Ce n'est pas une fourmi mais bien un éléphant qui a écrasé la catégorie Premier Album des BDGest'Arts 2019. Le Château des Animaux a recueilli à lui tout seul plus de la moitié des suffrages exprimés, sans doute du jamais vu. Il faut dire que si le dessinateur en est à sa première réalisation, c'est loin d'être le cas du scénariste, Xavier Dorison, qu'on ne présente plus. Et quand, de plus, on s'aperçoit que le récit est inspiré de l'une des œuvres majeures de Georges Orwell, il y avait de quoi se lécher les babines bien avant de découvrir l'ouvrage. Grâce au travail de Félix Delep, ce fut un véritable festin. Du talent à l'état pur qu'on espère revoir très bientôt. En attendant, retour sur une chouette conversation avec les deux auteurs lors du dernier FIBD à Angoulême.
Félix, étiez-vous déjà venu au festival d’Angoulême ?
Félix Delep : Je suis déjà venu une fois en tant que dessinateur, pour La Gazette du château l’année dernière, et deux ou trois fois en tant que visiteur.
Visiteur et professionnel ensuite, vous notez beaucoup de différences ?
F.D. : J'étais venu quand j’avais 14-15 ans. Ensuite j’ai fait mes études alors je n’avais pas trop le temps de venir. C'était cool, je me souviens que j’avais été faire une dédicace avec Bastien Vivès pour Le Goût du chlore et ma mère m’avait mis l’affiche devant lui en demandant ce qu’il fallait faire pour devenir dessinateur, des conseils.
Xavier Dorison : Sérieux ? Et qu’est-ce qu’il t’avait répondu ?
F.D. : Je ne me souviens plus ce qu’il m’avait répondu mais il m’avait dit qu’il avait fait les Gobelins.
Félix et Xavier, comment vous êtes-vous rencontrés ?
X.D. : On s’est rencontrés une première fois à Émile Cohl, mais on ne s’est pas vraiment parlé. Il était dans ma classe mais il ne m’a pas montré ses dessins et on ne s’est pas particulièrement présenté. Ensuite, c’est notre éditeur Casterman qui a repéré Félix parce qu’on cherchait un dessinateur depuis très longtemps. J’ai eu un vrai coup de foudre en voyant son travail. Tout s'est fait naturellement à partir du moment où il a franchi le seuil de mon atelier parce qu’il a eu la gentillesse de venir jusqu’à moi à ce moment là. Voilà, il n’y a pas d’âge qui compte. J’ai aussi travaillé avec beaucoup de dessinateurs qui étaient plus âgés que moi, Christian Rossi, Grzegorz Rosinski... Je ne me suis jamais dit « je suis plus jeune donc je ne vais pas faire ceci ou cela ».
Ne s'agit-il pas surtout d'opportunités ou de réseaux ?X.D. : Vous posez la question, mais en fait non, la BD n’est pas du tout un milieu comme d’autres que je ne citerai pas. Il y a peu d’entrisme, peu de passe-droit... Pourquoi ? C'est très simple : vous posez votre dessin, il est bon ou il n'est pas bon, de même pour le scénario. C’est comme en sport, si vous êtes favorisé mais que vous ne pouvez pas jouer au tennis, vous ne serez pas champion d’ATP. Inversement, vous pouvez venir de nulle-part, si vous jouez hyper bien… Et la BD a encore ça. De ce point de vue là, c’est un milieu très sain. Ça ne sert à rien d’être le copain de quelqu’un, si ce n’est pour le plaisir d’être son ami et d’échanger avec lui.
Félix, pouvez-vous nous raconter comment Lewis Trondheim vous a mis le pied à l’étrier ?
