Un challenge artistique du neuvième art, inspiré du «24 Hour Comics Day» qui consiste à créer une bande dessinée de 24 pages (22 planches, une couverture et un dos de couverture) en 24 heures, sur un thème imposé, dévoilé au démarrage du compte à rebours.
La particularité des 23 Heures de la BD est - comme son nom l’indique - d’être raccourci à 23 heures, car il est organisé durant le week-end du passage à l’heure d’été.
En plus de la contrainte temporelle et du thème imposé, une contrainte anecdotique peut être imposée, comme l’apparition d’un mot ou d’un personnage par exemple.
C’est quand ?
Cette année, le passage à l’heure d’été aura lieu dans la nuit du 26 au 27 mars. Le challenge est donc prévu du samedi 26 mars 13:00 au dimanche 27 mars 13:00.
C’est où ?
- L’événement se déroule chez chaque participant. Certains d’entre eux sont visibles en direct par webcam.
- Dans des lieux de regroupement comme par exemple l’atelier Pop à Tours. La liste de ces lieux sera relayée sur Twitter et Facebook.
- Les planches publiées sont lisibles en temps réel sur le site www.23hbd.com
Quoi de neuf ?
- Pour cette quatrième édition, le format homothétique écran, dit format numérique, remplacera le format homothétique papier. Autrement dit, on passe d’une planche en portrait à une planche en paysage, ou «à l’italienne».
- Dans la foulée, on passe au tout numérique en supprimant le dos de page et en donnant la possibilité de dépasser les 24 pages, si nécessaire. Bien sûr, un minimum de 24 pages est toujours obligatoire.
Comment participer ?
1 - Se rendre disponible du samedi 26 mars 13:00 au dimanche 27 mars 13:00 (max).
2 - S’inscrire avant le 26 mars 13:00 sur le site www.23hbd.com
3 - Prendre connaissance du thème, révélé par les partenaires le 23 mars à 13:00 pile.
4 - Elaborer un synopsis à partir de ce thème et créer un scénario avec 1 couverture et 23 planches minimum au format BD numérique, soit 4/3 à l’italienne.
5 - Dessiner les planches. Toutes les techniques sont acceptées : crayon, feutre, aquarelle, gouache, fusain, craie, encre, collage, dessin numérique, photographie... etc.
6 - Scanner les planches et les convertir au format de parution du site : L800 x H600 pixels, 72dpi (= Format léger pour un téléchargement facile des planches, pour ne pénaliser aucun participant ou lecteur, quelles que soient la taille de son écran et la qualité de sa connexion.)
7 - Publier les planches dans le temps imparti, de préférence une par une durant l’événement. Par défaut, les livrer d’un bloc avant la fin du compte à rebours.
Options :
- Mettre en place une webcam durant l’événement.
- Relever le défi en duo (scénariste + dessinateur par exemple), en trio (scénariste + dessinateur + coloriste...) ou même en groupe.
- Se regrouper pour relever le défi individuellement mais dans un même espace.
- Porter un costume de lapin.
Qui peut participer ?
- Les professionnels.
- Les semi-professionnels. (C’est ceux qui ne vivent pas de leurs productions, mais qui bossent autant.)
- Les recalés qui ont un plein tiroir de projets.
- Les bloggeurs BD qui ont des fans.
- Ceux qui sont juste lus par leur mère.
- Les amateurs qui veulent concourir côte à côte avec des pros.
- Ceux et celles qui rêvent de «faire de la BD» / «devenir mangaka» / «devenir une blogueuse influente»
- Ceux qui ne savent pas dessiner. Donc, la majeure partie des participants*.
* Tout bon dessinateur se classe de lui-même dans cette catégorie : c’est le fameux «syndrome de l’imposteur», qui devrait
être reconnu comme maladie professionnelle dans le secteur de l’édition. (NDLR : Ceci est une boutade qui n’engage que la
rédactrice).
Comment participer en tant que lecteur ?
- En lisant un maximum de planches !
- En soutenant les participants, durant les 24 heures, depuis chez soi.
- En rejoignant un lieu de regroupement «ouvert» pour voir les participants à l’oeuvre et les supporter à grand renfort de gâteaux, friandises, compliments et café !
- Et bien sûr, en partageant ses impressions sur les blogs, sur Facebook : facebook.com/pages/Les-23hbd-2011 et Twitter : twitter.com/23HBD
Qu’est-ce-qu’on gagne ?
- Un «lapin d’or» purement honorifique si on a publié les 24 planches avant la fin du compte à rebours.
- Un «lapin d’argent» si on les a publiées après dimanche 13:00.
- Une visibilité accrue le temps d’un week-end.
- Une gloire toute relative, la promesse de lendemains meilleurs, la satisfaction du devoir accompli.
- Parfois, rarement... l’édition papier de son projet. Mais ça, c’est une autre histoire, hors de la responsabilité des organisateurs. Par exemple, Le label indépendant ParadoXal BD avait, à l’occasion de l’édition 2009, choisi de publier ses récits préférés dans 2 recueils : Le premier opus, «Multiples Personnalités», réunit les 5 histoires de Pollo & Wilde, L’Apprenti Roi des Singes, Samkat, Tim et Zel. Le second album compile les 6 histoires de Halfbob, Gox, Tilla, Zero, Giovanni et K4nti sous le titre «Personnalités Multiples». paradoxalbd.blogspot.com
Mais alors... pourquoi ?
- Pour rien ! Parce que «c’est bien plus beau lorsque c’est inutile».
- Pour la cueillette. Parce qu’on lit tous les mêmes blogs, les mêmes BD et qu’il faut sortir des sentiers battus.
- Pour être ensemble. Parce que le dessinateur, quand il n’a pas la chance de bosser en studio, il est tout seul chez lui. Parce que c’est sympa de se regrouper, même virtuellement, pour relever un défi.
- Pour souffrir. Que ce soit pour boucler un album ou une plaquette d’assurances, en bande dessinée, on subit parfois des délais délirants. Soit par défaut d’organisation, soit par procrastination. Ceux qui ne connaissent pas ce stress particulier seront fixés en participant aux 23 Heures de la BD, ceux qui le connaissent sont de grands malades accros à l’adrénaline et toute l’équipe est ravie de leur faire plaisir !