comme pour transcrire une pensée instantanée du personnage principal, préciser un mode de fonctionnement intellectuel. L’assemblage laisse parfois l’impression d’un désordre chronologique, d’une juxtaposition de séquences. »… Je le prends pour un compliment. Effectivement, dans les premiers chapitres, je transcris la pensée instantanée d’un héros inconstant, incapable de se projeter au-delà du quart d’heure, et c’était pour moi un défi que je suis fier d’avoir relevé. Merci.
Je l'avais perçu ainsi au départ : j'avais terminé mon brouillon de chronique avec la phrase "... grande confusion. Mais peut-être était-ce là l'un des buts à atteindre pour les auteurs ?"
N'en étant pas totalement convaincue, je l'ai retirée. Si vous pensez qu'il serait bien de la réintégrer, je peux le faire, ça ne me gêne pas.
… Tout ceci me paraît être à l’opposé d’ « une assimilation des convenances et l’acceptation à se fondre dans un moule ». De belles contre-propositions, non ?
oui et non ! parce que, quelque part, le héros rentre bien dans la société de consommation. Il a un ordinateur et un téléphone portales, une voiture ... Pas évident à mes yeux, qui ne sont et ne restent que les miens. Un autre lecteur pourra le percevoir différemment, un autre chroniqueur faire un papier allant à l'opposé du mien, il ne s'agit que de ma perception de l'album ...