I
l était une fois une légende du cinéma
Espagne, 1965. Sur le plateau de Et pour quelques dollars de plus, Sergio Leone, qui signe désormais ses films de son vrai nom, s’entretient avec un journaliste pour évoquer son parcours… Fils de l’un des pionniers du cinéma italien, Sergio grandit dans l’Italie fasciste de Mussolini. C’est dans ce contexte trouble qu’il se passionne pour la littérature et le cinéma américains. Au sortir de la guerre, il fait ses premières armes, devenant l’assistant des plus grands réalisateurs de son époque comme Orson Welles ou William Wyler (pour qui il réalise la mythique scène de course de chars dans Ben Hur). Lassé du péplum, il inaugurera malgré tout sa carrière de réalisateur avec Le Colosse de Rhodes : film qui lui permet de se moquer insidieusement des codes d’un genre qu’il dénigre. Mais en déconstruisant ce genre, il lui donne une nouvelle naissance. À l’instar du western, à qui il offrira des années plus tard un nouveau souffle… et quelques-uns de ses plus grands chefs-d’œuvre.
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