F.D. : Niveau chance c'était assez extraordinaire ! J’avais eu Trondheim en intervenant régulier à Emile Cohl et il m’avait proposé à la toute fin de l’école de faire une histoire courte dans Le Journal de Spirou pour me donner ma chance. C'était hyper cool et gentil quand même. Il a storyboardé une histoire de huit pages, Red et Blanco, deux petits renards rouge et blanc qui font des bêtises. J’ai fait ça pour Spirou et ensuite, Martin Zeller qui était éditeur chez Casterman les a vus. Sans Trondheim, je n’en serais pas là.
C’est donc lui qui a eu l’idée des animaux finalement...F.D. : Oui, ça aussi c’est un truc de fou… Il m’a demandé ce que j’aimerais dessiner comme BD. Je lui ai répondu que je pensais que les animaux seraient le plus simple pour moi et donc il m’a fait faire des animaux.
Avertir dès le début que cette histoire est inspirée de La Ferme des animaux, c'était important ?
X.D. : C’est pour expliquer le rapport qu’il peut y avoir entre cette histoire et celle de Georges Orwell. D’un coté, je ne vais pas dire que ça n’a pas existé et que je ne l’ai pas lu, ce serait ridicule. Et de l’autre je ne vais pas dire que c’est la même chose ou que c’est la suite parce que ce n’est pas le cas. C’est un peu compliqué comme situation. Ce que j’ai essayé de dire c’est que bien entendu j’avais lu le roman et je considère que c’est un immense chef-d’œuvre. Simplement, par rapport à la question dramatique qu’il pose, à savoir, « que se passe-t-il dans une révolution ? » j’avais essayé d’apporter une réponse un peu différente qui se déroulerait dans le même contexte, dans la même arène, le même univers. En matière d’écriture, je me suis imposé les mêmes règles de jeu que Orwell.
Ça faisait longtemps que vous y pensiez à cette histoire ?
X.D. : Ça fait longtemps que j’avais envie de faire une suite de La Ferme des animaux, ça fait longtemps que je savais que je voulais traiter de la désobéissance civile via cette histoire, montrer comment les animaux réagissaient différemment. Il me manquait le fil conducteur. Pendant longtemps je l’ai cherché parce que je ne l’avais pas trouvé. En gros, quelle allait être la stratégie des animaux ? Et il y a le livre d’un député Serbe du nom de Srdja Popovic qui s’appelle Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit, et sans armes que j’ai lu et c’est ce livre qui m’a donné une idée de trame pour cette histoire et à partir duquel ça m’a débloqué. C’est ça qui m’a permis d’écrire une histoire complète puisque j’ai écrit les quatre tomes.D’ailleurs les titres sont déjà présents en quatrième de couverture. Le scénario est bouclé ?
X.D. : Pas les dialogues. Je ne vais pas vous dire comment ça se termine mais je pourrais ! Qui gagne, qui perd…
Vous vous êtes gardé quelques zones d’ombre pour éventuellement faire évoluer votre récit ?
X.D. : Non, par contre, j’ai écrit un séquencier. Chez moi c’est un descriptif très précis de ce qu’il se passe dans chaque scène. Il faut savoir que j’ai une mémoire de poisson : quand j’ai terminé un script je l’oublie complètement, je ne me souviens plus de ce que j’ai mis dedans. Si vous me demandez ce que fait tel personnage, je ne m’en souviens plus. Au moment où je l’écris, je connais chaque virgule, chaque détail, la couleur de la moquette et tout, mais une fois que j’ai terminé, j’oublie. Donc quand je fais mes dialogues, parce qu’ils ne sont pas pré-conçus, je relis mon séquencier et je le découvre comme un nouveau lecteur. Comme je l’ai écrit il y a maintenant trois ou quatre ans, je le relis avec un œil critique en me demandant pourquoi j’ai fait ça, que ceci ne va pas, je me recorrige… Elle est là ma marge de manœuvre. Par contre, je n’ai pas laissé de zone d’ombre.
F.D. : Je me demandais : ne va-t-il pas y avoir de changement de scénario ?
