Rabaté et Prudhomme terminent en beauté leur chronique familiale douce-amère. Un récit grinçant et touchant. Un vrai (petit) miracle !
À l’issue du premier tome, la gourde en plastique représentant la vierge Marie, et rapportée de Lourde par Émilie, la grand-mère, s’est mise à pleurer des larmes de sang (sous le regard sévère de Lénine, dont le portrait trône au salon). Cela a rendu tout chose toute la famille (trois générations vivant sous le même toit), et particulièrement, Édouard, le grand-père communiste et mécréant. Y a pas de doute, avec une telle affaire, les bouchées à la reine vont refroidir !
Pour Émilie et Édouard, c’est un nouveau prétexte de fâcherie. Ça ressemble à un miracle, mais c’est difficile à admettre, même quand on a bouffé du curé toute sa vie. Sans compter avec la peur du ridicule : « Pour un bâton merdeux, c’est un bâton merdeux ! Si cette histoire sort de la maison, on va être la risée du bourg… Et si l’information est bien relayée (soyons ambitieux), dans trois semaines, on se foutra de notre gueule aux quatre coins de l’hexagone.»
Comme on peut l’imaginer, l’affaire du sang de la Marie tourne en eau de boudin. Tom, le benjamin de la famille, est bien l’objet d’un miracle (une bonne réponse en calcul mental !) mais l’abbé est sceptique et demande une analyse sanguine…
Lire 10 planches (Cliquez sur les images ci-dessous et utilisez les flèches et pour naviguer)