Créé par Jean-Michel Charlier et Albert Uderzo pour le journal Pilote, les deux héros avaient déjà été transposés à l'écran, dans les années 60, sous forme du feuilleton "Les chevaliers du ciel" dont la bande originale - les Faucheurs de marguerites - avait elle-même connu un grand succès populaire.
Si les personnages du feuilleton télévisé "collaient" à ceux de la bd, rien de tel (ou presque, on pourra déceler l'influence de Lieutenant Double-Bang ou de Baroud sur le désert ) pour cette version 2005.
Les chevaliers du Ciel sera un film d'aventures contemporain, orchestré par un maître du genre, Gérard Pirès, dans la lignée des films d'action à suspense et des "buddy-movies" hollywoodiens de qualité tels que Top Gun, L'Arme Fatale ou bien encore, Les trois jours du Condor. selon Outsider production.
Plus de Tanguy ni de Laverdure mais un Marchelli (Benoît Magimel) et Vallois (Clovis Cornillac).
Salon aéronautique de Farnborough. Un Mirage 2000 disparaît en pleine démonstration.
Le contrôle militaire français envoie les Capitaines Antoine Marchelli et Sébastien Vallois, en patrouille au-dessus de la Mer du Nord, vers la zone où le Mirage a disparu des écrans radar. Les deux pilotes découvrent le Mirage dissimulé sous un A 340 d'Air France qui "engage" en position de combat. Simultanément Marchelli et Vallois reçoivent l'ordre d'abandonner la poursuite sans délai.
Alors que le 2000 hostile est sur le point d'abattre Vallois, Marchelli le descend.
Cet incident est le point de départ d'une manipulation visant au détournement d'un avion de chasse français à des fins terroristes.
Intrigue dont le dernier acte se déroule le 14 juillet dans le ciel de Paris, au-dessus des Champs- Elysées, en présence de Marchelli, Vallois , d'un pilote ennemi et de 25 chefs d'état...
Deux super héros modernes, belle gueules charismatiques, un scénario enlevé, des cascades aéronautiques à nous couper le souffle bref du lourd pour ce film au budget de 20 millions d'euros.
On pourra noter également, que le 9 novembre, sortira également, Opération Opium (Dargaud). Malgré un rythme soutenu de 48 pages en 4 mois et demi, Renaud Garetta a réussi à ce que l'album soit fin prêt, pour la sortie du film, même s'il demande aux lecteurs une certaine indulgence, bien conscient que certaines cases auraient du être retravaillées.(source Bodoï)