X.D. : Même dans le tome 2 il y en a eu de petits entre le séquencier et l’histoire…
F.D. : Mais ça ne change pas l’histoire non plus…
Vous intervenez au niveau du séquencier ou après ? Quel est votre processus de travail ?F.D. : A l’école du storyboard c’est à ce moment là que je devrais le faire.,
X.D. : Mais moi je te fais lire le séquencier…
F.D. : Oui, carrément.
X.D. : Et là, j’en referai sans doute un pour le tome 3 et on va en discuter pour voir si on est bien d’accord. L’idée c’est qu’il y a deux cerveaux, autant en profiter…
Le récit se déroule principalement dans le château, avez-vous réalisé un plan ou une maquette pour vous y référer ?
X.D. : Alors… (rires) Je pense qu’on en a quand même une idée, on a fait quelques plans pour se dire où est tel ou tel endroit parce qu’il faut un minimum de cohérence.
F.D : En fait il y a vraiment une histoire de dire qu’il y a quatre ou cinq lieux vraiment très importants dans le château qui ont des positions relativement précises. Mais après, il y a quand même plein d’autres choses. Je ne suis pas un taré à me dire « là il y a cinq boulons » et qu’à la toute fin de l’album il faut qu’il y ait cinq boulons aussi… Je préfère le fait qu’il y ait une bonne histoire avec de bons cadrages. Et je me dis que ce n’est pas très important. Si je faisais un truc historique je serais peut-être plus précis mais pas là.
X.D. : Je suis d’accord avec Félix, on sait globalement comment est construit le lieu. Ce qui est le plus important, c’est ce qu’il se passe dans la scène. Si de temps en temps il faut qu’on aménage un tout petit peu pour rendre la scène plus dramatique ou bien qu’un personnage puisse voir quelque chose de la fenêtre alors que normalement ce serait à l’autre fenêtre, et bien nous trichons.
F.D. : Et on se sent mal… Et on se dit qu’on aurait dû faire une maquette (rires)…
X.D. : Donc on privilégie ce qu’il faut privilégier. C’est bien qu’on fasse l’interview ici (salle de presse du festival située dans l’hôtel de ville d'Angoulême, NDLR), vraiment le lieu est super, on pourrait même s’en inspirer, il faudrait qu’on photographie les fenêtres, elles ressemblent vraiment à celles de Sylvio…
F.D. : Sauf que nous on n'a pas de radiateurs…
L’histoire est plutôt sombre mais elle est cependant marquée par le ton de l’humour, est-ce la soupape nécessaire selon vous pour survivre dans un camp de travail ?
X.D. : Félix a beaucoup d’humour et j’adore ! Dans les regards, dans les petits détails… Hein t’en mets plein ?
F.D. : Ben oui j’en mets plein !
X.D. : J’adore !!! En fait, un des trucs que j’ai compris par rapport à ce que m’ont raconté des gens qui ont vécu des choses très dures, c’est qu’en fait, quand c’est difficile, quand ça ne va pas bien, les gens rigolent beaucoup, soit par catharsisme soit pour se détendre. Ici c’est un peu le cas quand même, et puis je trouvais ça intéressant d’avoir toute cette gamme d’émotions, de l’humour et de la blague de personnages qui sont assez attachants parfois par leur naïveté face à des choses totalement terrifiantes. Ça vient soit des situations soit simplement du dessin, de la gestuelle de Félix.
F.D. : Il y a toujours César qui vient mettre de l’humour.
Vous êtes-vous beaucoup documenté pour travailler sur les animaux ?
F.D. : Il y a plein de moments où j’ai besoin de références et d’autres où j’ai justement les expressions qui priment et là on peut aller dans du Cartoon et exagérer plein de choses pour que ce soit plus rigolo.
Pensez-vous pouvoir faire les mêmes expressions sur tous les animaux ?
F.D. : Il y a clairement des animaux qui sont plus propices à certaines expressions, notamment ceux qui sont plus faciles à dessiner de manière un peu « humaine ». Tout ce qui est prédateur et qui ont les yeux de face, c’est toujours plus simple. Après, pour tout ce qui est lapins ou autre, il faut leur mettre un tout petit peu les yeux de face et tricher, leurs yeux sont faits pour repérer les prédateurs, ils sont sur les cotés, là pour faire les expressions c’est possible aussi mais je n’en avais pas super envie.
