C
ontrairement à ce qu’on pourrait croire, Les Sentiers de Wormhole est un western avec tous ses ingrédients : une ville sous la coupe d’un notable véreux, une terre reculée où règne la loi du colt, un peuple primitif très hostile... Pas de héros sans peur et sans reproche et des personnages au caractère complexe et bien trempé. Le comique et le farfelu des situations dynamisent le scénario et l’univers du petit monde d’Amédée, improbable héros de ce road movie.
À la fois western spaghetti et road movie, l’histoire emprunte aux chefs-d’œuvre du genre, transposé dans une sorte de France profonde post-apocalyptique où, tout compte fait, pas grand-chose n’a changé. C’est juste plus violent qu’avant. Un peu comme si Mad Max carburait au gros rouge et roulait en 2 CV. Le scénario délicieusement décalé de Stéphane Blanco est somptueusement mis en images par Laurent Perrin pour un résultat joyeusement foutraque et plein de rebondissements.
Lire 11 planches (Cliquez sur les images ci-dessous et utilisez les flèches et pour naviguer)