Stéphane Beaujean, qui nous aura offert parmi les plus beaux festivals d'Angoulême, met un terme à ses fonctions de directeur artistique. Communiqué :
L’édition 2020 du Festival aura eu la chance de pouvoir se dérouler dans des conditions antérieures à la situation générée par le coronavirus.
Elle a ainsi pu ouvrir, une nouvelle fois, une fenêtre exceptionnelle pour assurer la mise en valeur de la bande dessinée.
Parmi les nombreux facteurs qui ont contribué à cette réussite, la programmation culturelle de la manifestation, produite sous l’impulsion de Stéphane Beaujean, en sa qualité de Directeur Artistique du Festival, s’est révélée, une réalisation déterminante – notamment par l’intérêt qu’elle a généré auprès des autrices et auteurs, du public et des médias.
Après quatre années passées au service du Festival, Stéphane a pris la décision de donner une nouvelle orientation à sa carrière en s’impliquant, à l’avenir, dans le secteur de l’édition.
L’organisation du Festival respecte naturellement son choix. Elle tient à remercier tout spécialement Stéphane pour l’engagement sans faille qui a été le sien en faveur de l’événement phare du 9e Art qu’il a toujours considéré avec le plus grand respect et un sens élevé de ses responsabilités. Il aura notamment apporté à celui-ci, au-delà de sa force de travail exceptionnelle, sa vision à la fois artistique et industrielle de la bande dessinée et plus particulièrement un développement international.
La relation entre Stéphane et le Festival ne prend pas fin pour autant, car tous deux conservent des attachements mutuels. Ils seront par conséquent amenés à se retrouver pour d’autres formes de collaborations.
Le Festival va naturellement dès à présent envisager comment organiser la gestion de son champ artistique.
À cet égard, dans les temps difficiles que nous connaissons, il apparaît déjà clairement que les écosystèmes de nos sociétés, de la culture en général et de la bande dessinée en particulier (dont participe directement le Festival), vont avoir plus que jamais besoin de produire des formes de solidarités et de rechercher des synergies véritables.
L’heure est donc à la réflexion et à la concertation pour imaginer et construire le devenir du Festival avec tous ses contributeurs publics et privés.