Communiqué
Le Festival d’Angoulême continue d'affirmer sa volonté d’accueillir et de promouvoir les bandes dessinées du monde entier – une démarche en résonance avec le lien fort tissé par notre pays avec ce médium. Ce sont de nouveau trois artistes qui viennent symboliser cette envie, en assurant la création des affiches de la 49eédition de la manifestation. Élu par ses pairs Grand Prix 2021, l’Américain Chris Ware marque la bande dessinée par sa capacité à réinventer le médium et à se réapproprier ses codes. Portée par une esthétique aérienne, spontanée, à la fois puissamment évocatrice et terriblement délicate, la Japonaise Jun Mayuzuki travaille une silhouette-signature, gracile et envoûtante, appelant au voyage et à la rêverie. Quant à l’autrice française Fanny Michaëlis, elle est à l'origine d’un univers graphique fondant réel et onirisme, aux couleurs puissantes et denses.
CHRIS WARE
Le 23 juin 2021, Chris Ware a été élu Grand Prix lors du 48e Festival d’Angoulême. Il a ainsi succédé à Richard Corben, Rumiko Takahashi, et Emmanuel Guibert. L'auteur américain a souhaité se conformer aux traditions entourant cette distinction, notamment en acceptant d'ouvrir ses archives pour la réalisation d'une rétrospective de son œuvre, mais également en réalisant l'une des trois affiches officielles de la prochaine édition de l'événement. Le Festival d'Angoulême se réjouit d'accueillir, en janvier 2022, cet artiste novateur, qui a fait ses premiers pas dans RAW, la revue d’avant-garde d’Art Spiegelman et Françoise Mouly. Au début des années 1990, Acme Novelty, sa première œuvre d'envergure, annonce déjà Quimby the Mouse, et surtout Jimmy Corrigan, qui lui a valu le Prix du meilleur album à Angoulême en 2003. Chris Ware se démarque par des créations originales, et des questionnements fascinants sur les limites de son médium. Une réflexion profonde, qu'illustre le brillant Building stories, un livre-objet rassemblant une quinzaine de récits interconnectés et aux formats divers. Son dernier ouvrage, Rusty Brown, a été publié en 2020, chez Delcourt.
« Aux États-Unis, la bande dessinée n'est même pas considérée comme un art, tout neuvième soit-il… Je vous suis tellement reconnaissant, à vous les Français, d’avoir ce grain de folie ; celui de me faire un tel honneur. Sans parler de cette généreuse possibilité offerte aux dessinateurs disséminés à travers le monde, de m’honorer de leur amitié artistique. La liste des précédents lauréats me fait l’effet d’un panthéon, et bien que je considère la notion de compétition comme étant aux antipodes de l'art, je comprends cette propension qui nous caractérise, nous les humains, à vouloir témoigner de notre affection pour les choses qui rendent la vie plus… comment dire… vivante ! Je ne prétends pas que ce soit le cas pour mon propre travail, mais je peux au moins avouer être extrêmement flatté de figurer parmi mes camarades dessinateurs. »
Chris Ware, le 23 juin 2021
CHRIS WARE
Le 23 juin 2021, Chris Ware a été élu Grand Prix lors du 48e Festival d’Angoulême. Il a ainsi succédé à Richard Corben, Rumiko Takahashi, et Emmanuel Guibert. L'auteur américain a souhaité se conformer aux traditions entourant cette distinction, notamment en acceptant d'ouvrir ses archives pour la réalisation d'une rétrospective de son œuvre, mais également en réalisant l'une des trois affiches officielles de la prochaine édition de l'événement. Le Festival d'Angoulême se réjouit d'accueillir, en janvier 2022, cet artiste novateur, qui a fait ses premiers pas dans RAW, la revue d’avant-garde d’Art Spiegelman et Françoise Mouly. Au début des années 1990, Acme Novelty, sa première œuvre d'envergure, annonce déjà Quimby the Mouse, et surtout Jimmy Corrigan, qui lui a valu le Prix du meilleur album à Angoulême en 2003. Chris Ware se démarque par des créations originales, et des questionnements fascinants sur les limites de son médium. Une réflexion profonde, qu'illustre le brillant Building stories, un livre-objet rassemblant une quinzaine de récits interconnectés et aux formats divers. Son dernier ouvrage, Rusty Brown, a été publié en 2020, chez Delcourt.
« Aux États-Unis, la bande dessinée n'est même pas considérée comme un art, tout neuvième soit-il… Je vous suis tellement reconnaissant, à vous les Français, d’avoir ce grain de folie ; celui de me faire un tel honneur. Sans parler de cette généreuse possibilité offerte aux dessinateurs disséminés à travers le monde, de m’honorer de leur amitié artistique. La liste des précédents lauréats me fait l’effet d’un panthéon, et bien que je considère la notion de compétition comme étant aux antipodes de l'art, je comprends cette propension qui nous caractérise, nous les humains, à vouloir témoigner de notre affection pour les choses qui rendent la vie plus… comment dire… vivante ! Je ne prétends pas que ce soit le cas pour mon propre travail, mais je peux au moins avouer être extrêmement flatté de figurer parmi mes camarades dessinateurs. »
Chris Ware, le 23 juin 2021