« Qui suis-je, d'abord ? Et qu'est-ce que je fais dans le métro à errer comme une âme en peine ? ». Plutôt que ces questions existentielles, le fringant octogénaire Julius Jacob ferait mieux de s'en poser une autre, certes plus terre à terre mais au combien plus utile : comment un tel amas de diamants a-t-il pu atterrir dans son étui à violon ? Sauf qu'il a la mémoire qui flanche, le Julius, et pas qu'un peu, que ses acolytes ont disparu dans la nature et que, pour son malheur, le précieux pense-bête sur lequel il avait pour habitude de noter les informations de première importance s'est volatilisé. Furax Liberator... Jacques Offenbach... Norman le Crabe... un braquage place Vendôme... !? Impossible dès lors de compter sur son esprit chamboulé pour y comprendre quelque chose. Ne reste donc plus qu'à faire sans lui, au risque de voir resurgir un passé que l'ami Julius aurait préféré à jamais enterré...
Julien Monier (RIP) et Benoît Vieillard (ça ne s'invente pas !) nous pondent une bonne histoire, mélange de polar à l'ancienne (huhu) et de western plutôt bien troussé.
La narration
Bref bonne lecture, drôle et enlevée