Des planches, quelques courtes interviews en guise d'avant-propos de chaque extrait et un court dossier sur les pirates dans la BD (qu'il vaut mieux lire en pleine lumière car la police bleue grise sur fond noir...). Pas de blah blah. Enfin presque pas, si l'on zappe un édito qui transpire la satisfaction et une page entière de remerciements qui prend soin de lister tout le petit monde de l'édition BD ou presque. Ça ne mange pas de pain, mais l'impatience guette, jusqu'à la découverte de la page 13 et de l'entame du deuxième tome de Philip et Francis. Ouf, l'heure de la dose de cases est arrivée. Pour le moment, les rubriques "Immanquables" annoncées avec le numéro 0 manquent à l'appel (l'interview grand format, la rencontre avec une personnalité extérieure au monde de la BD ou encore l'atelier). Mais avec "seulement" 148 pages et avec la volonté affichée de ne pas marcher sur les plate-bandes du grand frère [dBD], il faut probablement faire des choix...
Gageons que sur un forum tel que celui de BDGest, le débat s'organisera autour de "j'aime / j'aime pas les prépublications", "pour le prix de deux mag' (6,50 € pièce), j'ai un album de mon choix", "l'ensemble des sept titres figurant ici devant être repris au sommaire des deux prochains numéros, sans place apparente pour d'autres titres, je reviendrais dans trois mois pour voir la tête de la prochaine vague" ou encore "certaines conclusions seront visibles en librairie avant la sortie de L'immanquable n°3 ou à peu près". Inévitable.