Aaron - Ben Gijsemans / Dargaud

[Johnny Fletcher]

Le second album de Ben Gijsemans vient de sortir, toujours chez Dargaud. Le titre : Aaron (un simple prénom, à l'instar de son premier album Hubert).
Je viens de l'acheter, je ne l'ai donc pas encore lu, mais rien qu'en le feuilletant, le talent de ce jeune auteur flamand saute aux yeux. Un talent extraordinaire et rare.
Le libraire qui me l'a vendu était dithyrambique à propos de l'auteur et de l'album.
Voici le lien vers la fiche de l'album sur le site de Dargaud: https://www.dargaud.com/bd/aaron-bda5367330

[toine74]

Pour se faire une meilleure idée de quoi tu causes :





Ca a l'air vraiment chouette.

[Johnny Fletcher]

La fiche de la BEL:

[Nirm]

Feuilleté.
C'est copieux et l'objet est joli.
J'hésite à franchir le pas.

[Johnny Fletcher]

Après l'avis dithyrambique du libraire de Bulles en Tête rue le Peletier, celui de la librairie Super Héros enfonce le clou: ils ont mis un avis en couverture de l'album qui conclut que Aaron est une pépite.
A mon avis Nirm, tu ne devrais pas hésiter.
Pour ma part j'ai hâte d'être disponible pour me plonger dans la lecture de cet album plein de promesses.

[Nirm]

Je ne doute pas de sa qualité, c'est plutôt mon envie de dépenser 30€ dans un livre que je ne lirais qu'une fois... Qui me freine.

[DixSept]

La chronique de Aaron est sortie !

[Yog-volo]

Très belle chronique mais à ne pas lire avant d'avoir lu l'album
Je me suis laissé transporter par cette histoire incroyablement bien dessinée. Tout y est maîtrisé, le rythme est surprenant, on est pris dans une histoire sans histoire dans laquelle un malaise indéfinissable s'installe.
Bijou !... dans la forme comme dans le fond, comme son précédent album d'ailleurs

[Monsieur Jean]

Peu de commentaires sur cet album pourtant excellent.
Une absence totale de rythme, les jours se suivent, se ressemblent et distillent l'ennui, mais de l'ensemble se dégage un malaise bien tangible. Car sous l'apparente monotonie se cache un drame appréhendé.
Tout est dans le non-dit, dans les détails et dans la banalité des dialogues, toujours sommaires. La moitié des cases sont d'ailleurs muettes.
Il ne se passe rien de spectaculaire et de dramatique, sinon dans la tête du lecteur, car l'auteur raconte son histoire avec beaucoup de retenue.

[Révéler] Spoiler:

Il arrive à nous faire éprouver de l'empathie pour le protagoniste et ses tourments, même si ce dernier joue avec le feu et qu'il a en lui le potentiel de détruire des vies.