Dans le sujet Éditions
Revival (Généralités sur la Bande Dessinée), on constatait qu’on était plusieurs à attendre la future publication de Pompeo de Pazienza, titre annoncé sans date précise hélas, chez Revival, dont le directeur, Bernière, fait un bon boulot éditorial.
Et puis, tout en constatant qu’il y avait quand même un sacré décalage entre la notoriété du mec en Italie et chez nous, on a commencé à répertorier les très rares traductions de Pazienza dans les albums ou la presse en France.
Le hasard fait qu’apparemment je les ai tous, je ne suis pas du tout un spécialiste de l’auteur, juste qu’il m’intrigue suffisamment pour avoir ressorti les quelques journaux dans lesquels il a été traduit.
Qu’est ce qui fascine ? Le fait qu’il ait plusieurs styles, qu’on y sente des influences multiples, en vrac, Moebius, Bode, Crumb, Manara, Pontiac, que ses thèmes soient très « réalistes », racontant la petite délinquance, les junkies, le malaise social, et que tout ça soit dans une veine (hum hum) résolument underground. Le destin du mec fascine aussi, passant du statut d’auteur de « Comico » à celui d’artiste influenceur « morte per overdose », rejoignant le Club des 32 (à l’instar de celui des 27 !) et en laissant une impression de recherche stylistique inachevée.
Voici cette recension dans l’ordre chronologique de parution.
Krapö N°8 (ex Crapaud Baveux) (Avril 1979), les éditions de la Seringue, revue dirigée par Max (Max Perramon), Benito (Benoit Baume), et feu Pierre Ouin, suffisamment prozine pour que les derniers numéros aient étés diffusés par Futuropolis de Robi le Robial : E per me un anco Marzio, 6 planches, N et B.
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Transfert 1 (Mars 1982), éditions Artefact, revue dirigée par Daniel Rougé : un seul dessin en page 2 de couv.
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Musicomix, Album collectif (Mai 1984), éditions Artefact, qui était un genre de « Best of » de la revue italienne Frigidaire.
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