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uoi de mieux qu’une maison close pour s’ouvrir aux plaisirs ?
La Nouvelle-Orléans, 1917. Santa Maria Del Sol, une fougueuse jeune femme de 17 ans, vit avec sa mère et ses deux frères. Petits trafiquants d’alcool, ces derniers ont l’habitude de fréquenter Storyville, le quartier rouge, et en particulier l'un de ses fleurons : la maison close tenue par l’imposante Madame Lala, le « Make love to me baby » ! À entendre ce nom, Santa, encore vierge bien qu’en pleine exploration de ses sens, frémit d’envie. Intriguée par ce monde qu’elle imagine voluptueux, elle se met à rêver de prostituées comme d’autres rêvent de princesses. Que se passe-t-il aux étages, comment les filles s’y prennent-elles ? Amenée par un drame à pousser les portes du bordel, elle va connaître la désillusion… Car ce qu’elle s’imaginait être l’antre du plaisir n’a finalement pas grand-chose à voir avec celui des femmes mêmes qui le prodiguent. Pour y remédier, Santa va donc décider d’y créer la première école du savoir-jouir ! Sans le savoir, vient-elle de révolutionner les pratiques et d’ouvrir la voie à l’émancipation féminine ?
Avec ses personnages féminins forts, Storyville est une fable truculente qui aborde de manière libre et joyeuse la question du plaisir féminin. Imaginé avec passion par Lauriane Chapeau, ce récit enjoué et délicieusement dialogué s’anime sous le trait vif et expressif de Loïc Verdier. Deux nouveaux talents du catalogue qui nous donneraient presque envie de tenter de nouvelles expériences…
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