I
gort est l’un des rares auteurs occidentaux à avoir travaillé directement pour un éditeur japonais. Avec ce second ouvrage, il revient sur son amour pour la culture de ce pays, amenant le lecteur à découvrir des pans peu connus du Japon.
Tout avait commencé avec la lecture des carnets de voyage du poète Matsuo Basho–, l’inventeur du haïku. Voyager, pour lui, c’était un état intérieur, un vagabondage sans but précis, le coeur prêt à cueillir la moindre étincelle de vie.
Voilà, ce fut cette idée, je crois, qui me fascina et me mit sur la voie, encore une fois. En marche, sans but déterminé, allais-je rencontrer quelque chose qui enrichirait ma petite existence ?
Reprenant son bâton de pèlerin, Igort nous convie à un voyage très intime au Japon sur les traces de son ami Jirô Taniguchi, mais également, celles de Miyamoto Musashi, figure emblématique du pays, maître bushi et célèbre escrimeur ou de Yasunuri Kabawata, prix Nobel de littérature.
Igort voyage sur les traces du passé, à Hiroshima notamment, visite un fabricant de papier traditionnel, qui aime à dire : « Boue, bois papier, voilà l’essence du Japon. » L’auteur ne néglige pas pour autant la société contemporaine japonaise et s’interroge sur la pression au travail, les Hikikomori, ces adolescents qui refusent de sortir de chez eux, ou Love plus, une application vidéo qui permet une relation virtuelle avec une fille de rêve.
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