carbonnieux a écrit:Visite avec lsu38 hier après-midi.
Et ne pas manquer l'after expo en passant chez Massin (300 m de l'expo, place du Marche , 26) pour découvrir les meilleures gaufres de Liège ...
lsu38 a écrit:carbonnieux a écrit:Visite avec lsu38 hier après-midi.
Et ne pas manquer l'after expo en passant chez Massin (300 m de l'expo, place du Marche , 26) pour découvrir les meilleures gaufres de Liège ...
A ce sujet, tout ce que je peux dire, c'est qu'un avis de recherche a été lancé dans tout Liège pour retrouver le gars de Tenneville et le gars d'Embourg qui ont dévalisé la pauvre patisserie d'une trentaine (oui, oui 30 ) de gaufres, laissant le pauvre vendeur sans ressources pour finir sa journée. Il paraîtrait même qu'ils ont fait le guet pendant plus d'une heure au café d'en face, afin de pouvoir agir juste après que celui-ci ait été livré. Les clients honnètes qui espéraient 'toucher' l'une ou l'autre gaufre en ont été pour leurs frais: les pieds nickelés étaient passés avant eux...
On ne s'imagine pas ce qu'une expo d'originaux de BD peut avoir comme conséquences sur le commerce local
lsu38 a écrit:carbonnieux a écrit:Visite avec lsu38 hier après-midi.
Et ne pas manquer l'after expo en passant chez Massin (300 m de l'expo, place du Marche , 26) pour découvrir les meilleures gaufres de Liège ...
A ce sujet, tout ce que je peux dire, c'est qu'un avis de recherche a été lancé dans tout Liège pour retrouver le gars de Tenneville et le gars d'Embourg qui ont dévalisé la pauvre patisserie d'une trentaine (oui, oui 30 ) de gaufres, laissant le pauvre vendeur sans ressources pour finir sa journée. Il paraîtrait même qu'ils ont fait le guet pendant plus d'une heure au café d'en face, afin de pouvoir agir juste après que celui-ci ait été livré. Les clients honnètes qui espéraient 'toucher' l'une ou l'autre gaufre en ont été pour leurs frais: les pieds nickelés étaient passés avant eux...
On ne s'imagine pas ce qu'une expo d'originaux de BD peut avoir comme conséquences sur le commerce local
carbonnieux a écrit:lsu38 a écrit:carbonnieux a écrit:Visite avec lsu38 hier après-midi.
Et ne pas manquer l'after expo en passant chez Massin (300 m de l'expo, place du Marche , 26) pour découvrir les meilleures gaufres de Liège ...
A ce sujet, tout ce que je peux dire, c'est qu'un avis de recherche a été lancé dans tout Liège pour retrouver le gars de Tenneville et le gars d'Embourg qui ont dévalisé la pauvre patisserie d'une trentaine (oui, oui 30 ) de gaufres, laissant le pauvre vendeur sans ressources pour finir sa journée. Il paraîtrait même qu'ils ont fait le guet pendant plus d'une heure au café d'en face, afin de pouvoir agir juste après que celui-ci ait été livré. Les clients honnètes qui espéraient 'toucher' l'une ou l'autre gaufre en ont été pour leurs frais: les pieds nickelés étaient passés avant eux...
On ne s'imagine pas ce qu'une expo d'originaux de BD peut avoir comme conséquences sur le commerce local
C'est en oubliant dans ce récit de mentionner comment le gars de Woluwé s'est servi sur le stock des autres , oubliant même au passage de payer sa tournée
Une sélection de cinquante originaux pour découvrir ou redécouvrir l’univers fantastique de Didier Comès : à la fois un maître du noir et blanc et un classique de la bande dessinée franco-belge.
