Cdi83 a écrit:1) De la SF
Mais attention : je cherche de la SF dans un futur proche de nous (pas d'aliens, de vaisseaux spatiaux...), avec des sociétés très proche de la nôtre mais néanmoins "soumises" à une technologie avançée. (Exactement comme dans le film Irobot, en fait.)Peu importe l'histoire, le but est que la BD montre bien la mnière dont la technologie modifie notre mode de vie.
3)Des adaptations de romans (pas necessairement des classiques)
Il y en a beaucoup, mais certaines sont probablement mieux réussies que d'autres...
Chtidav a écrit:Pour le point 2 il y a :
L’histoire vraie de Narcisse Pelletier, un jeune mousse qui, suite à un naufrage, vivra 17 ans chez les «sauvages» du Cap Flattery. Ce premier tome est celui de l’apprentissage marin. Celui d’un enfant dont le désir de devenir marin va le conduire à s’embarquer pour un périple de deux ans, brusquement interrompu par un naufrage sur des rivages océaniens peuplés de cannibales. Il ignore que cette tragédie marque le début d’une nouvelle vie.
sixann a écrit:Science-fiction :
Aldébaran bien sûr !
Même s'il y a de temps en temps un vaisseau spatial, l'un des intérêts de cette série est le parti pris de "réalisme" qui répond, je pense, à la demande de Cdi83
En Italie, dans un futur proche. Parce qu’il pense avoir aperçu un vaisseau spatial dans le ciel, Raniero, un psychologue âgé d’une cinquantaine d’années, est victime d’un accident de la route. En instance de divorce, la voiture cassée, son cou maintenu par une minerve, il reprend le travail et fait la connaissance d’une nouvelle patiente, Dora, qui prétend avoir vu également le vaisseau spatial, et pouvoir communiquer par télépathie. Troublé par ses révélations,Raniero perd un à un tous ses repères. D’autant que sa femme et lui sont victimes d’une agression violente qui détruit à jamais le peu d’affection qui reste entre eux. Et que Dora, adepte de la nouvelle charte sociale qui prescrit l’amour libre, lui tourne la tête, malgré les sarcasmes de sa colocataire Rosella, qui se gausse de voir ce vieux crouton tomber amoureux de sa copine…
Cdi83 a écrit:Merci beaucoup pour vos réponses !!
Maintenant, je vais aller sur le forum d'un site en économie pour apprendre à négocier un budget...
F rederik Peeters, auteur des incontournables Koma et Lupus, s’est d’abord fait connaître de l’amateur de BD par quelques titres un peu oubliés, mais surtout par ce livre unique, cette tranche de vie bouleversante qu’est Pilules Bleues.
L’auteur se raconte ici, sans fausse pudeur mais sans exhibitionnisme. Sa première rencontre avec Cati, à l’aube de ses 20 ans, constitue la fondation de tout l’album. Car s’ils se perdront de vue, se retrouveront et finiront par se lier de manière indéfectible, c’est bien de cette soirée entre potes que tout est parti.
Frederik parle, avec sa tendresse et sa poésie coutumière, de sa vie avec Cati. Quel joli programme. Il faut cependant savoir que Cati a un fils. Et que lors du dîner aux chandelles inaugural, Cati a annoncé à Frederik leur séropositivité, à elle et à son fils.
Ou comment changer la vie de trois personnes en l’espace d’une seconde…
Loin de tout misérabilisme ou du moindre apitoiement, Peeters offre au lecteur une pépite unique, qui foule au pied tous les préjugés que l’on peut avoir concernant les personnes infectées. On peut vivre avec le virus HIV vissé au corps, il suffit d’une routine bien huilée, d’une hygiène irréprochable, et d’une confiance en l’autre qui permet de ne pas s’enfermer dans une méfiance quotidienne. La maladie est injuste, c’est une évidence, mais ce couple, avec ses hauts et ses bas, gère les situations de crise comme les petits bonheurs de la vie : avec amour, intelligence, et sans précipitation.
Une capote qui craque, ce n’est pas la fin du monde.
Le dessin de Peeters atteint ici un niveau d’excellence, avec ses encrages souples et tout en rondeur, et ses personnages dotés de grands yeux si expressifs… Tous les sentiments du monde se retrouvent dans le regard de Cati, quand elle interroge Fred sur son amour, sur la vie, ou quand elle ne l’interroge pas, mais demeure tout simplement à ses côtés. La délicatesse du trait ajoute ce supplément d’âme que seule une œuvre aussi personnelle peut offrir, et la poésie qui se dégage de chaque planche laisse rêveur. Ce ne sont pas le rhinocéros et le mammouth qui me contrediront…
Une œuvre absolue, d’une pureté rare, sans équivalent aujourd’hui encore. Essentiel.
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