Voilà, j'ai terminé de lire
Le 50e de Philippe Tomblaine.
Comme j'ai eu l'occasion de le dire rapidement dans mon compte-rendu de la cinquantième édition, l'ouvrage reprenant de façon chronologique les 50 éditions du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême est agréable à lire, bien structuré, illustré et factuel. Je le conseille fortement à toutes celles et tour ceux qui s'intéressent à la manifestation angoumoisine.
Mais comme je suis un pénible, un grincheux, un tatillon, je regrette un petit déséquilibre (que je comprends) en terme de traitement (donc du nombre de pages) entre les premières et les dernières éditions. Est-ce qu'il était nécessaire de faire parfois 10 pages ou plus pour certaines années (2017 ou 2019 par exemple) quand pour la plupart, on tournait à 6-8 pages ? D'ailleurs, j'ai eu l'impression de délayage au fur et à mesure qu'on s'approchait de 2023. Tout ça pour mettre des photos "toutes pas belles".
Car oui, le gros reproche que j'ai à faire aux photos, c'est qu'elles sont sur une quinzaine d'années (à partir de 2007) réalisées par Jorge Fidel Alvarez, le photographe officiel. Or j'ai toujours trouvé son travail sur le festival assez médiocre : photos trop sombres, trop systématiquement maniérées, tirant trop sur le magenta. J'avoue préférer les photos d'Antoine Guibert, plus classiques mais bien plus lisibles. Globalement, il y a beaucoup trop de photos de remise des fauves et pas assez des bulles et de la manifestation.
Il y a aussi, sur la fin, un peu trop d'auto-promo à mon goût, notamment à propos d('un certain prix dont tout le monde se fiche sauf les organisateurs et les participants. Etait-il nécessaire de mon placer plus d'une page sur le
prix Transmurailles (dont j'ignorais l'existence jusqu'ici) au simple motif qu'il est organisé par l'association du festival ?
J'ai trouvé que l'ouvrage passait trop vite sur les expositions : les lister sans les hiérarchiser ni indiquer le lieu rend les listes assez peu intéressantes. J'aurais aimé qu'elles soient plus développées de façon systématique.Et, sur un autre sujet, j'aurai aimé que quelques ratés (exemple : la traduction simultanée catastrophique de la rencontre internationale avec Matsumoto-le-mauvais en 2013) et problèmes (notamment budgétaires) du festival soient mentionnés mais je comprends leur absence.
Terminons sur deux annexes qui ajoutent un bonus incontestable et intéressant. Si je me fiche un peu beaucoup des fanzines (mais il ne faut pas que je le dise trop fort), c'est une bonne idée d'en parler dans le cadre de l'ouvrage, tout comme pour les offs. Là aussi, c'est quelque chose dont je me fiche pas mal et que j'ai peu vu durant mes vingt éditions (et oui, j'ai de la bouteille comme on dit). J'ai donc été intéressé par ces deux textes et bravo de les avoir mis.
Voilà, voilà ce que je voulais dire