X.D. : C’est pour ça le truc des yeux de coté !!!
F.D. : Oui…
X.D. : Je savais pas !
F.D. : Et aussi, tous les prédateurs sont limités à un mouvement vertical afin de déchiqueter leurs proies, contrairement aux autres…
X.D. : Alors nous on n'est pas cohérents !!! On a les yeux de prédateurs mais la mâchoire des non-prédateurs !
Il n’y a pas d’Hommes dans l’histoire…
X.D. : Si ! Il y en a dans les ombres chinoises… Ce sont des symboles. Dans le récit d’Orwell également il y a une collaboration de certains hommes. C’est la même idée parce qu'elle est logique : il y a cette idée de collaboration avec des forces extérieures, dans le roman il me semble bien que les cochons vendent aux hommes. D’ailleurs, ce sont bien des hommes qui vont embarquer le cheval. Le roman d’Orwell est génial, c’est vraiment un chef d’œuvre. Je l’ai lu à 12-13 ans mais par contre j’ai été sous le choc à la fin…
Quel animal avez-vous préféré dessiner ?
F.D. : Ça dépend vraiment. Je pense qu’il n’y a pas vraiment d’animal que je préfère, il y a juste les scènes avec les touches d’humour, un animal qui se fout de la gueule d’un autre, ça c’est vraiment bien… Mais sinon les traits de César…
Si vous préférez dessiner l’humour, la double planche muette à dû vous donner du mal…
F.D. : L’exécution ? C'était hyper reposant à faire. Très bizarrement, c'était très cool parce qu’il n’y avait justement aucun effort à faire pour donner de la vie, c'était relativement facile à dessiner. Les animaux étaient déchiquetés et je ne sais pas si c’est bien de dire que c'était reposant de dessiner des animaux déchiquetés…. (rires)
On note qu’il y a un contre-emploi sur les animaux, Ghandi représenté par un rat, les cochons qui font le service, etc… C'était réfléchi ?
X.D. : À chaque fois j’essaie de mettre une logique de force aux personnages - la question de la violence et donc de la force est au cœur de l’histoire - la façon dont je répartie cette force est évidemment volontaire. Si le chef est un énorme taureau, ce n’est pas un hasard. C‘est cette idée que c’est la force qui gagne… Et juste en dessous, il y a les chiens… Le rat c’est l’idée d’utiliser son petit coté malin, discret, que l’on va sous estimer… Qui va s’inquiéter d’un vieux rat itinérant ? Si j’avais pris un animal plus puissant et plus fort, il aurait plus éveillé les soupçons. Chaque casting est relativement constructif. Les cochons qui sont devenus domestiques, c’est un clin d’œil justement à Orwell puisque c’est une façon de dire que les dictateurs qui marchent avec la force ne tiennent jamais vraiment longtemps et finissent par retomber. Dans le roman d’Orwell, ce sont les porcs qui dirigent. Ainsi, je voulais montrer qu’eux aussi, même s’il dirigeaient par la force, quelqu'un de plus fort qu’eux a pris la place.