Dans la bande dessinée comme ailleurs, peu de créations savent transcender les publics et les frontières, bousculer les chapelles, enjamber les générations. L’œuvre de Didier Comès est de celles-ci. À la fin des années 70, peu de gens ont encore entendu parler de ce jeune auteur né en 1942 dans les Ardennes belges et dont les premières planches ont paru dans les pages de l’hebdomadaire Pilote quelques années auparavant, en 1973. Tout va changer début 1979 quand commence à paraître dans (À Suivre), un an exactement après la création de ce magazine, la bouleversante histoire d’un ouvrier agricole désarmant et mutique : Silence.
C’est un choc – et un considérable succès de librairie. Personne n’oubliera de sitôt cet extraordinaire personnage de simplet lumineux, exploité avec hargne par un paysan prospère du village où il vit. Méprisé par ses semblables mais en empathie profonde avec la nature et ses forces élémentaires, Silence le muet connaitra une destinée tragique qui est aussi une forme d’accomplissement, par l’entremise du vieil esprit sorcier des campagnes ardennaises. Proposée dans un noir et blanc virtuose, et sur une longueur très inhabituelle pour l’époque (120 planches), cette fascinante histoire – à bien des égards l’un des premiers romans graphiques de l’espace francophone – frappe durablement les esprits. Plus de trente ans après sa parution, ce maître livre immédiatement considéré comme une référence majeure de la bande dessinée franco-belge (et aussitôt récompensé par le Prix du meilleur album au Festival d’Angoulême) reste dans les mémoires comme une lecture d’une puissance et d’une séduction rares, dont la bande dessinée compte finalement bien peu d’exemples.
Propulsé par ce succès initial, Comès restera dès lors à l’avant-scène de la bande dessinée adulte – quoiqu’avec discrétion et retenue, c’est dans son caractère : à peine plus d’une dizaine de livres au fil de son parcours d’auteur, empreints d’une dimension fantastique aussi tenace que subtile, tous interprétés dans un noir et blanc irradiant, si intense qu’on le dirait habité. Dans les traces de Silence, son œuvre rallie un public fidèle et nombreux. Si Didier Comès semble à chaque fois toucher si juste, c’est qu’il sait comme personne plonger dans les tréfonds de la psyché humaine pour y convoquer les ressorts profonds des êtres, fussent-ils inavouables. Mais c’est aussi et peut-être surtout parce que chacun de ses albums parait jeter une passerelle, fragile, vers ce monde invisible et premier qui s’étend juste à la marge du réel quotidien, en lisière de nos perceptions immédiates. Comès raconte en souriant qu’il y a longtemps, un jour de dédicace, l’un de ses admirateurs avait fini par lui avouer sa conviction d’avoir affaire non seulement à un dessinateur, mais plus encore à un vrai magicien, dépositaire d’un savoir et d’une vision excédant les capacités de l’humanité ordinaire…
C’est un florilège de cette œuvre forte que l’exposition « À l’ombre du silence » propose de découvrir ou redécouvrir. Une sélection de cinquante originaux noir et blanc, ombres et lumières inextricablement mêlées, pour marcher main dans la main avec le magicien Comès et son imaginaire, enraciné dans la terre qui l’a vu naître : la campagne et son souffle profond, la sarabande de ses personnages à la fois familiers et extraordinairement étranges, et cette manière si personnelle de nous dévoiler, comme pour notre seul usage, la trame secrète du réel.
Le talent des enchanteurs, en somme.
Exposition Comès « À l’ombre du silence »
Lieu : THÉÂTRE D’ANGOULÊME, place New York
Du jeudi 31 janvier au dimanche 3 février 2013, 10 h/19 h.
Production : 9eArt+
Commissaire : Thierry Bellefroid
Scénographie : Monique Calande et Xavier Dumont
Partenaire : Casterman
Une exposition consacrée à l’œuvre de Didier Comès a été montée par le musée des Beaux-Arts de Liège courant 2012. Fin janvier 2013, elle sera proposée au public du festival international de bande dessinée à Angoulême. L’occasion de revenir sur le travail d’un auteur, trop souvent considéré comme l’homme d’un seul album : Silence, grand prix d’Angoulême en 1981.
Si l’on excepte le temps des débuts et la trajectoire psychédélique...
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