Miss B est assez maniérée, elle a l’air de venir d’un milieu aisé. Pourtant, c'est elle qui démarre la révolte…X.D. : Là où c’est paradoxal c’est son milieu et surtout sa position de mère seule. C’est à dire qu’en fait, elle a mille autres problèmes à gérer… Comment nourrir ses enfants, comment trouver une baby-sitter... Elle n’a pas le temps ! Et pourtant, c’est elle qui va le faire… C'était important pour moi de montrer qu’il y a des situations dans la vie qui font que des gens, qui n’ont a priori rien à voir avec la politique à tous ses niveaux ont tout à coup décidé de s’y mettre. Je fais partie de la ligue des auteurs, où j’ai vu Samantha Bailly ou Denis Bajram qui sont des auteurs qui ont plein d’albums à succès, qui marchent très bien. Tout va très bien pour eux merci. Ils ont été choqués à un moment par des injustices, dont le traitement social des auteurs, le parcours de certains dans la misère, le fait que certains sont obligés d’arrêter le métier alors qu’ils sont super talentueux... Ça leur a donné envie de s’investir et ils y ont passé une bonne partie de leur vie ces dernières années. Mais ça peut être le cas pour tout le monde, je ne sais pas, quand vous voyez une injustice autour de vous et que celle-ci va vous toucher plus que les autres, vous allez vous investir… À travers elle c’est de ça que je voulais parler. D’abord ça peut être vous demain… On ne sait pas. Si vous n’allez pas à la politique, la politique viendra à vous et elle, elle le vit à travers Marguerite. Au départ elle voulait rester tranquille de son coté et au final sa baby-sitter est morte.
La couverture est très sombre, seule Miss B apporte la lumière...
F.D. : La couverture, c’est un gros travail d’équipe. J’ai proposé vraiment de nombreuses choses, et on a vraiment retapé le truc. L’idée générale de cette opposition qui montre les deux protagonistes principaux et le château, c'était vraiment l’idée de Xavier. En fait il s’agit d’une scène du tome 2.
X.D. : C’est vrai que j’ai eu cette image là assez tôt en tête quand j’écrivais le tome 2 parce qu'elle résumait complètement la situation. L’opposition entre petit et immense, et le décalage aussi, que fait le taureau dans un lit à baldaquin ? C’est complètement ridicule. En une image, l’histoire était évidente. Pour moi c’est un vrai critère qui fait qu’une histoire est achevée : quand j’ai une image d’évidence de la couverture et ce n’est pas toujours le cas. Mais là, pour moi, c'était évident que c'était ça. Le souci c’est qu’entre l’idée d’une image et sa réalisation formelle, il y a des millions d’années lumières. C’est là où on a eu besoin de tout le travail de Félix qui a fait plein de versions, qui a rajouté des tas de détails, par exemple cette fenêtre très particulière, la paille par terre qu’on a dû doser plus ou moins, le sabot qui dépasse du lit qui nous donne une idée du poids qui permettrait de l’écraser d’un geste. En fait, l’idée d’une peinture n’a pas beaucoup de valeur en soi… Par exemple, si je vous dis « des tournesols », on peut tous en dessiner autour de cette table, mais ce qui va faire leur qualité c’est qui dessine et comment et si c’est Van Gogh ce ne seront pas les mêmes que nous. Je pense que pour cette couverture c’est la même chose. Il y a eu mon idée, c’est vrai, mais il y a une qualité de lumière, une qualité de touche, une composition qui est le travail de mon voisin de droite et un traitement de la lumière notamment qui est absolument incroyable…
Quel sera le rythme de parution des prochains tomes ?
X.D. : Toutes les semaines… (rires)
F.D. : On aimerait s’inspirer des Mangakas qui dorment 4 heures par nuit et qui travaillent 18 heures par jour, mais ce sera un par an.X.D. : Quand on regarde, il y a un travail énorme de détails, de couleurs, de recherches... À l’ère de Netflix, la bande dessinée ça reste artisanal, c’est vrai que c’est quelque chose qu’on attend mais il faut savourer l’attente.
Quelle serait la bande son idéale pour lire l'album ?
X.D. : Moi je me fais des playlists par album. J’ai écouté beaucoup de musique de James Newton Howard et quelque part, même si ça n’a rien à voir, j’écouterais bien la musique du deuxième Harry Potter avec ce coté très féérique où les petits grelots nous ramènent à un compte de fées.
F.D. : J’ai beaucoup écouté Stupeflip en le faisant…
X.D. : En tout cas, ça n’a pas grand chose à voir avec le château des animaux.
F.D. : C’est vraiment le moins que l’on puisse dire !